la théorie d’une fuite de laboratoire
Par Joseph KIRCHNER
Les suspicions autour du laboratoire P4 de Wuhan étaient fondées.
Un rapport du Comité sénatorial de l’éducation à la santé, du travail et des retraites du 27 octobre 2022 intitulé « Une analyse des origines de la pandémie de COVID19 » a révélé que les origines de Covid étaient probablement basées dans un laboratoire suite à un « incident lié à la recherche » et non pas zoonotique, comme de nombreux états à travers le monde nous le laissaient croire.
Le rapport est le résultat d’un « effort bipartite de surveillance du Comité de la santé, de l’éducation, du travail et des retraites (HELP) sur les origines du SRAS-CoV-2 ». Il fournit une longue analyse qui passe en revue « des informations accessibles au public et de source ouverte pour examiner les deux théories d’origine dominantes du virus SARS-CoV-2 ».
Entre autres conclusions, le rapport note : « Des preuves substantielles suggèrent que la pandémie de COVID-19 prend sa source suite à un incident lié à la recherche, et que cet incident est associé à un laboratoire de Wuhan, en Chine », indique le rapport.
« Un incident lié à la recherche est cohérent avec l’épidémiologie précoce montrant une propagation rapide du virus exclusivement à Wuhan, les premiers appels à l’aide étant situés dans le même district que le campus d’origine de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) dans le centre de Wuhan. Le WIV est un épicentre de la recherche avancée sur les coronavirus, où les chercheurs ont recueilli des échantillons et expérimenté sur des coronavirus à haut risque.

En d’autres termes, tous les « théoriciens du complot » qui ont en premier lancé l’idée d’une fuite de laboratoire simplement parce que le virus est apparu à la porte d’un laboratoire de virologie, ont maintenant été validées par le Sénat américain.
Dans une section intitulée « Problèmes avec l’hypothèse zoonotique naturelle », le rapport dit:
« Le scénario le plus probable pour une origine zoonotique de la pandémie de COVID-19 est que le SRAS-CoV-2 ait franchi la barrière des espèces par un hôte intermédiaire à l’homme. Cependant, les preuves disponibles sont également cohérentes, peut-être plus, avec une propagation directe de la chauve-souris à l’homme. Les deux scénarios restent plausibles et, en l’absence d’informations supplémentaires, devraient être considérés comme des hypothèses tout aussi valables. Trois ans après le début de la pandémie de COVID-19, il manque des preuves essentielles qui prouveraient que l’émergence du SRAS-CoV-2 et la pandémie de COVID-19 qui en a résulté peut être attribuée à une transmission zoonotique naturel.(…) Ces lacunes comprennent l’incapacité à identifier le réservoir hôte d’origine, l’incapacité à identifier une espèce hôte intermédiaire candidate, et le manque de preuves sérologiques ou épidémiologiques montrant la transmission des animaux aux humains, entre autres décrites dans ce rapport », indique le rapport.
«En raison de ces lacunes en matière de preuves, il est difficile de traiter la théorie des retombées zoonotiques naturelles comme l’origine présumée de la pandémie de COVID-19. »
Puis, dans la conclusion du rapport, on peut lire ce qui suit :
« Sur la base de l’analyse des informations accessibles au public, il semble raisonnable de conclure que la pandémie de COVID-19 est plus probablement le résultat d’un incident de recherche. De nouvelles informations, rendues publiques et vérifiables de manière indépendante, pourraient modifier cette évaluation. Cependant, l’hypothèse d’une origine zoonotique naturelle ne mérite plus le bénéfice du doute, ni la présomption d’exactitude. »
Le rapport a été signé par Richard Burr, sénateur des États-Unis et membre de haut rang du Comité sénatorial américain de la santé, de l’éducation, du travail et des retraites.
Ce texte est un extrait d’un article relevé et traduit de https://www.zerohedge.com/markets/senate-report-concludes-covid-came-research-related-incident
En réalité, ce « rapport » d’origine très suspecte – dans un contexte de quasi-war comme les affectionnent les politiciens US ; la première fois, c’était en 1797, contre la France républicaine – ne démontre rien
On en reste au « ou bien… ou bien » : rien de prouvé pour ou contre une erreur de manipulation d’origine humaine – et involontaire, contrairement à ce que brâmaient les complotistes de 2020 sq. -, pour ou contre une mutation virale, transmise d’une espèce-hôte (chauve-souris ou autres) à l’espèce humaine.
En 2002-2004, à propos du SARS, toute la gent pensante et publiante médicale estimait que le coronavirus venu de Chine était devenu pathogène pour l’humain à la suite d’une mutation
Ce « rapport » – tronqué par la presse US dans ses conclusions – qui ne concluent RIEN – rappelle la très haineuse propagande anglo-US, de 1931 à 1941, à l’encontre des Nippons qui tentaient de mettre de l’ordre à leur profit en Chine du Nord ; puis, l’on en vint aux provocations d’ordre économique (et l’art. superbe de Michel Lhomme du 29 courant rapporte la nouvelle escalade de ce type de nos merveilleux « maîtres du monde »)… et chacun sait que FDR, devenu foudre de guerre en 1937 lors de la récidive de crise financière puis économique aux USA, a obtenu en décembre 41 que les Nippons – étranglés dans leurs fournitures de pétrole et de ferrailles – « tirent le premier coup de canon » (selon la phrase symbolique du Secrétaire d’État US à la Guerre Henry Stimson)
Seulement, en 1941, il ne s’agissait nullement d’une menace de guerre nucléaire, avec son risque terrifiant – non pas de tempête radioactive – mais de réveil monstrueux de l’activité volcanique.
Biden ne fait que continuer la politique monstrueusement belliciste du fou furieux Obama, dont il fut le colistier.
Les vrais fous dangereux actuels, ce ne sont ni les Russes ni les chinois, mais ceux qui manipulent les pantins de Washington