FIN D’EPOQUE, FIN DE CIVILISATION ? 1/2

par Bernard PLOUVIER

Il est évident que meurt sous nos yeux la civilisation occidentale, née aux alentours de 1689 (la Glorious Revolution de Londres où il n’y eut qu’un défunt : l’absolutisme monarchique dévoyé par une lignée lamentable), faite de libéralisme conquérant, de progrès techniques et scientifiques s’accumulant à cadence accélérée, suivis avec retard d’une extension de l’accès à l’enseignement et au mieux-vivre à l’ensemble de la population de chaque État occidental.

De 1976 (le funeste millésime du décret Giscard-Chirac autorisant l’immigration massive extra-européenne – à l’époque, la barbarie soviétique empêchait toute émigration importante en provenance de l’Europe martyre du communisme -, décret imité par une foule de pays occidentaux) à nos jours, notre civilisation n’a cessé de décliner.

Elle en est arrivée au stade de mort programmée, par le seul fait de la lâcheté des Occidentaux, malades de veulerie, de féminisme grotesque et d’une repentance tellement absurde qu’elle ahurit l’observateur, tout en assurant la promotion des Extra-européens, à qui notre hébétude d’Occidentaux dégénérés permet de tuer du Blanc, de violer du Blanc, de voler, piller, saccager, vandaliser les biens des Blancs, par vengeance d’attardés culturels, dominés par leurs plus bas instincts.

On rejoue le scenario des IVe–Ve siècles, où la Rome antique pérît par la mollesse de ses citoyens : trop de jouissances matérielles et une religion absurde – le christianisme où le fidèle, conduit par des directeurs de conscience délirants, considère comme frères et sœurs toute l’humanité, même les plus belles ordures, les plus beaux cas de sociopathe, les plus crapuleux et vicieux des criminels – avaient désarmé les hommes, laissant libre cours aux Barbares avides de territoires et de richesses matérielles, mais aussi et surtout mus par la joie de dominer autrui, de le réduire à merci.

Ce sont les idées dominantes d’une époque qui commandent le comportement des peuples. De façon contemporaine, certaines nations s’élèvent tandis que d’autres s’affaissent, en fonction de leur degré de virilité – qui, en définitive, commande seul l’ascension ou la chute des sociétés animales, dont l’humaine n’est qu’un exemple… et pas trop reluisant quoi qu’en disent les bonimenteurs et les démarcheurs d’un hypothétique paradis.    

Première partie : fin de la comédie politicienne

Au début de la troisième décennie du XXIe siècle, l’abstentionnisme varie en pays occidental entre un tiers et 45% de l’électorat, selon les scrutins et les pays. Le mot « politicien » (« politichien » disait De Gaulle !) « est devenu synonyme de pourri – mentalement et/ou matériellement -, et engendre de façon automatique, dans l’esprit des honnêtes citoyens, des idées d’incapacité et de basse démagogie. De nos jours, ce n’est plus qu’un parasite, aussi coûteux qu’inutile. 

Certes, un Ronald Reagan avait démontré qu’on pouvait être un (bon) acteur de westerns et un patriote mû par une idée simple : restaurer la force et le prestige des USA après quatre années de gabegie de « Jimmy-cacahuète » (le sieur Carter, qui passerait presque pour un cador et un honnête homme, si on le compare aux pitres de la politicaille française depuis la mort de Charles de Gaulle – qui n’était certes pas un homme d’État, mais avait au moins la notion le respect de sa fonction). Reagan – comédien professionnel – restera l’homme qui a mis à genoux l’économie de l’URSS, l’entraînant dans une course-poursuite de matériels militaires haut-de-gamme, où les Soviétiques n’ont pu suivre les Nord-Américains…. quand on n’est bon qu’à imiter des produits obtenus par l’effet de la trahison, l’on est démuni le jour où le contre-espionnage adverse est parvenu à colmater les fuites !

Le Grand Communicateur était servi par un potentiel scientifique et technique alors inégalé. Cela lui a permis de rendre aux citoyens US confiance en eux et l’Occident changea d’ennemis. Il eut à affronter les Mahométans, sortis de leur torpeur médiévale et enrichis fabuleusement par les royalties de l’exploitation par les techniciens occidentaux – ou formés à l’occidentale – des richesses minérales que leurs pays renfermaient depuis des millions d’années. Puis la Chine reprit la technique soviétique de l’imitation des produits haut et bas de gamme issus de l’Occident, surajoutant l’efficacité d’une économie brutalement libéralisée à la propagande totalitaire : la carotte de la richesse et le bâton de la dictature implacable.

Conflict between China and USA in Asia-Pacific region

En Occident, les media – aux mains des grandes fortunes et manipulés par les experts en démagogie populacière de la « tribu qui a tant souffert » – agissent contre les notions de fierté nationale et de patriotisme, pour orienter la vie internationale dans un sens favorable au very-High-Big Business, par définition cosmopolite. Cette noble tâche, à laquelle se dévouent politicards et journaleux de la gamelle, repose sur deux piliers.

D’abord, la promotion des minorités, même les plus improbables – l’on est descendu dans l’abjection au point de voir imposées les théories loufoques du genre envisagé comme l’absence de sexe fixe ou du woke – soit l’éveil supposé de minorités qui furent parfois et en partie brimées, mais ne le sont plus depuis des décennies.

Ensuite, la dilution des nations occidentales par une invasion massive d’allogènes, ce qui doit permettre d’obtenir ce métissage universel dont rêvent, depuis les débuts du XXe siècle, les théoriciens (souvent juifs) du cosmopolitisme quasi-intégral – en sont exclus certaines tribus où l’on pratique le racisme endogamique -, qui doit permettre l’éclosion du One World : un monde unifié, gouverné par quelques super-hyper-riches, conseillés par d’éminents cerveaux… ceux-là mêmes, et leurs adorables rejetons, qui auront travaillé avec tant d’efficacité à détruire la civilisation occidentale.

Un peu partout en cette nouvelle ère d’économie globale – qui ne profite qu’aux producteurs asiatiques et aux négociants cosmopolites – et de mondialisation de la vie politique et sous-culturelle, les citoyens productifs et honnêtes se détournent du marigot des politiciens.
En général, les sujets de grande surconscience – ou conscience éthique, si l’on préfère – évitent tout ce qui évoque l’immoralité.

Restent donc en piste pour briguer les suffrages des électeurs-gogos perpétuels : les farceurs – les Français ont eu un ministre de l’Intérieur qui était un ex-joueur de poker professionnel ; les Ukrainiens ont un ex-clown comme Président – et les ambitieux, petits et grands – un Français des tristes années 2020 que l’on pense immédiatement à son président. Parfois, même le plus dessalé des observateurs reste muet de stupeur : à Londres en 2022, le maire est un Pakistanais mahométan et le premier ministre un Hindou… la naine Victoria et le géant Disraeli en mourraient de honte une seconde fois si cela était possible !  

Farceurs, ambitieux, hommes-surprises (auparavant, il y avait des « hommes-sandwiches » : chaque époque a les attractions qu’elle mérite), ils ont tous en commun d’être de purs démagogues (à la fois « grandes-gueules » et menteurs), de parfaits incapables, adeptes du pilotage à vue et totalement imprévoyants. Autrefois, l’on disait « gouverner, c’est prévoir »… seulement, nos pitres ne gouvernent pas, ils se contentent d’amuser ou de colérer les opinions publiques, dans le seul intérêt de leurs généreux sponsors. 

Une étude récente nous apprend que les étudiants en « sciences politiques » – le lecteur goûtera l’oxymore -, en journalisme ou en « management administratif », ont majoritairement « des idées de gauche ». La belle découverte, que tout observateur des sociétés occidentales a faite, depuis l’Antiquité romaine (les Gracques) jusqu’aux palinodies parlementaires du XIXe siècle à nos jours ! Les parasites sociaux, ceux et celles qui veulent « faire carrière » par la parole sans se fatiguer à faire œuvre utile, savent très bien qu’ils ou elles ne peuvent y parvenir que par la plus basse démagogie : promettre la lune et sans effort !  

35 à 45% des électeurs occidentaux se détournent de la pourriture politicienne et, au vu des brillants résultats des comiques-troupiers politico-médiatiques dans la gestion de la corona-crise ou de l’imbroglio russo-ukrainien généré par le putsch de Kiev de 2014, télécommandé de Washington (Obama-Biden), on peut comprendre cette réaction de dégoût… même s’il serait préférable de déposer les corrompus et les incapables, par une révolution – de préférence non-sanglante comme celle de 1689.

C’est d’ailleurs ce qui commence à être réalisé en France par des citoyens écœurés par la nullité des forces de police et de justice, dans un pays où grandit d’année en année l’insécurité pour les honnêtes citoyens.