L’ANTICIPATION DE L’ATHÉE

FANTASMAGORIE

Par Bernard PLOUVIER

En cet automne de 2022, force est de constater que le pape « démissionnaire pour raison de santé », Joseph Ratzinger, ex-membre de la Hitler Jugend, ex-déserteur de la Wehrmacht, intronisé en 2005 sous le nom de Benoît XVI et « démissionné » en 2013, est toujours en vie. Tellement en vie qu’il gêne non plus seulement son successeur, mais aussi ceux qui lorgnent la succession du titulaire actuel.

Ce bon Ratzinger avait été salué comme un homme ramenant le catholicisme dans sa voie traditionnelle – celle de Léon XIII et de Pie XII. Il fut prié de déguerpir pour avoir refusé de fermer les yeux sur les innombrables autant qu’innommables scandales de fesses homosexuelles de prêtres et de prélats… ces débordements homosexuels et pédophiles que les vilains nazis avaient dénoncé durant les années 1936-37, au point que le très colérique – mais irréprochable quant aux mœurs – Pie XI avait hurlé, urbi et orbi, à la « persécution religieuse » !

Bouc-émissaire, Benoît XVI eut le bon goût de se retirer en silence, pour éviter d’accroître encore le scandale d’une Église à laquelle son frère et lui avaient consacré leur irréprochable existence.      

En mars 2013, on élit donc le très ambitieux jésuite italo-argentin Jorge Bergoglio, d’ambiance mondialiste, pro-immigration tiers-mondiste en Europe, pactisant avec cet islam expansionniste et djihadiste que tous ses prédécesseurs agonisaient… il faut vivre avec son temps ; il faut rendre service aux agents d’influence et aux grands électeurs !

Mais le gras jésuite ultra-démagogique est allé trop loin dans l’absurdité ! Diverses ambitions, blanches et surtout colorées, se font jour… au nom du seigneur Jésus et du Père éternel, cela va sans dire.

L’ennui, c’est qu’un pape « démissionnaire », c’est déjà beaucoup ; deux, ça ferait grotesque. Alors, dans le scénario fantasmagorique concocté par l’athée de service – et fier de l’être, à constater ce que nous révèlent les discours des cardinaux, rabbins, imams, mollahs etc. -, les jours du bon Joseph Ratzinger sont comptés. Eh oui, il faut faire place nette pour le prochain « démis » !

C’est fou ce qu’en notre siècle où les centenaires sont tellement verts qu’on les cite en justice et qu’on les condamne à des années de prison, pour avoir gardé un camp ou joué un rôle de secrétaire il y a plus de 75 ans, en notre siècle de vieillards si précieux aux gériatres et à l’industrie pharmaceutique, les papes s’usent vite, tellement vite qu’il faut les remplacer avant l’heure.          

C’est sûr, au Vatican, on va bientôt accepter l’euthanasie sous condition d’utilité – sinon au plan divin – du moins au plan de carrière des papabile.

NOTE DE LA REDACTION :

Ce n’est un secret pour personne que depuis mars, on s’agite effectivement beaucoup au Vatican. La rumeur d’une démission du pape François avant Noël avait laissé espérer jusqu’à cet été, la possibilité de l’élection d’un pape noir, d’un pape africain au Saint Siège. Nous nous en réjouissions par avance sachant que ce pape noir – qui aurait irrité nos sandales à chaussettes du 16ème arrondissement –  aurait été pourtant ultra-conservateur. Or, cet été et peu en ont parlé, le pape François a réussi à nommer pour ne pas dire promu en catimini vingt cardinaux au conclave, tous pro-lgbt, mondialistes et immigrationnistes. La succession jésuitique de François est donc assuré dans la « bonne ligne ». Nous le déplorons mais que pouvions-nous attendre de plus de la catin de Babylone ! ML.