LA MORT D’HITLER

Par Dionysos ANDRONIS 

A propos de Robert De RUITER, Hitler n’est pas mort à Berlin, éditions Mayra Publications, Equateur, 2014 (2e édition française), pp. 226.

Hitler n'est pas mort à Berlin - Robin de Ruiter - Librairie française

Il va vous paraître étrange mais nous avions acheté cet exemplaire traduit en français par l’auteur lui-même en 2018. Il s’agit en vérité du plus révisionniste de tous les autres essais que nous avons ici déjà présentés. L’auteur hollandais Robin De Ruiter (né en 1951) habite en Equateur depuis longtemps. Encore une fois il n’y avait pas de mention du nom du traducteur mais nous avons appris qu’un autre grand essayiste avait fait la traduction : il s’agit de Laurent Glauzy (né en 1970).

Pédo-satanisme et franc-maçonnerie - Livre de Laurent Glauzy

Comme nous sommes de grands fans de Savitri Devi et de son unique roman Autobiographie d’une hitlérienne (paru en 1978), nous avons été surpris d’apprendre par De Ruiter que Hitler n’a pas fui vers l’Inde (comme indiqué par Savitri Devi) mais vers une autre destination qui est indiquée à la fin de cet essai, donc nous n’allons pas vous l’écrire en espérant que vous lirez cet œuvre parfaite.

Autobiographie d'une hitlérienne de Savitri Devi Mukherji aux éditions  Deterna | lecteurs.com

« L’ami et homme de confiance de Hitler, Alfred Rosenberg (ce nom est juif et il était le Ministre des Territoires Occupés pendant le 3e Reich) obtint à deux reprises en 1931 et en 1933 des subventions du comité de Royal Dutch Shell, c’est à dire de Sir Henry Denering en personne, l’un des quatre fondateurs de la société, ainsi que de la maison Rothschild » (page 37). Nous avions écrit un article sur le chef d’oeuvre de Rosenberg Le mythe du siècle (paru en 1930) (https://metainfos.com/2021/05/15/un-vieux-classique-le-mythe-du-xxeme-siecle/) et ainsi nous voulons faire le parallèle avec cet essai magnifique qui est sûrement dans la même veine.

Sur la couverture au dos, il est écrit : « Pourquoi les familles Rothschild, Rockfeller, Warburg et Bush ont-elles conduit le monde à la 2e Guerre Mondiale? ». Donc De Ruiter répond avec beaucoup de brio d’essayiste à cette question qui met les juifs en accusation et que récemment le Ministre des Affaires étrangères russes, Serguei Lavrov a rappelé au monde en évoquant l’origine juive d’Hitler.

Nous allons commencer par vous dire la suspicion de l’auteur que Hitler était juif (quel choc !) et que « les sionistes ont défini les juifs comme une race » (page 61). (https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9alogie_d%27Adolf_Hitler).

Pour cette raison il a été aidé par les banques américaines. « Il est prouvé que des éléments du secteur bancaire et industriel américain ont joué un rôle prédominant à l’ascension de Hitler au pouvoir et à la construction du national-socialisme » (page 45). Le vrai sujet de l’ouvrage serait ce qui s’est réellement passé après l’effondrement du 3e Reich et la construction de l’Etat d’Israël.

L’aviatrice allemande Hanna Reitsch avait joué un rôle important à la sauvegarde de Hitler. « Ils ont tout inventé. Hitler mourut d’une façon très digne » (page 137). Et De Ruiter ajoute « il est possible que Reitsch fasse allusion à la mort de Hitler suite à un cancer de l’estomac en 1950 et non par un suicide lâche » (ibid).

Hanna Reitsch: Hitler's Female Test Pilot | HistoryNet
L’aviatrice allemande Hanna Reitsch

Mais nous allons faire un geste anti-journalistique maintenant puisque nous ne sommes pas des professionnels ! Le traducteur que nous admirons Laurent Glauzy nous avait écrit hier quand nous l’avons interrogé s’il est le traducteur anonyme de cet ouvrage :  » Je suis le traducteur de ce livre mais je me suis défait de lui et de son auteur. Donc, il a certainement « supprimé mon nom‌ par peur que je lui demande un jour de l’argent » (copié de son message e-mail du 02-02-22).

Et puisque le communisme est aussi une invention juive nous allons terminer avec cette question « Pourquoi les partis marxistes SPD et KPD n’ont ils pas empêché l’accession de Hitler au pouvoir? » (page 30). Poser la question n’est-ce pas y répondre ?