Par Jordi GARRIGA
José Antonio Primo de Rivera a été ma porte d’entrée en politique. La première fois que je l’ai lu, c’était quand j’étais enfant, car j’ai toujours été un lecteur passionné. Mes intérêts étaient dans le monde de l’histoire, il était donc inévitable que je finisse par tomber dessus. Les fragments du discours fondateur qui sont apparus initialement sous mes yeux se trouvaient dans une vieille encyclopédie des « sciences sociales » de l’enseignement primaire (l’an dernier, 8º de l’EGB), qui avait été sauvée de l’inondation d’une usine. En tant que tel.

Plus tard, je suis devenu un habitué des librairies, encore et encore, avec lesquelles j’ai pu continuer à m’entraîner. Bien qu’à l’âge de 16 ans j’ai commencé mon activisme politique, et j’ai pu avoir accès à beaucoup plus de matériel, la formation dans ce milieu était rare ou inexistante.

Bien que je n’aie jamais servi dans aucune Phalange, il est clair que José Antonio est un héritage idéologique espagnol qui va au-delà d’un mouvement spécifique. Bien entendu, une interprétation plus précise de sa pensée se trouve ou devrait se trouver dans la Phalange. Mais cela n’empêche aucun Espagnol de trouver en lui des concepts et des solutions avec lesquels il peut se sentir familier, de sa propre culture, de son propre être et de son génie national.

Tout a déjà été dit sur José Antonio. Et tout cela est à la fois bon et mauvais, tout à la fois raisonnable et délirant. Des interprétations ont été faites pour tous les goûts et chaque recoin de sa vie a été scruté, comme si on pouvait vraiment y trouver quelque chose de meilleur pour réfuter ou justifier son idéologie. Et non, ce n’est pas ainsi.

José Antonio était quelqu’un d’unique, mais à l’intérieur de cette exception vivait une personne qui ne serait guère plus différente de nous. Avec absolument toute l’humilité et la grandeur que l’on peut observer autour de nous, il s’est élevé avec la qualité qui parvient curieusement à ennoblir les plus humbles et à faire fouler le sol à n’importe quel aristocrate : le sens du devoir.

Bien qu’il ait reçu une éducation où précisément c’était la valeur cardinale, il ne fait aucun doute que c’est le devoir, ce trait de caractère intérieur est celui qui finit par prévaloir. Il était conscient de la fortune de sa naissance, il savait que le peuple espagnol le verrait toujours comme un « petit seigneur », quelque chose qu’il avait en tête et que pour cette raison même il aurait à supporter un fardeau plus lourd pour justifier son situation privilégiée. Et il a commencé à travailler.
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Homme de son temps, il lance un mouvement qui répond aux préoccupations de l’époque. De la même manière que les seigneurs menaient autrefois leurs hôtes, il menait le seul idéal qui incarnait la continuation de la tradition contre ceux qui réduisaient la personne à sa simple condition économique. Parce qu’il ne s’agit pas seulement d’y rester pour quelque chose, mais d’être pour quelque chose. Dans ce cas, il lui aurait suffi de virer au gris dans son cabinet d’avocats.

Grâce au fait qu’il a voulu accomplir ce qu’il croyait être son devoir, aujourd’hui, 85 ans après son sacrifice, – et, j’écris ceci après plus de trois décennies poussé par cet exemple – il nous a donné le meilleur héritage que tout jeune, en Espagne et dans le monde, puisse recevoir de l’exemple, un sens du devoir et de la fidélité aux valeurs qui, depuis plus de mille ans, ont fait de notre civilisation un phare du monde et éventuellement en ont formé un des plus grands épisodes de l’histoire de l’humanité.

C’est cet homme, ce grand homme d’une autre époque, que les Espagnols contemporains covidés osent vouloir déterrer de la tranquillité de la Vallée des Héros.


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