DES MAGICIENS DU VERBE ET DU BON PEUPLE 1/2

Par Bernard PLOUVIER

La France du joueur de flûte

Première partie : l’existant

Les positivistes et les scientistes du XIXe siècle avaient lancé un énorme bobard durant cette IIIe République, dont la pourriture politicienne préfigurait la nôtre. Selon ce très gros mensonge, les sciences et les progrès techniques avaient « désenchanté le monde ». Le XXe siècle, avec ses expériences politiques effarantes, s’est chargé de démontrer que les escrocs de la propagande laïque coexistent fort bien avec leurs concurrents religieux, le tout ressemblant au banal charlatanisme de foire et rien n’a changé au XXIe siècle !

On pourrait insister, pour l’exemple étranger, sur l’élection présidentielle de 2020 aux USA, qui semble avoir été aussi « enchantée » qu’un scrutin de feue la non-regrettée URSS.

Mais, un médecin ne peut que s’effarer de l’énormité actuelle : l’ahurissante désinformation médicale d’exceptionnelle ampleur à propos de la coronavirose dénommée Covid-19 (et millésimes suivants). L’on y atteint des sommets dans le mensonge grotesque, dans la négation des données chiffrées et dans la méconnaissance des réalités de l’immunisation spontanée, soit la principale ligne de défense individuelle contre les infections à mortalité réduite – donc distinctes des grands fléaux : variole, peste, choléra, typhus etc.

Une constatation prime toute autre considération : c’est la première fois que l’on tente d’imposer à l’ensemble des populations un vaccin déjà obsolète et qui a tué !

C’est un vaccin qui est connu pour donner des cas – rares, mais de survenue imprévisible – de coagulation intravasculaire disséminée (les « thromboses associées à une thrombopénie ») et d’inflammation généralisée, potentiellement dramatique si l’inflammation touche le myocarde.

Pour tout autre médicament ou vaccin aussi potentiellement dangereux, on évoquerait le sacrosaint « Principe de Précaution ». Dans le cas présent, on se contente de maintenir dans l’ombre les réalités dérangeantes et de diffuser des calomnies contre les gens prudents qui estiment que, pour eux et leurs proches, le vaccin est plus dangereux que la maladie.

En juin 2021, le très officiel Institut Eudravigilance (European Union Drug Regulation Authorities Pharmacovigilance) dénombrait plus de 15 400 cas de morts survenues dans les 15 jours suivant une injection de vaccin anti-covid, dans les 27 États de l’Europe des Économies Unies. Certes, on ne peut affirmer une relation de cause à effet entre la vaccination et le décès, pas plus qu’une mort survenant dans le mois qui suit l’infection ne peut être formellement imputée à la virose.

Seules des études autopsiques systématiques permettraient de trancher. Or, lorsqu’elles ont été réalisées et que leurs résultats ont été rendus publics, elles ont démontré, chez des sujets morts dans les suites de la vaccination et réellement morts de celle-ci, la fréquence de la myocardite : en clair, vacciner un « cardiaque » aux antécédents de troubles du rythme cardiaque est tout sauf anodin ! Et aucun vaccin anti-covid n’est dépourvu de ce risque, même s’il est évident que certains vaccins sont plus dangereux que d’autres.

Or ce vaccin (à ARN-messager ou par utilisation d’un adénovirus vecteur) est parfaitement dépassé depuis le printemps de l’année 2021 !  

Nous a-t-on assez bassinés avec l’exemple d’Israël où la quasi-totalité de la population juive avait été « vaccinée à 2 injections ». Arrive le variant Delta – au fait, nous en sommes déjà au variant Mu… de quoi alimenter l’activité des « journalistes de la gamelle », si l’on préfère aux ordres du pouvoir, et celle des politiciens aux abois qui jouent leur réélection sur ce va-tout -, et l’on constate depuis juillet 2021 que 90% des hospitalisés dans le « Petit État où (presque) tout le monde est vacciné » avaient, préalablement à leur hospitalisation pour cette coronavirose-Delta, été vaccinés à deux injections. Et d’un peu partout (USA notamment, où l’information est encore libre), arrivent des renseignements identiques : le vaccin que l’on administre aux volontaires quasi-obligés de se plier à cette vaccination, sous peine de rester cloîtrés chez eux voire de perdre leur gagne-pain, est totalement dépassé !

Cela n’empêche pas Macron and Co de recommander sur tous les tons la vaccination, voire de l’exiger dans la fonction publique !   

 

Pourtant, nous disposons de faits et de chiffres qui tous contredisent le discours officiel. D’abord – et ce fut reconnu dès les premiers mois de la pandémie – le coronavirus est ce que l’on appelle une « infection opportuniste » : elle n’est grave et ne tue que des sujets atteints d’une ou plusieurs maladies perturbant l’immunisation naturelle.

Le virus ne tue en moyenne que 2% des sujets dont on a pu vérifier qu’ils étaient contaminés – et ce pourcentage est sûrement surévalué. On répute « mort du covid » tout individu mort dans le mois qui suit l’apparition de la maladie, alors que le malade peut être décédé d’une autre cause. D’autre part, chaque médecin sait que dans les viroses respiratoires (comme la grippe), il existe bien plus de formes inapparentes – donc restées ignorées – que de formes détectées. La véritable mortalité est probablement nettement moindre que le ratio apparent : morts (sans garantie formelle d’imputation au virus) / Nombre de cas répertoriés.

Le coronavirus ne fait que hâter la « sélection naturelle » : les sujets malades (diabète, cardiopathie, pathologie respiratoire, insuffisance rénale, cancer évolutif et traitements immunodépresseurs etc.) sont menacés de mourir bien plus que les sujets sains… c’est une nouvelle « vérité de La Palice » ! Et bien sûr, les sujets de plus de 75 ans, dits poly-pathologiques, sont les candidats les plus nombreux. En bonne logique, si le vaccin était EFFICACE – ce qui n’est absolument pas prouvé, comme le démontrent les hospitalisations récentes -, il devrait être réservé aux sujets menacés.

De la même façon, il n’est absolument pas prouvé que le confinement obsessionnellement observé diminue en quoi que ce soit la mortalité et donc que le discours dictatorial pseudo-sécuritaire de quelques excités – dont Grand-Président Macron et ses porte-voix – ait quelque légitimité que ce soit.

Les exemples suédois et nippon sont là pour prouver que nos dictateurs sont simplement de dangereux diviseurs de l’opinion publique, diabolisant d’honnêtes citoyens… alors que les assassins et les violeurs ne semblent plus guère les intéresser : ce n’est pas « électoral » !

Deux ans juste après l’apparition, encore inexpliquée sur tous les points, du corona-machin 2019, dans la zone d’un laboratoire de Chine à fortes composantes internationales, l’on peut comparer l’unique paramètre d’efficacité ou d’inefficacité qui permette, dans l’état actuel de nos connaissances très fragmentaires, de différencier les authentiques chefs d’État des clowns qui font semblant de gouverner.

En Suède et au Japon, deux pays où l’hygiène collective est respectée et où l’équipement hospitalier est bon, par ailleurs comprenant une forte composante de sujets âgés, mais où l’on a refusé de casser l’économie nationale et de la surendetter par un confinement obsessionnel, le ratio Morts/Nombre de cas dépistés (outil certes imparfait, mais seul moyen de comparaison utilisable actuellement) est curieusement plus faible que dans divers pays aux conditions similaires en matière d’hygiène, de modernité hospitalière et de sénescence de la population, où l’on a imposé un confinement majeur… en ne prenant d’exemples que dans les pays où les statistiques paraissent fiables.

Suède : ratio à 1,3% (14 900 morts pour 1,153 million de cas prouvés, au début d’octobre 2021) ; Japon : ratio de 1,04%. En opposition, dans le camp du confinement majeur, France : ratio à 1,65%, Grande-Bretagne à 1,74, Belgique à 2%, Allemagne à 2,2%.

Enfin, si en France, on chasse des employés de l’État qui refusent une vaccination, pour le moins sujette à (pré)caution, on ne ferme pas les frontières et les aéroports, notamment vis-à-vis des populations à l’hygiène défaillante : mains sales, crachats publics, voire expédiés haineusement en direction d’un ennemi de race ou de religion !

Non, en France, on se contente de terroriser les sujets émotifs et de chasser de leur emploi les récalcitrants, on plombe l’économie et on pratique le surendettement de l’État comme jamais on n’avait osé le faire.

À la fin du règne macronien, nouveau fléau des Français, s’il existe encore des Français patriotes, il faudra les mobiliser pour exiger le passage en Haute-Cour du dictateur, de ses « experts », ministres et porte-voix. Et cette Haute-Cour, juridiction d’exception, ne devra pas être composée de clowns parlementaires, mais d’experts authentiques en matière de Droit pénal, de Droit constitutionnel et de Médecine.