par Franck BULEUX
À l’heure du bilan 2020 et du passage en 2021, il était temps pour Métainfos de faire son come-back.
Depuis six mois, la guerre sociale et la crise sanitaire ont balayé nombre de nos espérances. L’association de ces deux fléaux porte en elle le virus de l’abandon de nos valeurs traditionnelles.
Aux États-Unis, la guerre sociale, voire raciale pour les partisans de l’indigénisme et du racisme systémique, et la difficile gestion du Coronavirus ont fait peur à une partie de l’électorat, qui a préféré voter Biden. Je ne minimise pas, bien évidemment, les fraudes mais le vote de la peur a aussi joué son rôle : peur de l’enfermement (Covid-19) et peur de sortir (les hordes antifascistes). C’est l’année 2020, et non pas son bilan général, qui a fait perdre le candidat républicain populiste, Donald Trump.
En France, la guerre sociale a balayé l’aventure initiale des Gilets jaunes, passant de slogans de défense contre la fiscalité abusive et la France jacobine à des outrances, verbales, matérielles et physiques, contre nos institutions, policières particulièrement.
Certes, tout n’est pas sombre (sinistra en italien : ce qui vient de la gauche) : au Royaume-Uni, après près d’un quinquennat (!) de négociations, le pays a retrouvé sa liberté de contracter des accords internationaux ou non. L’Union européenne n’avait pas prévu ce cas de figure au fil de ces traités, elle a été obligée de s’y soumettre. Le « sens de l’histoire », ce n’est pas une Union européenne qui s’élargirait jusqu’aux confins du Caucase.
Au fil des textes présentés sur ce site, nous affinerons notre pensée. Il n’est pas inutile de nous réaffirmer en opposition totale avec cette doxa dominante, celle de la presse mainstream. C’est en tenant cette ligne résolument dissidente que nous redonnerons, à notre humble niveau, espoir à notre peuple européen.
Car dénoncer est nécessaire et même indispensable mais il nous faudra devenir force de projet, notamment dans la perspective de l’alternative électorale. Macron dispose des moyens de gouvernance, son élection avec 2/3 des suffrages exprimés est confortée par l’absence de toute opposition, bâillonnée plus que masquée par les conséquences politiques de la crise sanitaire. Tout propos mettant en cause notre quotidien relève de « Fake news ».
Dans mon essai, La Guerre sociale qui vient (paru aux Éditions Dualpha), je livre un bilan très lourd des actions des forces du chaos mais je propose des remèdes : la délégitimation politique des idées venant du communisme ou de ses alliés pour le fond et le renseignement pour la stratégie préventif à mobiliser sur le terrain.
La France ne manque pas de sites pour dénoncer les affres de nos dirigeants et de ceux qui veulent leur succéder, Métainfos doit être la figure de proue d’une opposition nationale, européenne et occidentale face à la politique supranationale et oligarchique de l’abandon des souverainetés nationales.
Ici et là, des mouvements naissent, sans qu’il soit possible de prédire s’ils disposent d’un avenir, permettant de penser qu’il existe des femmes et des hommes capables de réflexion et de motivation face au système.
C’est sur cette double voie que Métainfos doit s’affirmer et s’afficher. Au sein de la classe politique, personne ne s’impose au court horizon de 2022. Tel le mauvais élève qu’il est, toujours amoureux de sa professeure, Emmanuel Macron pense que son « redoublement » ne posera aucun problème. Faire douter le pouvoir, le faire reculer, ce qu’avait réussi à faire les Gilets jaunes, doit être notre objectif permanent.
En ces temps troublés, la tradition doit être notre fer de lance, celle qui permet de reconnaître la France, telle qu’elle aspire à demeurer. Métainfos n’a pas à rougir de son audience au sein des autres sites informatifs non conformistes, il peut apporter cette vision française qui n’aura de cesse de s’opposer au projet mondialiste du gouvernement d’extrême centre qui nous dirige.
Il faudra, chaque semaine voire chaque jour, dénoncer la mainmise du pouvoir sur l’information et, pour chaque critique, apporter une contradiction plausible et sereine.
Prenons deux exemples simples :
- Identifier les policiers en fonction mais pourquoi ? Les fonctions régaliennes sont des missions nationales de sécurité, il ne viendrait pas à l’idée de dénoncer un militaire ou un juge agissant dans le cadre de ses missions. Pourquoi « afficher » un policier en l’exposant à des caméras privées ? Imagine-t-on un cameraman au cœur d’une audience judiciaire ?
- Pratiquer l’obligation vaccinale n’est pas concevable alors que la liberté individuelle doit être au fondement de notre contrat social. Lors des « années SIDA », s’est-on permis toute obligation des personnes à risque ? Non, car ce n’était pas « politiquement correct ». Alors, pourquoi stigmatiser les malades du Covid-19 sous prétexte que la plupart sont très âgés et résident en EHPAD ?
Toujours, il nous faudra démonter les propos et les actes des puissants pour y opposer les nôtres. Le temps est critique. L’inexistence de l’alternance électorale doit faire place à l’alternative, celle qui ouvre un nouveau cycle politique et social, celui de l’espérance.
Si Métainfos peut prendre une position décisive dans ce combat, nous serons satisfaits. L’objectif est double : mettre en œuvre une plate-forme politique (une boite à idées) et lui donner une incarnation. Et ce projet n’est pas pour 2027, mais pour 2022.