LA FRANCE ACCUEILLANTE FACE AU COUP D’ERDOGAN

par Bernard PLOUVIER

Le très dangereux Président turc a décidé, par caprice ou par vengeance ou encore par l’effet d’un mouvement d’humeur de satrape oriental, de laisser filer une nouvelle vague d’envahisseurs d’origine extra-européenne vers notre continent – dont son pays n’a jamais fait partie, pour une évidente raison : l’Asie (mineure ou majeure) est le continent des ethnies orientales.

Que Turcs, Mongols, Hindous et leurs produits de métissage restent chez eux et œuvrent pour civiliser leurs pays, comme l’ont fait avec un franc succès les Japonais ou les Singapouriens, et nous pourrons procéder à des échanges culturels et commerciaux équilibrés et profitables à toutes les parties en présence.

C’est d’ailleurs la même réflexion que l’on doit faire à propos des Africains, noirs ou maghrébins.

Pour d’évidentes raisons géographiques, aucun État situé hors des limites de l’Europe ne peut ni ne doit être agrégé à l’Union des Nations Européennes, qui doit être fondée d’urgence pour remplacer l’Union des Economies d’Europe, trop inféodée à l’ultra-capitalisme nord-américain et cosmopolite.

Ces considérations ont paru nécessaires pour introduire une question fort mal traitée par les clowns de la politique de la gamelle et des media.

Existe-t-il vraiment une xénophobie en France ?

Comme pour tout sujet, quelle qu’en soit la nature, il faut commencer par une définition… ce que ne font jamais nos pitres politico-médiatiques, qui pratiquent le flou artistique soit pour mieux tromper le public (qui est, de fait, d’une crédulité confinant parfois au crétinisme), soit parce qu’ils sont eux-mêmes des ignares, adeptes du psittacisme.

Xénophobie est un terme forgé du grec antique et signifie : « peur de l’étranger ». Nos grands ancêtres Grecs et Romains méprisaient les Barbares et en avaient peur, car ces Barbares étaient fort nombreux, même si leur organisation militaire et leurs connaissances techniques étaient nettement inférieures aux leurs… la cuisine, l’urbanisme et le luxe des Barbares étant parfois supérieurs à celle et ceux de nos grands ancêtres : c’était une cause de faiblesse et non de force !

À l’évidence, les étrangers – du moins en période de paix, car on sait ce qu’il advint des envahisseurs à toute époque – ont toujours été bien accueillis à titre individuel dans notre pays.

Certes, divers chroniqueurs US et germains se sont plaints d’un soi-disant mauvais accueil des commerçants français… mais qui a fréquenté des touristes US loin de chez eux – surtout s’ils ont laissé leur mégère à domicile – comprendra aisément la réserve voire la discrète irritation de Français réactionnelle à la goujaterie, l’arrogance et au débraillé de certains touristes américains, comme d’ailleurs de certains Allemands. Fréquenter des congrès médicaux internationaux n’incite pas à considérer que les médecins dits « de haut niveau » forment une élite de l’éducation, voire simplement une corporation de « bonne compagnie » !

À toute époque et en tout pays, l’on a connu des marchands mal lunés mais en petit nombre, incomparablement inférieur à celui des praticiens du « sourire commercial » ou de l’affabilité parfois pesante. Il existe même en France des fonctionnaires sympathiques, voire serviables, et en plus grand nombre qu’en Allemagne (à Berlin, ils se comportent à la limite de la grossièreté ; c’est à peine mieux à Munich) ou en Belgique… les Suisses, les Italiens et les Autrichiens étant généralement fort courtois et plutôt patients.

Les immigrés d’origine asiatique (Chinois, Coréens, Japonais, Indochinois, Hindous) n’ont guère à se plaindre d’un éventuel mauvais accueil. Calmes et travailleurs, courtois et discrets, ils sont fort bien perçus par les Français de leur voisinage, d’autant que les jeunes manient en virtuoses (à la différence des grands-mères qui restent cloîtrées chez elles) la langue française. Ils ont même la remarquable courtoisie de régler en interne les problèmes de délinquance de leurs (inévitables) rejetons mâles indociles, beaucoup moins fréquents que les écoliers, lycéens, étudiants asiatiques discrets, intelligents et travailleurs. N’aurions-nous eu que cette seule immigration que jamais aucun problème ne se serait posé. La France (et l’Europe occidentale) s’est indéniablement enrichie en les accueillant.

Un peu plus de 41 années d’exercice de la médecine en hôpital public m’ont prouvé que les étudiants d’origine extra-européenne n’avaient pas à souffrir d’une quelconque xénophobie de la part des médecins de souche européenne et qu’ils bénéficiaient de la même qualité d’enseignement que leurs collègues nés Français de souche européenne.

Je n’ai jamais constaté la moindre répugnance d’un patient français de souche européenne à se faire interroger puis examiner par un étudiant ou un médecin diplômé d’origine extra-européenne.

Il en va différemment pour les malades maghrébins face à des Noirs, qu’ils considèrent généralement comme « une race d’esclaves » : j’ai entendu cette ritournelle plus de cent fois. Abid en arabe signifie indistinctement noirs et esclaves, m’a expliqué l’un de ces racistes qui n’avait, sur sa table de nuit, qu’un livre : le Coran.

A contrario, si les Noirs acceptaient de se faire soigner par des Blancs ou des Asiatiques, ils ne faisaient pas trop confiance aux Maghrébins… allez savoir pourquoi ?

La peur des étrangers, en tant que tels (ce qui définit la xénophobie), est-elle diffuse en France ? Non, du moins en période de paix. Mais sommes-nous encore en paix ? Sûrement pas !

Depuis le début des années 1980, il existe un état subintrant de guérilla civile dans des dizaines de villes de France et dans 2 000 cités ou quartiers de « non-droit ». Cette guérilla a été débutée, est constamment entretenue par des voyous issus de l’immigration africaine (noire et maghrébine), avec la complicité active de politiciens, initialement simples démagogues, devenus ensuite des clients d’évergètes islamo-pétroliers, voire de négociants en gros de haschisch. Les gaucho-trotskistes semblent se rapprocher, depuis le début du XXIe siècle, de ces honorables ficheurs de pagaille sociale ; on l’a vu lors des nombreuses émeutes qui égaillent notre quotidien.

Vivre dans l’insécurité, avoir peur d’être la victime d’un énième épisode du terrorisme aveugle islamiste, ce n’est pas de la xénophobie, mais une légitime inquiétude.

À la différence de la xénophobie, qui s’apparente à un complexe d’infériorité, le racisme est une manifestation de paranoïa collective, soit un stupide complexe de supériorité. Ce racisme existe en France : c’est le racisme anti-Blancs et anti-Asiatiques de nos honorables immigrés-envahisseurs d’origine africaine et proche-orientale, comme chacun ayant des yeux et des oreilles peut quotidiennement s’en rendre compte.

Comme il existe des surdoués dans les quatre races fondamentales (Blanche ou Européenne, Noire ou Africaine, Mongoloïde et Mélanésienne) et leurs innombrables sous-types, nul ne peut parler de « race inférieure ». De la même façon, l’on constate des crétins dans toutes les ethnies et l’on ne peut donc parler de « race supérieure ».

Enfin, nous vivons en France, depuis la Loi de juillet-décembre 1905, sous le régime de la stricte séparation des croyances religieuses et de l’Etat, dans une laïcité à laquelle il est d’autant plus intelligent de se raccrocher que nous sommes envahis d’islamistes hyperagités. De ce fait, nous n’avons que faire des billevesées sur de soi-disant race(s) ou ethnie(s) « élues » d’une quelconque divinité. Pour la seule fois où la haine maçonnique accoucha d’une loi intelligente, il serait sot de la contester et de ne pas en exiger l’intégrale et absolue application.

Le bon sens a ses exigences. Notre nation – du moins dans ses couches les moins abêties par la grotesque propagande gouvernementale – commence à s’en apercevoir. C’est un peu tard, mais « mieux vaut tard que jamais », dit-on.