MICHEL LHOMME
Des mensonges, des falsifications, beaucoup de vérités cachées, c’est ce que nous apprend l’ouvrage de Michel Gay, Vive le nucléaire heureux, un livre essentiel qui bouscule les idées reçues de l’écologie politique et militante en réconciliant justement l’écologie et le nucléaire. Dans cet ouvrage, l’auteur nous présente un véritable bêtisier de l’écologisme radical et de ses suiveurs à savoir les journalistes français qui reprennent tous en chœur des chiffres qu’ils ne comprennent pas, faute d’une élémentaire formation scientifique mais aussi par la volonté délibérée et militante de vouloir tordre la réalité au nom de l’idéologie écologique. Oui, l’ouvrage est radioactif, il tue les tumeurs de l’idiotie du terrorisme intellectuel de l’anti-nucléaire, les mauvais augures des environnementalistes qui ont enterré sans rire des millions de morts fictifs à Tchernobyl. Ainsi, l’hebdomadaire officiel de l’Education nationale, Les clés de l’actualité, destiné aux CDI des établissements scolaires affirme sans vérification et en chargeant : « 8 000 personnes sont déjà mortes, mais on ignore combien il y en aura encore » (n°200 d’avril 1996), pourquoi pas effectivement des millions ! Michel Gay montre bien qu’à chaque fois, à propos des catastrophes nucléaires ou des essais, il s’agit de reprendre et de publier des chiffres sans contrôle, des chiffres falsifiés et enflés puis de délirer dessus puisque le nucléaire est forcément mortel et apocalyptique alors qu’il est,, la seule énergie propre de la planète « jusqu’à preuve du contraire » comme aimait à le répéter notre bon Einstein.
Après le chapitre sur Tchernobyl, intéressant aussi la partie 3 du chapitre 1 du livre consacré à Fukushima où l’auteur n’y va pas de main morte et rétablit une fois de plus la vérité : « aucun décès n’a été provoqué par irradiation nucléaire » à Fukushima (p.45). On se rappelle d’ailleurs la manipulation des cartes des courants marins publiés partout sur les réseaux sociaux prédisant de la radioactivité sur les plages californiennes et même jusqu’à Bora Bora. Pourquoi ? Parce que toutes les associations nucléaires et les journaleux qui ont relayé cette carte colorée ont tout bonnement confondu et assimilé implicitement et volontairement le terrible drame du tremblement de terre et du tsunami avec celui de la centrale de Fukushima-Daishi. Michel Gay rappelle alors Montaigne : « Personne n’est exempt de dire des sottises, le malheur est de les dire sérieusement ». Nous sommes en effet dans le militantisme des crétins et des crédules, dans les amalgames infondés mais subtils où tous les cancers du monde finissent par être attribués au nucléaire. En Polynésie française, si on lit les commentaires de l’UPLD (mouvement indépendantiste local d’Oscar Temaru) ou si l’on écoute les propos des instituteurs ou des professeurs en place (et pas seulement locaux), toutes les chambres d’hôpital seraient occupées par des cancers en phase terminale suite aux essais de Mururoa. Non seulement, il n’en est rien mais on y meurt du cancer dans les mêmes proportions que partout ailleurs sauf que l’opération de désinformation est juteuse pour réclamer plus tard des compensations financières astronomiques à un gouvernement polynésien lié par ses alliances à l’écologisme radical. Des compensations qui vont toujours d’ailleurs dans la caisse des mêmes, toutes ces associations de victimes militantes et organisées. « Désinformez, désinformez, il en restera toujours quelque chose » scandait Staline.
En pleine loi sur la transition énergétique et de manipualtions des taxes par le gouvernement, Nicolas Hulot, François de Rugy et sa clique, l’ouvrage de Michel Gay est un vade-mecum salutaire indispensable alors qu’on sait déjà que la loi de transition énergétique sera par ses choix irrationnels un véritable gouffre financier que les Français finiront par payer très cher demain sur leurs factures d’électricité. Mais alors à qui la faute ? Aux écologistes et à la tarte à la crème du développement durable. En 2025, le pouvoir politique devra prendre des décisions importantes sur le stockage définitif des déchets nucléaires et l’on voit bien que sur toutes les questions touchant au nucléaire, les écologistes « jouent sur les peurs des populations en agitant régulièrement des épouvantails bardés d’amalgames et de raisonnements biaisés » (p.90) comme en témoigne en partie le documentaire Arte sur les déchets.
Le chapitre 4 du livre revient lui sur trente affirmations fausses des écologistes et de ceux qui le soutiennent, opinions toutes faites qui tournent pourtant en boucle dans les écoles, sur les plateaux de télévision, dans les paroisses sur le démantèlement des centrales, sur la radioactivité (pourtant naturelle), sur l’irradiation, sur les centrales nouvelle génération, sur le thorium, sur les accidents nucléaires ou le nucléaire militaire. En fait, s’il y a la nécessité d’un tel livre, c’est que comme l’avoue son auteur, toutes ces contre-vérités, écrites et diffusées dans des livres sérieux, dans des rapports objectifs des Parlements nationaux, dans les études du Commissariat à l’énergie atomique, dans les recherches scientifiques publiées au plus haut niveau, dans lesmanuels scolaires préformatent la population or il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. C’est ce qu’on appelle en psychologie du comportement, le syndrome de l’ancrage. L’opinion écologique c’est de la pensée ancrée, bornée, limitée. Partout, on est victime du naturalisme et on veut croire que du vent, du soleil, de l’eau et du bois suffiront à subvenir aux besoins de la planète.
La France était jusqu’alors le leader mondial dans la surgénération avant les arrêts prématurés pour de simples raisons politiques des réacteurs Phénix et Super phénix. La Chine vient de vendre son premier surgénérateur et le reste du monde suit. En Russie, en Chine, en Inde, on continue d’avancer dans la construction des centrales de dernière génération au point qu’il y a fort à parier que demain les compétences françaises seront obsolètes ou en tout cas inutiles à contracter. Plus de six milliards d’euros ont été gaspillés en subventions pour les éoliennes et le photovoltaïque en 2016 or on sait déjà que le coût avancé pour la transition énergétique en Allemagne serait – tenez-vous bien ! – de 1 000 (mille) milliards d’euros. Une soixantaine de réacteurs sont actuellement en construction dans le monde dont une trentaine en Chine (dont deux EPR). Plus d’une centaine sont en projets. En France, le gouvernement ne pense qu’à en fermer alors que le nucléaire devrait être le cœur de la transition énergétique.
Les conclusions de l’ouvrage de Michel Gay s’imposent donc : renforcer le nucléaire, stopper les subventions publiques aux énergies renouvelables, supprimer la règlementation thermique, le nucléaire est le seul avenir de la transition énergétique en France. Il faut lire ce livre et l’emporter avant tout débat citoyen. Nortons que cet ouvrage a obtenu le 15 décembre 2016 à Marseille le prix Yves Chelet décerné par la Société Française d’Energie Nucléaire, prix qui récompense « l’auteur d’œuvres médiatiques objectives et pédagogiques pour la diffusion et la promotion des sciences et techniques nucléaires ».
– Michel Gay, Vive le nucléaire heureux, 160 pages, 18 euros (pour se procurer le livre : https://www.vive-le-nucleaire-heureux.com/)