LA MARCHE SUR ROME

écrit par Dionysos ANDRONIS

  • A propos de Mon journal des temps de lutte et de victoire de Roberto Farinacci
    éditions Ars Magna, Nantes, 182 pages, 2022.



Notre éditeur préféré Christian Bouchet a publié cet ouvrage récemment pour nous faire sentir aussi le sens profond de la victoire de Giorgia Meloni aux dernières élections législatives italiennes. C’est à nous de faire le parallèle avec la situation politique d’aujourd’hui et avec les quiproquo contemporains.


Roberto Farinacci (1892-1945) a été un des braves gars de Mussolini pendant la période 1919-1922 jusqu’à son ascension au pouvoir après la célèbre ‘marche sur Rome » dont Farinacci a été son bras droit. Bouchet nous écrit à son introduction « C’est le jeune Farinacci qui conduira la réorganisation du syndicat paysan socialiste en s’opposant au syndicat catholique de Guido Miglioli, son adversaire de toujours » (op.cit., page 9). Et c’est toujours Bouchet qui nous ajoute sur cette note explicative « Après la guerre Miglioli organisa des grèves agraires et fut elu député du PPI. Il se rapprocha ensuite du Parti Communiste (note de l’éditeur) » (ibid, page 51). C’est la même ambiguité qui caracterise les autres publications de Bouchet comme celle sur Jacques Doriot (Avec Doriot précédé de Doriot ou la vie d’un ouvrier français).


« Nicola Bombacci, un des fondateurs du Parti Communiste Italien, se ralliera par la suite au fascisme et conseillera Benito Mussolini durant la République sociale italienne (note de l’éditeur) » (ibid, page 85). L’ouvrage est chronologique et il nous expose les vécus de Farinacci avant et pendant la courageuse Marche sur Rome avec Benito Mussolini.

« Comment peut-on, à moins d’être une canaille ou un criminel, nous qualifier d’ennemis des classes laborieuses, nous qui sommes des fils du peuple, nous qui avons connu les fatigues corporelles, nous qui avons toujours vécu parmi les gens du travail, qui sont infiniment supérieurs à tous les faux prophètes qui prétendent les représenter? » (ibid, page 141).

Et une citation écrite aussi par Farinacci nous a fait penser à la devise éternelle des Grecs soulevés contre les Turcs en 1821 « la liberté ou la mort » : « Souvenez-vous que notre devise est : la victoire ou la mort » (ibid, page 167).

Croyez-vous qu’en lisant cet essai inédit en français nous pourrions nous élever spirituellement et exprimer notre soutien affectif pour Madame Meloni?

écrit par Dionysos ANDRONIS