par Dionysos ANDRONIS
- A propos de Ferdinand Ossendowski, Bêtes, hommes et Dieux
1. éditions Phébus, Paris, 2011, pp. 315.
2. éditions Déterna, Paris, 2017, pp.327.

Le romancier polonais Ferdinand Ossendowski né juif, se convertira au catholicisme. Toutes les deux éditions ci-dessus reproduisent la première traduction française, celle de 1924 proposée par Robert Renard aux éditions Plon. Le géologue polonais Ferdinard Ossendowski (1876-1945) a été un militant anti-communiste qui a servi comme soldat bénévole en Russie pendant les années 1920-1921 dans le but de stopper l’expansion du communisme après le révolution d’octobre 1917.

Ce récit raconte ses aventures à partir du moment où il a été dénoncé aux Russes et qu’il a été obligé, pour sauver sa vie, de marcher de Mongolie aux Indes anglaises. Même si notre romancier a été édité aussi par notre éditeur préféré Camion Noir, nous l’avons acheté chez les deux éditeurs cités ci-dessus puisque notre CLN (club du livre national) nous l’a offert à 20 euros (au lieu de 31, le tarif marqué sur la couverture du dos) et la librairie « Arts Enracinés » à 10 euros. Si nous faisons l’addition, ça revient moins cher que chez Camion Noir (32 euros) où ils ont en plus changé le titre. (http://www.camionnoir.com/)
Mais ce roman est surtout un chef d’œuvre occultiste par la façon dont il expose les différents animaux de Mongolie en rapport avec ses habitants inquiets de leur sort. La deuxième édition (chez Déterna) contient aussi un répertoire de vocabulaire mongol à la fin (entre les pages 315-318) qui nous aide à mieux comprendre l’histoire.

Le « baron fou » (appelé ainsi par les sales communistes), Roman Von Ungern Sternberg (1885-1921) (https://metainfos.com/2021/09/26/lhomme-qui-ne-voulut-pas-etre-khan-3-3/) fait son apparition à la page 91 de la deuxième édition Déterna et s’impose aux autres personnages par son militantisme anti-communiste sans aucune concession : « Condamné à mort, le baron qui ne s’était jamais soucié de la vie des autres ni de la sienne, attendit calmement et sans émotion apparente la balle dans la nuque du membre de la Guépeou [la police secrète bolchevique] qui l’exécuta » (écrit par Andrei Znamenski in Shambala, le Royaume Rouge, éditions Camion Noir, France, 2015, page 215).

Nous n’allons pas vous parler des dernières pages du roman qui ont émerveillé aussi le grand occultiste français Michel Gaudart de Soulages (né en 1948) mais nous allons vous reproduire ces mots du « baron fou » : « Les tribus des successeurs de Gengis Khan se sont éveillées. Personne ne pourra éteindre le feu qui brule dans le cœur des Mongols ! En Asie, un grand empire s’étendra du Pacifique et de l’Océan indien jusqu’aux rives de la Volga. La véritable religion du Bouddha se répandra vers le nord et vers l’ouest. Ce sera la victoire de l’esprit » (in Znamenski, op.cit., page 177).

Et pour ajouter pour la première fois une touche fantastique à notre article, nous allons citer l’exemple du tsar Alexandre 1er qui a été touché par la magie d’Ossendowski : « Lorsqu’on ouvrit son cercueil, il s’avéra vide » (in Ossendowski, éditions Phébus, page 283, note de l’éditeur à la fin). Vous croyez que la bénédiction du Grand Ossendowski peut aussi nous transformer, nous, ses lecteurs, en zombis après la mort?
