Par Michel LHOMME
A Angers, un enseignant d’un lycée professionnel “catholique” privé sous contrat a été suspendu « à titre conservatoire » pour quatre mois par le directeur de l’établissement. Son tort ? Le professeur l’explique au Monde : « « J’enseigne le droit et l’histoire juridique qui est beaucoup rattachée au catholicisme et à la chrétienté. Une élève me dit qu’il n’y a pas de religion en France, que la seule qui existe c’est la laïcité. Je lui rappelle qu’on est dans un établissement catholique, qu’à une époque des prêtres et des sœurs enseignaient à ma place et que les élèves étaient catholiques. Et, au second degré, je dis que si des musulmans le veulent, ils peuvent nous rejoindre. »

« L’humour n’est pas bien passé », reconnaît-il dans Le Courrier de l’Ouest. L’élève mahométan, dont, d’après Boulevard Voltaire, la famille a refusé la main tendue par le professeur, a porté plainte et, selon les déclarations du procureur de la République, Éric Bouillard, à l’AFP, l’enseignant a été mis en examen pour « incitation à la discrimination raciale ou religieuse », « harcèlement moral » et « dénonciation mensongère ». Il comparaîtra devant le tribunal correctionnel d’Angers le 4 mai. Selon Le Figaro, l’enseignant, comme Cassandre Fristot, a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de pratiquer son métier, il a perdu toute source de revenus et sa carrière est foutue. L’évêché autorité de la grande pute de Babylone ne l’a en rien défendu. Le professeur d’Anger a quant à lui également porté plainte pour « violences sur une personne chargée d’une mission de service public » après avoir été bousculé et insulté lors de ce cours houleux.
Quelques jours plus tôt, le 8 décembre, une procession en la fête de l’Immaculée Conception organisée à Nanterre par la « paroisse conciliaire » des Fontenelles a été prise pour cible par de jeunes immigrés islamistes, les fidèles ont été copieusement insultés et bousculés, le clerc s’est fait cracher dessus et le flambeau d’un fidèle a même été arraché et projeté sur les participants. Aucune réaction dans la presse mainstream chez les journalopes du système. Pire alors que cette procession de catholiques était attaquée par une dizaine de caïds islamisés à Nanterre, les médias ont préféré couvrir l’annulation d’un concert à Nantes par des fidèles catholiques au cri de « censeurs« , « intégristes« , « ultra-cathos« , « fachos », bien évidement. L’évêché de Nantes avait eu l’abjection d’autoriser un concert satanique en un lieu sacré et devant l’auteur d’une de ses églises par pur intérêt financier ou par satanisme explicite ?

Dans la même veine, le 16 décembre, le tribunal administratif de Nantes a ordonné à la ville des Sables-d’Olonne de déboulonner la statue de Saint-Michel trônant sur le parvis de l’église consacrée au saint archange, car elle est jugée contraire à la loi de la laïcité de 1905. La municipalité, qui a fait appel, doit enlever la statue sous six mois, à la grande joie de la Fédération de Vendée de la Libre Pensée selon laquelle « il est inacceptable qu’élus confondent encore commune et paroisse ». Avec une telle jurisprudence pourront être détruits tous les calvaires posés au carrefour de nos routes, les croix plantées parfois depuis des décennies voire des siècles au sommet des collines et des montagnes, les statues de la Sainte Vierge et des Saints qui sont l’âme de la France et qui font encore partie, surtout à la campagne, de nos paysages.
Notons à ce propos même si nous ne sommes pas cathos, l’activité honorable de l’association sos calvaires : www.sos-calvaires.org


Au nom de ce même laïcisme fanatique, le Conseil d’Etat avait interdit les crèches dans l’espace public dans un arrêt du 9 décembre 2016. Si bien que, sauf rares exceptions, les municipalités n’installent plus de crèches dans les rues ou sur la place principale de leur commune. En revanche, que les mairies célèbrent, et avec faste et quelle obséquiosité à l’égard des rabbins et des imams, un peu partout, la fête juive d’Hanoucca ou la fête juive de l’Aïd, cela ne choque aucunement les gardiens vigilants de la laïcité ni le Conseil d’Etat.

Joyeux solstice d’hiver.
