Par Bernard PLOUVIER
OK, on le saura : deux-tiers des électeurs français se sont abstenus en juin 2021 ! On est toutefois étonné de la surprise des « politologues », ces experts à la mémoire courte : notre distingué Président-Dictateur-Général n’avait été élu, il y a 4 ans, que par un tiers du corps électoral. La différence ne saute donc pas vraiment aux yeux.
D’autant qu’ici, il ne s’agissait pas de déterminer les options de la soi-disant « grande politique ». Les élections départementales et leurs cadettes, les régionales, ne sont rien d’autre que des scrutins maffieux !
Certes en théorie, il s’agit de mettre au pouvoir local ceux qui vont décider de la création des nécessaires infrastructures, mais chacun sait qu’ordres et contre-ordres viennent toujours de Paris. Le mouvement des Gilets Jaunes, anarchique et mené par des nuls, n’a servi à rien : c’était une révolte et, comme telle, elle n’a rien produit.
Aux loco-régionales, les électeurs et leurs dames promeuvent leurs « parrains » et « marraines », dont ils attendent des services, une action d’entremetteurs auprès des administrations, une faveur, voire l’emploi d’un rejeton qui n’est bon qu’à faire un fonctionnaire assoupi.
Et bien évidemment, dans ce type d’élection, la « Gauche » ne peut que l’emporter, car depuis l’année 1877, vrai millésime de la création de la IIIe Ripoublique, les partis « de gauche » sont peuplés de virtuoses de la recommandation, du passe-droit, du privilège.
Staliniens, socialistes de type Blum ou Jaurès (une sacrée canaille sectaire, celui-là), radicaux et radical-cassoulets, francs-maçons de type Grand-Orient, le tout mâtiné d’écologie de pacotille – la maison de retraite des éclopés du marxisme, les vrais cocus du XXe siècle -, furent et demeurent les champions du népotisme, du copinage, du favoritisme idéologique.
C’est en principe moins puant que la corruption affairiste de « la Droite », encore que sous Mitterrand, on n’ait guère vu de franche différence. Mais c’est tout aussi répréhensible. D’autant que de nos jours, la « Gauche » est devenue le domaine de la discrimination positive, soit le favoritisme ethnique – entendons-nous bien : celle réservée, non aux pauvres méritants, mais en pratique aux extra-Européens.
Il est donc stupide de s’étonner du résultat des élections de juin : ne sont allés voter que ceux qui en espéraient un intérêt matériel. Les autres, une majorité écrasante, méprisent un système pourri. Et c’est encourageant pour l’avenir : il y a encore quelque chose de bon dans notre nation !
Jetons maintenant un regard amusé sur les « perdants », qui n’ont en fait rien perdu, puisqu’ils n’ont aucune assise locale.
On ne comprendra jamais pourquoi les soi-disant « grands stratèges » de l’Économie ont engagé tant de millions d’unités de compte dans la promotion médiatique d’un jeune premier, certes mignon et d’allure BCBG, alors qu’ils auraient dû savoir que son arrogance, son mépris du menu peuple, ses colères d’enfant gâté ne prendraient pas auprès de la nation française. On pouvait tolérer cela d’un Napoléon, à la limite d’un farceur comme de Gaulle, mais d’un gamin dont le bilan serait un Zéro pointé, non !
On a bien compris qu’il avait reçu une double mission de ses évergètes-employeurs : réformer un peu la gabegie française (c’était de toute façon mal parti) et rendre populaire l’économie globale et le bordel mondialiste. C’est loupé et ça ne pouvait pas marcher. Pour une raison fort simple : la France n’est pas l’Amérique du Nord.
On n’en a rien à faire de la jactance d’un Trudeau Junior, immigrationniste et ultracapitaliste. Il plait aux Canadiens, tant pis pour eux. Mais Macron déplait : l’arrogance d’un politicien de classe standard, on a connu ça avec Tapie ou Strauss-Kahn et on sait où ça mène. L’affaire Benalla, d’entrée de jeu, a fait comprendre que si le gamin ne serait ni un fou du cul ni un corrompu, il aurait néanmoins des ennuis à cause de son entourage.
Que Macron et ses maîtres réfléchissent une seconde à notre histoire : l’orgueil et le sentiment d’impunité des politiciens français les a toujours menés en prison et le pays a simplement changé de porteur de linge sale. On désodorise, on aseptise et on recommence avec un autre candidat.
Le clan capitaliste doit fournir un individu plus adapté à nos traditions. En dépit de sa nullité profonde et parce qu’il savait cacher sa haine du peuple français, un Chirac, pourtant lamentable et nuisible au plus haut point, fut populaire. On ne comprendra jamais pourquoi le clan friqué n’a pas soutenu Fillon, prototype du BCBG aimable, adepte de la réformette, certes amoureux du fric, mais pas plus que 90% des politiciens de la gamelle. Il n’aurait pas fait grand-chose, mais sans provoquer de réflexe de vomissement dans la nation !
De l’autre bord, dont on espérait un renouveau, le vrai côté populiste, c’est le néant, mais en une multitude de chapelles concurrentes. La dynastie dominante a commencé à sortir d’excellentes idées, hélas en cassant bien trop de vitres, en épousant le délire négationniste, en ressassant les vieilleries de la Seconde Guerre mondiale et du reniement algérien. Elle agonise désormais dans le consensualisme doucereux.
Cela fait 40 ans que les « intellos » parisiens beuglent : « Assez d’économie, il faut en revenir à la politique ». C’est à la fois vrai et absurde. Et de toute façon, le problème est très mal posé, dilué dans des centaines de livres et de revues dépourvus de puissance persuasive, parce que certaines publications atteignent l’éther des esthètes, et que les autres sont d’une violence ou d’une grossièreté abjecte. « Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire » (on a reconnu le Queneau de Zazie).
D’abord, l’économie domine, parce que le problème alimentaire est l’élément-clé de la survie des règnes animal et végétal. Il est indispensable de s’en préoccuper, mais dans un sens populiste. C’est cela qu’il faut présenter du populisme : la doctrine économique et sociale. Et ça tient en trois pages, au maximum.
Ensuite, la politique, ce sont des idées, mais simples et peu nombreuses. Les seules trois idées-forces qui se dégagent des 40 dernières années en Europe occidentale et scandinave, ce sont les 3 « I » : Insécurité, Immigration, Islam djihadiste (ou conquérant) et les 3 sont connexes.
Tout le reste est accessoire. Aucun texte ne vaudra jamais la lecture du Coran, à rendre obligatoire à tout électeur d’Europe : c’est la meilleure propagande contre la religion de haine pour les infidèles et les apostats, d’espionnage et de délation généralisés, de mépris pour la femme, d’intolérance absolue lorsqu’est introduite la charî’a, en un mot : l’islam qui envahit l’Europe à vitesse accélérée.
Autrefois, les jeunes immigrés incontrôlés par leurs parents se contentaient de vandaliser, racketter, violer par avidité et joie de nuire. Depuis les années 2010, l’islam djihadiste leur fournit un alibi pour passer au cran supérieur, celui de la criminalité institutionnalisée : trafic de drogues et d’armes, assassinats au nom d’une divinité guerrière.
L’immigration est devenue invasion, qui se transformera automatiquement en substitution de population dominante par la différence de fécondité entre autochtones et envahisseurs : tout le monde le sait, de nos jours. La seule chose à réclamer, mais avec force et constance, c’est la nécessité absolue d’un referendum sur le retour des immigrés dans leur continent d’origine.
L’immigration extra-européenne est le sujet majeur de société à notre époque. Partout en Europe, c’est la Nation – et elle seule – qui est détentrice de la Souveraineté. Elle doit donc être impérativement consultée, sur ce problème qui perturbe gravement le présent et menace de mort l’avenir de la civilisation européenne.
Il est donc inutile de discourir. Les politiciens patriotes doivent apprendre à fermer leur g… et à utiliser leur temps d’accès aux media en projetant des vidéos qui montrent l’aspect de la population dominante des places, des rues et des marchés de Paris ou de certaines grandes villes de province, qui montrent les scènes de violence raciste anti-Blancs.
Régler les Trois I ou mourir, telle est l’alternative. Et on ne peut guère attendre d’un scrutin loco-régional qu’il procure une solution à un problème de civilisation !