LA CONQUETE EN MARCHE
Par Michel LHOMME
Nous subissons essentiellement une immigration africaine et nord-africaine. Le continent africain, on le sait, est soumis à d’intenses pressions démographiques. Les Africains étaient 100 millions en 1900, 132 millions en 1950, 640 millions en 1990, 1.2 milliards en 2016. Selon les démographes, le continent africain comptera 2,5 milliards d’habitants vers 2050 dont la moitié aura moins de 25 ans (4.4 milliards en 2100). Autrement dit, la population africaine, notamment subsaharienne, incapable de se nourrir sans aide extérieure à l’heure où nous écrivons, va plus que doubler dans les années qui viennent. D’ici 2030 (moins de 10 ans), l’Afrique devra nourrir 500 millions d’Africains supplémentaires. Elle ne le pourra pas ! Dans les années qui viennent, nous assisterons donc probablement à d’importants mouvements de populations en direction de l’Europe, mais pas seulement. L’Afrique du Nord va elle aussi faire face à l’afflux de « migrants » subsahariens. N’oublions pas que le Maghreb et le Machrek, en contact direct avec le continent noir, seront les premiers concernés par le déferlement migratoire à venir. De fait, l’installation de populations venues du Sénégal, de Sierra Leone, de Gambie, de Côte d’Ivoire ou du Soudan a déjà commencé en Tunisie, en Algérie, au Maroc ou en Egypte. Les pays d’Afrique noire ne sont pas davantage épargnés par le problème : 80% des migrations sont ainsi intra-africaines. La Côte d’Ivoire fait déjà face à un afflux de populations venues du Mali, du Burkina Faso, du Nigeria ou de Guinée. Le Nigéria lui-même attire des immigrés venus du Bénin ou du Ghana. Le Sénégal attire les ressortissants de tous les pays voisins (Guinée, Cap Vert…), tout comme l’Afrique du Sud (Mozambique, Zimbabwe…), etc. Cela génère déjà de très nombreuses tensions identitaires dans ces pays. Elles vont s’amplifier dans les années qui viennent.
Bars et restaurants. Certains ne veulent pas le reconnaître publiquement : le soutien du gouvernement (PGE, chômage partiel, exonérations de charges, fonds de solidarité…) est tel que leurs finances résistent bien. Qu’ils soient ouverts à la vente à emporter et à la livraison, voire fermés, ce système d’aides les maintient à flot. Depuis octobre, les restaurateurs ont droit à une aide compensant leur perte d’activité jusqu’à 10 000 euros par mois (contre 1 500 euros auparavant) ou une indemnisation correspondant à 20 % du chiffre d’affaires dans la limite de 200 000 euros. En 2020, il y a eu deux fois moins de faillites que d’habitude. Une chasse aux trésors s
Chine. Le 20ème forum de Boao, ce « Davos » chinois, s’est tenu sur l’île de Hainan, dans le sud du pays. Pour Xi Jinping, le président chinois, l’Asie, qui s’apprête à devenir « la région la plus dynamique et prometteuse » du monde, n’a plus de leçons à recevoir des Occidentaux. Pour la Chine, la signature, mi novembre 2020, du Partenariat régional économique global (RCEP) entre quinze pays d’Asie et du Pacifique, « un accord qui n’a été dicté par aucun pays », précisent les Chinois, et qui fait passer au second plan les divergences idéologiques, préfigure le monde de demain.
Dans une ordonnance rendue le 2/04, la plus haute juridiction administrative française indique que « les personnes vaccinées peuvent demeurer porteuses du virus et ainsi contribuer à la diffusion de l’épidémie ». La même ordonnance précise que le vaccin contre le covid-19 « n’élimine pas complètement » le risque de contamination. C’est ce qu’a répondu le Conseil d’Etat à un quidam octogénaire qui demandait à se déplacer au-delà des 10 km vu qu’il avait été vacciné. Etre vacciné ne rend donc pas plus libre.
Un médicament expérimental, un simple comprimé oral, est en cours de tests. Il montre que les infections par le Sars-Cov-2 ont été éliminé en cinq jours chez 47 patients avec ce nouvel antiviral appelé Molnupiravir. C’est le laboratoire amércain Merck qui va prendre en charge sa fabrication. Il a été découvert au début des années 2000 par des chercheurs de l’université Emory à Atlanta en Géorgie (États-Unis) dans le cadre de la recherche d’antiviraux contre le virus de l’hépatite C. Il s’est rapidement avéré très efficace in vitro contre d’autres virus à ARN tels que les coronavirus ou les virus de la grippe. Un dernier avantage du molnupiravir est qu’il est facilement synthétisé, ce qui devrait réduire son coût et en faire un médicament rapidement et largement accessible
L’âge moyen d’accès à un premier emploi stable est passé de 20 ans en 1975 à 27 ans aujourd’hui, selon une étude du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Or, de plus en plus de jeunes adultes reprennent leurs études pour obtenir un nouveau diplôme. On est passé de 14% en 1998 à 23% en 2010. Sociologie. Notre pays comptait en 2020 davantage de cadres (20,4% de la population active) que d’ouvriers (19,2%) selon l’Insee. Le nombre d’ouvriers décroît à mesure que la France se désindustrialise. Conjointement, le niveau de qualification des jeunes ne cesse de progresser. L’industrie ne représente plus que 11 % du PIB français, contre 16 % en 2000. D’où une diminution symétrique du nombre d’ouvriers travaillant principalement dans ce secteur. Lors du premier confinement, nombre de chaînes de production ont été mises à l’arrêt. Grâce à Internet et au télétravail, les 5 millions de cadres lesanars@orange.fr. – 10 FRANCHOUILLARDISES Depuis 2015, le nombre d’intermittents du spectacle indemnisés est passé de 120 000 à 140 000. 72 % des Américains âgés de 18 à 29 ans estiment que la plupart des politiciens sont corrompus. C’est 57% en France, 25% en Allemagne. 99 % des entreprises de l’Union européenne comptent moins de 50 salariés. ont, eux, continué à faire tourner 70% de l’économie. A ce rythme, les cadres seront majoritaires en 2050. M’sieur on cherche un plombier !!!
Les légionnaires du 2ème REP (régiment étranger de parachutistes), unité d’élite de l’armée de terre, seront de retour à Abidjan en septembre prochain. Une compagnie d’infanterie, représentant 175 hommes, ainsi qu’une autre de commandement et de logistique seront déployées auprès des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI). Une affectation qui leur permettra de venir en soutien de Barkhane en cas de besoin