L’ENFANT DE LA LUNE

par Dionysos ANDRONIS

  • A propos d’Aleister CROWLEY, « L’enfant de la Lune – Moon Child », éditions Marathias, Athènes, 2001, 413 pages.

Il s’agit du deuxième roman d’Aleister Crowley.

Ce roman du Grand Magicien anglais Aleister Crowley nous a donné la certitude que notre pays d’origine n’est pas si arriéré comme les journalistes français le décrivent. Ce roman n’a jamais été traduit en français et c’était le magicien français Philippe Pissier qui nous en a donné la confirmation.

La première édition anglaise a été faite en 1929 par l’éditeur Mandrake Press, un éditeur qui a fermé ses portes, il y a seulement une dizaine d’années. C’est grâce à la magie de Crowley et à son relatif succès d’estime que cet éditeur marginal a pu perduré plus que quatre-vingt ans.

Nous allons essayer de faire un résumé du roman pour les plus curieux d’entre vous. 

Il est le cadre de plusieurs réunions de magiciens qui se déroulent en trois villes : à Londres, à Paris et à Naples. Les magiciens sont de religions différentes : « Jésus nous a oubliés » est un premier jugement que l’on trouvera à la page 52. Quel est le but de  toutes leurs réunions ?

C’est de créer un homonculus avec le support de leur Magie. A travers les pages du roman, il y a le mélange des dogmes rosicruciens, théosophiques ou autres par le biais de plusieurs artistes qui ont été illuminés par la doctrine de Crowley.

Jimmy Page, Aleister Crowley and the curse of Eddie And The Hot Rods | The  Great Wen

En étudiant les Grimoires, les magiciens récitent des phrases en latin ancien. D’autres phrases comme « Le coté noir de la Lune » (c’est le titre d’un chapitre) nous font penser aux succès du rock que nous connaissions très bien depuis longtemps.

Dans cet univers magique et littéraire coexistent la poétesse Georges Sand (page 120), le producteur pas encore né Steven Spielberg et son « Poltergeist » qui signifie « esprit frappeur » en allemand, mais aussi l’occultiste français Eliphas Levi dont le pseudo est trompeur puisqu’il était chrétien, pas juif. Et le point culminant sera le mariage païen à quatre qui aura lieu à la page 333 (toute une symbolique ?). Il faudra en tout cas poser cette question à Monsieur Marathias ou à son imprimeur qui a fait la numérotation des pages et qui fournira l’homonculus lunaire du titre.

Sur la page 146 fait son apparition l’acronyme magique SRMD que le traducteur grec laisse sans traduction. C’est sûrement intentionnel mais nous allons vous l’expliquer quand même : cela veut dire « Royal is my Race« . Une évidence inutile à traduire, non ?

A noter quelques autres publications sur Aleister CROWLEY :

Aleister Crowley: The Beast in Berlin | Book by Tobias Churton | Official  Publisher Page | Simon & Schuster
Aleister Crowley in England | Book by Tobias Churton | Official Publisher  Page | Simon & Schuster
Satan and the Beast: The Influence of Aleister Crowley on Modern Satanism -  Oxford Scholarship
Aleister Crowley: The Biography by Tobias Churton: 9781780281346 |  PenguinRandomHouse.com: Books

Aleister Crowley in India | Book by Tobias Churton | Official Publisher  Page | Simon & Schuster
Aleister Crowley and the Temptation of Politics - 1st Edition - Marco

ET :

The Writings of Aleister Crowley: The Book of Lies, The Book of the Law,  Magick and Cocaine: Crowley, Aleister: 9781724405548: Amazon.com: Books