avec Pierre VIAL
-Si vous deviez vous présenter à nos lecteurs, que diriez-vous ?
Pierre Vial : J’essaye d’être ce que Gramsci appelle un « intellectuel organique », c’est à dire quelqu’un qui concilie la réflexion et l’action. D’où mon travail métapolitique et mon engagement politique, que j’ai toujours menés de front même si, selon les périodes, l’un ou l’autre était plus apparent. J’ai toujours eu peu d’estime (pour rester gentil) pour les révolutionnaires en chambre, qui prétendent « penser » (il y aurait beaucoup à dire sur cette prétention) mais qui surtout ne veulent pas se salir les mains en allant au charbon, tout en critiquant ceux qui y vont. Et puis agir c’est donner des coups mais aussi en prendre. Alors, on n’est jamais trop prudents…
-En 1994 vous avez fondé le mouvement Terre et peuple, et la revue qui va avec. Quelle est son actualité ?
Terre et Peuple illustre ce que je dis dans la réponse précédente. Aujourd’hui plus que jamais s’engager sur le terrain sans savoir, très précisément, pourquoi on le fait, est inutile et ne peut que servir l’ennemi, trop content d’affirmer que le militant identitaire a de gros muscles et un pois chiche en guise de cerveau. C’est pourquoi nous apprenons à nos camarades à toujours se guider sur cette boussole qu’est notre doctrine racialiste, folkiste, résumée par Terre (l’enracinement) et Peuple (l’identité raciale).
-Depuis votre engagement en politique il y a fort longtemps, le monde, et particulièrement l’Europe, ont évolué à grande vitesse. Mais n’avez-vous pas l’impression, ces dernières années, d’assister à une accélération encore plus rapide de l’Histoire ?
Il y a certes une accélération de l’Histoire qui est due à l’engrenage dans lequel s’est jetée à corps perdu la société matérialiste, capitaliste, libérale qui nie les périls et qui finira par mourir de son inconscience, ce dont je me félicite.
-Quel regard portez-vous sur l’opposition politique et militante à ce gouvernement, et plus globalement, à l’oligarchie, aujourd’hui en France et en Europe ?
Tous ceux, quelle que soit leur étiquette, qui se dressent contre le Système méritent d’être approuvés et soutenus. Mais le Système a une grande capacité à récupérer et neutraliser les forces qui s’opposent à lui. La première nécessité est donc d’ouvrir les yeux de ceux qui veulent rester libres, de leur montrer où sont les vrais enjeux, quels sont les maîtres du jeu. Pour renverser la table où est organisé un jeu truqué. Cela s’appelle une révolution.
-Comment percevez-vous la multiplication des interdictions, des censures, des répressions visant les dissidents au sens large, finalement de cette guerre que mène main dans la main GAFA et gouvernements d’Occident ?
Les maîtres du Système ont peur. Ils ont peur que les peuples se réveillent (c’est le populisme), demandent des comptes et appliquent une justice expéditive. Il leur faut donc museler, embastiller voire assassiner tous ceux qui refusent la servitude.
-Vous avez consacré l’un de vos derniers numéros de votre revue aux communautarismes. A une période où les tenants de la République française entendent mener une guerre sans merci aux séparatismes, les Européens doivent-ils envisager de refonder des communautés organisées, sur leurs propres terres ?
Les Tartuffes qui prétendent lutter contre les séparatismes ont tout fait pour que les envahisseurs imposent toujours plus leur arrogante présence sur notre terre. Ils feignent de s’inquiéter : y aura-t-il une guerre des races ? Mais cette guerre est là, chaque jour, dans nos rues. Va-t-on la subir ou faire face ? Les Blancs ne peuvent compter que sur eux-mêmes, en s’organisant efficacement car ils ne peuvent évidemment pas compter sur des autorités qui ont perdu toute crédibilité.
-Vous avez fondé et animé des mouvements de jeunesse. Quel message d’espoir auriez-vous à lui faire passer justement à cette jeunesse, que l’on veut aujourd’hui enfermer pour sauver quelques octogénaires, et à qui identité, vitalité, culture, éducation et même perspectives économiques ont été progressivement supprimées ou dévoyées ?
La jeunesse est le seul espoir d’un peuple et c’est pourquoi le Système fait tout pour la dévoyer, l’asservir, la contrôler. Il faut donc dire et redire, sans se lasser, aux garçons et aux filles de notre sang : révoltez-vous, libérez-vous et le vieux monde s’écroulera sous vos coups.
Source : Breizh info cliquez ici
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En complément : Le SCOOP « TERRE ET PEUPLE » : Les 50 premiers donateurs d’En Marche,
POUR NE SURTOUT PAS OUBLIER :
Terre et Peuple rend publique la liste des 50 premiers donateurs d’En Marche, mouvement politique créé par l’alors ministre de l’économie Emmanuel Macron avec l’aide de quelques banquiers et personnels de Bercy, recrutés et rémunérés par l’argent du contribuable afin d’aider à la promotion du candidat.
Ces cinquante personnes ont toutes contribué à la création du mouvement plusieurs mois avant l’annonce de sa création. Parmi eux apparaissent certains des personnages clefs du quinquennat, récompensés pour leur générosité.
Ainsi de Dominique Boutonnat, donateur de 7500 euros, propulsé à la tête du CNC (Centre national de la cinématographie) trois ans plus tard malgré l’indignation générale, et par la suite maintenu en poste malgré sa mise en examen pour viols et pédophilie. M.Boutonnat, outre son don, avait organisé une collecte de fonds au sein du siège de Rothschild, ancien employeur de M. Macron, lors d’une soirée avec champagne à volonté financée par ce dernier.
Du père d’Ismaël Emelien, ex-employeur de Stanislas Guérini et dont le recrutement du fils au ministère de l’économie par Emmanuel Macron permettrait à ce dernier, en contravention avec toutes les règles déontologiques et légales applicables, d’utiliser les moyens du ministère pour se mettre au service du candidat – tandis que sa conjointe travaillait chez Havas, entreprise qui serait chargée de l’organisation d’un déplacement pré-éléctoral à Las Vegas intégralement financé par Business France, alors dirigé par Muriel Pénicaud – aux de Rothschild en passant par Nicole Notat, pilier du Siècle chargée notamment par Emmanuel Macron du Ségur de la Santé – cette liste offre un accès inestimable aux coulisses du premier entresoi qui a permis à M. Macron, avec l’aide des oligarques Bernard Arnault, Xavier Niel et Arnaud Lagardère dont l’appui précieux aura été négocié avec Nicolas Sarkozy, de se voir, du jour au lendemain, propulsé au cœur du pouvoir afin de défendre les intérêts d’un « Petit Paris » dont les candidats s’étaient soudain effondrés.
On y découvre des personnages peu connus du grand public, comme Nicolas Dmitrieff, président du directoire du conglomérat CNIM, entreprise clef du complexe industrialo-militaire, sauvée par l’Etat de la faillite suite à l’intervention de l’Élysée en novembre 2020. En échange de services rendus ? La question peut dorénavant être posée, d’autant plus que cet apport personnel du président du directoire du groupe à un stade particulièrement précoce de la campagne n’a selon toute vraisemblance pas été la seule contribution du conglomérat au financement de celle-ci.
Les liens entre les filiales chinoises et les voyages d’un certain Alexandre Benalla ont-ils été volontairement passés sous silence depuis plusieurs années ? Il apparaît en toutes circonstances que quelques mois avant son sauvetage par l’Etat, le groupe recrutait au poste de directeur général un autre « grand donateur » du mouvement En Marche, apparaissant sur nos listes, Louis-Roch Burgard, contributeur au maximum du plafond légal à la campagne de M. Macron.
Seules les personnes ayant donné plus de 1000 euros sont ici répertoriées. Deux mois avant le meeting de la mutualité qui lancerait officiellement le mouvement, 2450 autres, la quasi-totalité vivant dans les beaux quartiers parisiens, avaient déjà donné au candidat. Nous avons décidé à ce stade de ne pas rendre publique leur identité. Parmi eux, outre le père de M. Emelien, quatre Trogneux, un certain Gérard Dargnat – père de Christian Dargnat, ponte de la BNP et véritable organisateur du financement de la campagne d’Emmanuel Macron – mais aussi une multiplicité d’autres parents de très proches du candidat, servant de paravents à des dons qui autrement auraient pu se révéler gênants ou illégaux.
La liste infinie de réseaux enchevêtrés donne une idée de l’importance que cet appui initial a pu représenter. Certains donateurs semblent ainsi avoir été récompensés de façon modeste bien que décisive. Ainsi de Gaël Duval, nommé au Conseil national du numérique après avoir donné 7500 euros. Des noms inconnus comme Olivier Pecoux montrent quant à eux l’emprise de la banque, et en particulier d’une banque, sur l’alors naissant candidat: directeur général de Rothschild, il accompagne au sommet de cette liste son associé gérant Brice Lemmomier ainsi que deux des enfants de David de Rothschild, Alexandre et Louise, aux côtés de certain des avocats d’affaires les plus sulfureux du pays, comme Jean Reinhart, ainsi qu’une pelletée de banquiers d’affaires et de spécialistes de fusions acquisitions.
97 000 autres personnes ont rejoint ces 50 premiers donateurs dans les mois qui suivraient. Parmi elles, 800 seulement apportèrent le quart des fonds de la campagne et permirent, avec des aides plus indirectes, dont celle d’Unibail – qui offrirait des rabais sur les meetings, Porte de Versailles notamment, grâce à l’entregent d’un certain Benjamin Griveaux, qui y avait opportunément pantouflé après avoir, avec Gabriel Attal, Jérôme Salomon et Olivier Véran, utilisé les moyens du ministère de la santé, au sein du cabinet de Marisol Touraine, pour aider le futur candidat tandis que partout les coupes en ce ministère affleuraient – l’élection d’Emmanuel Macron. Alors que Paris intramuros ne représente que 4% de la population Française, la moitié des fonds de cette campagne auront été apportés par des personnes y ayant leur domicile – dont la moitié dans ses plus beaux arrondissements – l’autre grande majorité provenant de levées de fond menées auprès d’expatriés et de membres de l’élite financière à l’étranger.
Bien que quelques journalistes aient eu accès à ces informations – notamment La Lettre A qui a fait l’objet d’une procédure judiciaire enclenchée par le parti En Marche pour en avoir rendu publiques quelques bribes – et que la liste complète de donateurs a fait l’objet d’un traitement par le CNCCFP, ces noms n’ont jamais été rendus publics.
Ils offrent pourtant à l’ensemble des journalistes, citoyens et chercheurs de ce pays une ressource essentielle pour comprendre, analyser et décortiquer le premier cercle financier et politique ayant enfanté dans le secret la candidature du futur Président de la République, des mois avant que les français n’en soient informés.
ALAZARD | Philippe |
ALLART | Jean-François |
AYTON | Véronique |
BARIL | Laurent |
BOUNOURE | Denis |
BOUTONNAT | Dominique |
BRET | Arnaud |
BURGARD | Louis-Roch |
CHARDOILLET | Hélène |
CHARLIN | Guillaume |
CONSTANZA | Jean-Louis et Anne-Laure |
CRAQUELIN | Marc |
D’ANGELIN | Cécile et Benoit |
D’HALLEWIN | Bernard |
D’HALLEWIN | Bernard |
DARGNAT | Gérard |
DAUTRESME | David |
DAVID | Gilles |
DE BUFFEVENT | Stéphanie |
DE MONT-MARIN | Cyril |
DE ROTHSCHILD | Louise |
DE ROTHSCHILD | Alexandre |
DMITRIEFF | Nicolas |
DUVAL | Gaël |
EMELIEN | Jean-Pascal |
FALLER | Denis |
FARGEON | Sylvain |
FLEUROT | Olivier |
GALLIENNE | Ian |
GENDRY | Luce |
GERBI | Arthur |
GIOVANSILI | Florence et Frédéric |
GIQUELLO | Alexandre |
GROYER | Sébastien |
JAIS | Patrick |
KOBAR | Ibrahima |
LARUE | Fabrice |
LE MENESTREL | Didier |
LEMONNIER | Brice |
LOY | Marc |
MAROIS | Jean-Pierre |
MASSET | Astrid |
MASSIERA | Alain |
MIQUEL | François |
NOTAT | Nicole |
PECOUX | Olivier |
REINHART | Jean |
RIAL | Jean-François |
WAHNICH | Gilbert |
Sources : https://aurores.org/macron