VICTOIRE

par Dionysos ANDRONIS

A propos de : Siege, un ouvrage de James MASON.

Il y a longtemps que nous voulions lire l’essai pas encore traduit en français, écrit par un grand admirateur de Charles Manson. Nous avions lu des articles sur cet essai dans deux ouvrages italiens qui vous seront révélés pendant la lecture. Avant de commencer la présentation nous aimerions vous dire que cet essai est en ligne pour tout le monde et c’est comme cela que nous l’avons lu, même si nous n’aimons pas vraiment ce genre de lecture online.

La première édition américaine a été faite par Michael Moynihan, ex Président de l’Eglise de Satan à San Francisco, par sa maison ancienne Storm Books en 1993. La deuxième édition a été faite par Ryan Schuster et sa maison morte aujourd’hui Black Sun Publications en 2003. Finalement, nous avons lu la troisième version publiée par Iron March en 2015. C’est cette dernière qui est en ligne et nous l’avons préféré puisqu’avec cette dernière la numérotation des pages n’est pas effacée.

James Mason est un admirateur de l’Order dirigé par David Lane, incarcéré pour son action terroriste et mort en prison en 2007. Ce dernier a été le modèle pour l’organisation de sa propre organisation terroriste Atomwaffen Division (« Division d’armes nucléaires »). Dans ce livre, il n’y a pas de référence à cette dernière organisation puisque la première édition a été faite longtemps avant sa création.

James Nolan Mason (son nom complet) est né en 1953 à Chillicothe dans le Montana. Très jeune à la fin des années 60 il devient supporteur de l’American Nazi Party de Lincoln-Rockwell. Cet ouvrage Siege (sans accent en anglais, c’est en fait un terme allemand, le cri de la SS qui veut dire « victoire ») est en vérité une anthologie d’articles rédigés pour la revue homonyme de la même organisation entre 1980-1986.

Nous avions eu l’honneur de lire cet ouvrage simultanément comme livre-audio récité par l’américain Alex Linder, l’éditeur du site Vanguard News Network et aussi de Kirksville Today. C’est ce dernier qui a accueilli nos articles traduits en anglais ces derniers mois !

Mason nous incite à la Révolution mais, puisque nous avons été très déçus par les indications gauchistes du passé lointain de ce terme mal interprété par tous les « politiciens« , nous avons été du coup enthousiasmés par l’imagination radicale de Mason qui sous-entend que cette nouvelle révolution aujourd’hui aura comme modèle d’action Charles Manson. Ainsi, nous allons réorganiser la renaissance de la race blanche et cette dernière sera « free of alien genes » (sans métissage avec des gènes étrangers).

Cet ouvrage est en même temps révisionniste puisque Mason évoque à la page 139 « les pleurnichards des camps de concentration » et de son « mensonge à six millions de victimes » (op.cit. page 139, traduit par nous). Un peu plus loin il nous raconte « pourquoi Hitler a gagné » (p. 192) et expose ses arguments dans « pourquoi notre monde blanc est devenu noir » (p.194) puisqu’il soutient les « alien interests« , les ‘intérêts des étrangers » (p.198). Les gouvernements qui ont succédé l’un à l’autre depuis 1945 ont « détruit la vie antérieure blanche‘ (p. 235). Ils ont soutenu la « niggerization« , qui est sûrement un néologisme inventé par Mason ou ses acolytes. « Manson avait vu la menace » (p.202). Comme preuve il nous avance l’argument que « la plupart des crimes sont commis par des noirs » (p.215).

Michael Moynihan, le chanteur du groupe « Blood Axis » fut le premier éditeur de cet ouvrage et il pense que « Mason ne pourrait pas moins se soucier de ce que pense le citoyen moyen. A présent, il attend patiemment le jour où la société en entier dont la plus grande partie des gens dépend, en plus de toute la civilisation présente sur la planète, s’écroule dans le chaos et la destruction » (dans Day of blood de Max Ribaric, France, 2012, éditions Camion Noir, page 112)(https://metainfos.com/2021/01/26/blood-axis-une-musique-de-race/).

Mason est le premier à mettre en avant partout dans son ouvrage Charles Manson comme meneur de la nouvelle révolution puisqu' »il y a un grand philosophe et leader parmi nous et actif encore aujourd’hui ainsi qu’il l’a été pendant plus de dix huit ans [à notre avis, cet article a été rédigé en 1986 et puis repris dans la première et la deuxième édition de « Siege »], avec un nom et une réputation mondialement connus et une pensée qui lui est propre, bien que peu compacte, de dimension analogue – sinon supérieure – à celles de tous les groupes de la droite radicale réunis » ….

Je suis ici en train de vous parler de Charles Manson » (in As wolves among sheeps de Max Ribaric et Davide Maspero, éditions Camion Noir, page 722, France, 2014).