les vaccins de la peur

Par Jordi GARRIGA

Le monothème de ces derniers jours dans tous les médias, c’est le vaccin. Ou plutôt les vaccins. Je pense que je n’ai jamais vu une telle diligence et une telle variété de remèdes pour la vaccination contre un virus. Il est également vrai que la situation est totalement inédite, sans précédent, et il faut agir immédiatement… La nuée d’interprétations, de données et d’informations est telle que d’en parler apparaît épuisant mais demeure pourtant nécessaire et ce, afin que l’avenir ne nous prenne pas au dépourvu.

Le sérieux est nécessaire et nous ne pouvons pas rester avec ce qui serait le plus confortable pour nous comme une sorte de dénégation néo-politique par exemple: le virus est bien réel et les vaccins sont là pour arrêter la pandémie au plus vite. Tout le reste ne nous sert à rien, donc si vous pensez le contraire, vous n’avez pas besoin de continuer à lire, car je ne vais pas non plus chercher à vous convaincre …

En premier lieu, ce virus a été une anomalie mondiale, qui, même si elle pouvait être prédite, personne n’aurait pu dire où et quand. Le système économique actuel a besoin d’une croissance permanente et d’un flux constant de produits, de services, de personnes et d’argent. Si cette situation stagne, le monde étant totalement interconnecté, les effets de la crise n’attendront pas. Bien sûr, tout était déjà une bulle qui cherchait à éclater un jour ou l’autre mais pourquoi ? Parce que la planète ne peut pas supporter une telle croissance exponentielle. Les amateurs de la main invisible du marché sont convaincus que les technologies futures et les moyens de l’éviter seront trouvés, tout comme ils l’ont fait dans le passé mais là-dessus, ils se trompent assurément.

Le système économique est condamné par sa dynamique même, puisque les solutions sont toujours venues grâce à l’immense masse d’individus et à la diffusion technologique. Sérieusement, regardez tous les objets et meubles de votre maison: ils impliquent des milliers de connaissances et des millions de performances inimaginables, il y a seulement 500 ans et 500 ans d’existence sur la planète, ce n’est rien !

La théorie du «Great Reset» est très tentante: les millionnaires qui gouvernent le monde prépareraient un reset en diminuant la population et le virus, diffusé peut-être intentionnellement. D’accord, admettons mais … pourquoi alors les quarantaines, les fermetures, les mesures sanitaires, toutes ces restrictions qui vont à l’encontre du “grand marché”? Et maintenant les vaccins. Cela n’a aucun sens.

J’ose affirmer que les dirigeants mondiaux, y compris le gouvernement espagnol, ne savent pas vraiment quoi faire et ont vraiment peur. Les vaccins actuels en sont un exemple clair.

Voyons voir: selon l’OMS, « plus de 169 vaccins candidats contre le COVID-19 sont en cours de développement, dont 26 sont en phase d’essais sur l’homme ». Je ne sais pas quelle est le situation avec les autres maladies, mais il y a là toute une course à la santé qui se moque de la course aux armements. Cela ne semble pas le prélude à un génocide. Au contraire, cela ressemble à une course poursuite, à une fuite en avant complètement folle: trouvez le plus tôt possible quelque chose pour arrêter la pandémie afin de tout redémarrer, c’est-à-dire, oui, réinitialiser le plus tôt possible. Avec tous les risques que cela comporte, étant donné qu’il s’agit de vaccins diffusés à un stade très précoce, il y a bien le risque qu’ils causent des décès et des maladies graves, peut-être même chroniques.

Mais face à la perspective d’un effondrement général, de l’implosion d’une économie dont aucun leader mondial ne voudra en supporter les coûts, le fait de quelques milliers de morts ou de quelques mutilés de plus ne leur fait pas peur du tout. C’est acceptable et, s’il y avait un grand nombre de patients à cause d’un accident mortel, rien ne se passerait: pour cela nous avons déjà l’euthanasie, l’avortement et toute une idéologie qui transforme l’être humain en marchandise, mais bien sûr traité avec charité, cela va sans dire !