INEPTES, INAPTES : « PRINCES » OU CLOWNS PITOYABLES ?

Par Bernard PLOUVIER

En 2006, lorsque l’État fédéral tarda à venir au secours des sinistrés US de l’ouragan Katrina, un journaliste accola le néologisme d’ « Ineptocracy »au gouvernement de George W. Bush – qui, en comparaison de son lamentable successeur le démagogue Obama, est passé ensuite pour un gestionnaire rigoureux des Finances US, même si sa politique étrangère, orientée par les néo-conservateurs sionistes, fut désastreuse. Donald Trump fit infiniment mieux, mais il fut balayé, en 2020, par des élections truquées.  

David Remer, journaliste et sujet de Sa Gracieuse Majesté britannique, a repris le terme d’ « Ineptocracy », en 2012, pour qualifier le spectacle pitoyable de la vie politique et administrative française. Depuis lors, rien n’a changé. Et l’on pourrait affirmer, sans encourir le risque d’être taxé de méchanceté, qu’il en va ainsi depuis 1981, c’est-à-dire lorsque la France – Mitterrand régnant ou faisant semblant – a été intégrée aux fééries de l’économie globale et de la mondialisation des vies politique et pseudo-culturelle.

Le néologisme Ineptocracy est une chimère grammaticale (l’adjectif anglais « Inept » étant accolé au verbe grec antique utilisé pour signifier l’art de commander : « kratein »). Au plan sémantique, sont interchangeables en langue française les adjectifs inapte et inepte, pour l’excellente raison que nos « princes » sont à la fois l’un et l’autre… et ceci est fort logique.

Que nos élus et nos agents de la haute administration – en France, nos merveilleux Énarques et Maîtres Maçons du Grand-Orient – se révèlent parfaitement inexperts à diriger la répression de la délinquance et de la criminalité n’étonnera personne, puisqu’ils ont ordre d’accepter une immigration islamique de masse, brutale, inculte, pratiquant avec virtuosité trafics de drogues et d’armes, vols et rackets, assassinats pour cause religieuse et règlement de comptes entre bandes rivales, enfin viols, coups et blessures, prostitution organisée, en plus de l’expression la plus ordurière d’un racisme quotidiennement exprimé et du vandalisme imbécile.

Si l’on en doute, il suffit d’étudier ce qui se passe à Nantes ou à Brest, à Roubaix ou à Saint-Étienne, dans les banlieues de Rouen, Toulouse, Lyon, Marseille et, bien sûr, dans les zones situées au Nord et à l’Est de Paris. 2 000 cités ou quartiers de « non-droit », c’est le triste bilan de nos inaptes-ineptes nationaux.

Qu’élus, économistes, experts ès n’importe quelle spécialité, s’avèrent incapables de gérer l’Économie, la Sécurité intérieure ou la Santé du pays au mieux des intérêts de la Nation, ne peut surprendre que les niais. Ils ne dirigent rien, recevant leurs ordres par des circuits complexes, de telle façon que le chef théorique de l’État ignore parfois jusqu’à l’identité des véritables décideurs. Il en va de même dans pratiquement tous les gouvernements de l’Union des Économies Européennes, à l’exception de l’Allemagne, de la Tchéquie et de la Hongrie, où persiste une forte tradition patriotique.

Élus et hauts-fonctionnaires ne sont guère utiles aux intérêts des Nations. Cela n’est que trop vérifié : corruption omniprésente ; influence des sectes maçonniques et des lobbies opposés islamique tout aussi bien que juif ; détournement d’argent public en faveur de sociétés privées et d’organisations non-gouvernementales aux finances opaques ; quasi impunité (sauf règlement de comptes personnels ou politiques) des banksters et des chefs d’entreprises malhonnêtes, des élus et des hauts-fonctionnaires peu délicats dans leur gestion ; lâche complicité de l’immigration-invasion mahométane, le tout par absolue soumission, admirablement rétribuée, cela va sans dire, au seul vrai Pouvoir de notre époque : l’Économique, l’Argent-roi.

À quoi sert de ruminer la définition des dictionnaires anglo-américains du mot Ineptocracy, soit : le gouvernement des moins capables, des incompétents notoires, élus par une majorité de minables, puisque le système mis en place dans les années 1980 et suivantes exige en tout pays d’économie globale la simple obéissance des pseudo-chefs d’État et de gouvernement aux ukases des patrons de l’hyper-business.

La conclusion s’impose d’elle-même. Les nations du bloc globalo-mondialiste ne peuvent rien attendre du résultat d’élections, systématiquement faussées par le matraquage médiatique, par les énormes quantités d’unités de compte octroyées pour le financement de tous les partis dits de gouvernement, voire par d’authentiques manipulations de résultats… Nos bons maîtres laissent à l’électorat la joie de mettre aux apparences du Pouvoir le pantin à la mode du jour. Et la loi du nombre – démocratie oblige – fait le reste ! L’élection présidentielle américaine de la triste année 2020 a en outre démontré que l’antique tradition du trucage des votes – Périclès y excellait – était toujours possible dans un monde informatisé.

En conséquence, si les nations exploitées par le système globalo-mondialiste veulent sortir de l’ineptie ambiante et de l’inaptitude des « chefs », elles doivent ou s’insurger – ce qui ne va jamais sans tuerie ni destruction effarante de biens – ou mettre en place, par la mobilisation d’une grande majorité d’électeurs, de véritables régimes populistes. L’étude de l’histoire offre des exemples que chacun est libre de méditer.

L’économie globale, pas plus que la mondialisation – soit l’américanisation – des vies politique et sous-culturelle ne sont des fatalités. Elles ne sont nullement des acquis définitifs de l’humanité. L’Europe, qui fut le continent civilisateur par excellence, peut et doit ressusciter, pour proposer à ses nations mieux que la soupe populacière, tiers-mondiste et féministe actuelle.