LA SÉRIE DE L’ÉTÉ : NIETZSCHE ET LE NAZISME 4/4 : bibliographie DÉTAILLÉE

Indications bibliographiques

T. W. Adorno (W. pour Wiesengrund, soit le nom d’un père juif haï, sans qu’Adorno ait rejeté sa judéité) : Essai sur Wagner, Gallimard, 1966

C. Baroni : Ce que Nietzsche a vraiment dit, Marabout Université, Verviers, 1975

G. Bianquis : Nietzsche devant ses contemporains, Éditions du Rocher, Monaco, 1959 (Geneviève Bianquis fut la grande traductrice de Nietzsche, hélas dépassée pour Volonté de Puissance, qu’elle a voulu traduire de façon littérale).

Archives de Geneviève Bianquis, traductrice.

R. Blunck : Frédéric Nietzsche, volume 1 : Enfance et jeunesse, Corréa, 1955 (texte de 1943)

P. Chassard : La philosophie de l’histoire dans la philosophie de Nietzsche, GRECE, 1975 Coll. : Nietzsche. 1892-1914, Éditions des Deux Mondes, 1997.

Le spinozisme de Nietzsche : la critique de la finalité.

J. Dyck : Gottfried Benn. Einführung in Leben und Werk, de Gruyter Verlag, Berlin, 2009

B. Favrit : Qui suis-je ? Nietzsche, Pardès, Puiseaux, 2002

Court et synthétique

É. Gaède : Nietzsche et Valéry. Essai sur la comédie de l’esprit, Gallimard, 1962

G. Goedert : Nietzsche, critique des valeurs chrétiennes. Souffrance et compassion, Éditions Beauchesne, 1977

S. Goyard-Fabre : Nietzsche et la question politique, Éditions Sirey, 1977

J. Granier : Nietzsche. Vie et vérité. Textes choisis, P.U.F., 1971

A. Hitler : Mein Kampf, Nouvelles Éditions Latines, 1934 (on rappelle, car peu d’historiens sérieux, patentés et diplômés semblent s’en souvenir, que cette traduction et la diffusion de ce livre ont été financées par la LICA, ancêtre de la LICRA, comme il ressort d’un article de Bernard Lecache paru dans la livraison du 5 septembre 1936 de son hebdomadaire Le Droit de vivre).

A. Hitler : Libres propos sur la guerre et la paix, 2 volumes, Flammarion, 1952

C. P. Janz : Nietzsche, 3 volumes, Gallimard, 1984-1985

A. Juranville : Physique de Nietzsche, Denoël/Gonthier, 1973

P. Lance : Au-delà de Nietzsche, L’Ère Nouvelle, 1992

G. Liébert : Nietzsche et la musique, P.U.F., 2000

L. Marcuse : Was Nietzsche a nazi ?, The American Mercury, décembre 1944, p. 737-740 (ne pas confondre le journaliste et critique d’art Ludwig avec le philosophe et sociologue communiste, prénommé Herbert)

A. Münster : Nietzsche et le nazisme, Éditions Kimé, 1995 (quelque peu léger, voire absurde)

F. Nietzsche : Premiers écrits. « Le monde te prend tel que tu te donnes », le cherche midi éditeur, 1994 (le texte utilisé est de 1862)

F. Nietzsche : La naissance de la tragédie, Gallimard, 1949 (texte de 1871)

F. Nietzsche : Sur l’avenir de nos établissements d’enseignement, Gallimard, 1973 (texte de 1872)

F. Nietzsche : Le livre du philosophe, Aubier-Flammarion, 1969 (textes de 1872 et 1873)

F. Nietzsche : Considérations inactuelles I-IV (ou intempestives, ou intemporelles), 2 volumes, Aubier-Montaigne, 1964-1966 (textes de 1873-1876)

F. Nietzsche : Aurore. Pensées sur les préjugés moraux, Folio, 1989 (texte de 1880)

F. Nietzsche : Le Gai savoir, Gallimard, 1950 (texte de 1882)

F. Nietzsche : Ainsi parlait Zarathoustra, Gallimard, 1947 (texte de 1882-85)

F. Nietzsche : Par-delà bien et mal. Prélude d’une philosophie de l’avenir, Gallimard, 1971 (texte de 1885-1886)

F. Nietzsche : Contribution à la généalogie de la morale, Union Générale d’éditions, 1974 (texte de 1887)

F. Nietzsche : Ecce Homo. Comment on devient ce qu’on est, Mercure de France, 1909 (texte de 1888)

F. Nietzsche : Le crépuscule des idoles ou comment on philosophe à coups de marteau et autres textes (dont L’Antéchrist et Le cas Wagner), Mercure de France, 1952 (Le crépuscule des idoles est l’ultime œuvre achevée de l’auteur, écrite en 1888 ; première édition française en 1899)

F. Nietzsche : La Volonté de Puissance, Éditions du Trident, 1989 (œuvre posthume, composée après la mort de Nietzsche par sa sœur et d’autres admirateurs à partir d’études, de fragments disjoints et d’aphorismes, datés de 1882 à janvier 1889, et publiée en 1901, augmentée en 1906 ; en 1886, Friedrich voulait ajouter en sous-titre : Essai d’une transmutation de toutes les valeurs)

Nouvelle Ecole, n°51, mars 2000

N. Palma : Nietzsche et le devenir du monde in Coll. : Nietzsche aujourd’hui ?, 2 volumes, Union Générale d’Éditions, 1973

H. F. Peters : Nietzsche et sa sœur Elisabeth, Mercure de France, 1978

B. Plouvier : Hitler. Une biographie médicale et politique, 6 volumes, Dualpha, 2007-2008

B. Plouvier : Le dérangement du monde ou des erreurs et des hommes, Dualpha, 2016

D. Raymond et Coll. : Nietzsche ou la grande santé, L’Harmattan, 1999

Pour les masochistes :

… le livre de Martin Heidegger : Nietzsche (2 volumes, parus chez Gallimard en 1971 ; première édition allemande de 1961) est une logorrhée verbeuse, insipide et absolument lamentable

Ont été également lus, sans grand profit pour la question ici traitée :

L. Andreas-Salomé : Nietzsche à travers ses œuvres, Grasset, 1932 (bienheureux Friedrich qui a échappé à une telle harpie)

A. Coutin : Nietzsche. L’Engadine est ma maison, Christian Pirot, 2004 (sympathique reportage poétique, mais qui n’apprend rien sur la pensée de Friedrich)

P. Garnier : Friedrich Nietzsche, Éditions Pierre Seghers, 2e édition de 1970

A. Kremer-Marietti : Thèmes et structures dans l’œuvre de Nietzsche, Lettres Modernes, 1957

H. Mann : Les pages immortelles de Nietzsche choisies et expliquées par Heinrich Mann, Corréa, 1948

Y. Quiniou : Nietzsche ou l’impossible immoralisme. Lecture matérialiste, Éditions Kimé, 1993

P. Valadier : Nietzsche et la critique du christianisme, Cerf, 1974 (qu’est-ce qu’un Jésuite est allé faire dans une telle galère ?)

P. Valadier : Nietzsche. Cruauté et noblesse du droit, Éditions Michalon, 1998

La suite prochaine de notre série de l’été : les maladies de Nietzsche et sa folie.