GRAND PANIQUEUR ET GRAND TROUILLARD

par Bernard PLOUVIER

Notre triste électorat franchouillard est tellement stupide que nous sommes toujours décalés du reste du monde.

Au début des années 1980, alors qu’aux USA, l’équipe de Ronald Reagan entreprenait victorieusement la lutte contre l’URSS, qui abandonna par KO, alors qu’en Grande-Bretagne la femme qui valait dix politiciens mâles ou ambigus relevait le pays effondré depuis sa « victoire » (à la Pyrrhus) de 1945, nous devions supporter la médiocrité d’un Mitterrand.

Avec Mitterrand, l’homme-lige de la finance cosmopolite, nous sommes entrés dans la féérie mondialiste et dans la triste réalité des transferts d’usines vers le Tiers-Monde, organisée par les maîtres de l’économie globale.

Quarante ans plus tard, on s’aperçoit que la surconsommation n’est parvenue qu’à faire des hédonistes de plus en plus gras et tellement mous qu’ils acceptent – les yeux ouverts, mais le cerveau fermé – l’invasion de notre sol, de notre patrie, par des millions d’extra-européens qui n’ont rien à y faire.

Alors que les Russes ont Poutine, l’homme de la résurrection de la grandeur de l’État, alors que les USA ont Trump, l’homme de la résurrection du quasi-plein emploi aux Etats-Unis, l’homme qui tente victorieusement de dégager l’économie américaine de la pieuvre chinoise, nous avons un jeune homme BCBG qui n’ose pas appliquer ses plans de réforme.

Ce jeune Président très émotif n’a pas digéré la panique qui fut sienne lorsqu’un défilé de « Gilets Jaunes » s’est dangereusement rapproché de son Palais de fonction, ni d’avoir dû se faire exfiltrer de salles de spectacles bien parisiennes, étant confronté à un remue-ménage.

Il se venge en mettant notre pays en cessation d’activité, pour une épidémie, réelle mais de mortalité faible et très fortement orientée vers ce que tout le monde connaît depuis la préhistoire : la sélection naturelle qui fait que les vieux meurent avant les jeunes… il faut croire que cette notion, bien banale, ne s’apprend pas à l’ENA ou dans les banques d’affaires.

Reagan était le « Grand Communicateur ». Nous avons le « Grand Paniqueur »… c’est peut-être tout ce que nous méritons !

Un de Gaulle, qui n’était ni un héros de guerre, ni un homme d’État, puisqu’il fut incapable de guérir les fractures françaises de la Seconde Guerre mondiale et de la décolonisation, ce de Gaulle, chef très imparfait, passe presque pour un demi-dieu lorsqu’on le compare aux nullités, aux trouillards qui se sont succédées de 1969 à nos jours.