LE COUP DE BALAI, UN MESSAGE ÉCOLOGISTE

par Franck BULEUX

Dans la nuit du 26 au 27 mars 2002 à 1 h 15, à l’Hôtel de ville de Nanterre, au terme d’une séance du conseil municipal présidée par la maire communiste Jacqueline Fraysse, un homme installé dans le public, Richard Durn, se lève et fait usage d’armes à feu préalablement dissimulées sous sa veste.

Il tire sur les élus, de toutes tendances, un à un, se déplaçant de pupitre en pupitre. Dans la fusillade, il tue huit élus et en blesse dix-neuf autres (dont quatorze grièvement), avant d’être maîtrisé par sept autres élus et un agent communal. Une fois maîtrisé, le tireur demande en hurlant « Tuez-moi ! ». C’est, pour lui, le temps d’en finir, la fin du monde !

Cet individu était politiquement inséré dans la société : il était un militant écologiste, ancien membre du PS avant de rejoindre les Verts. Il était également militant de la Ligue des droits de l’homme (il était trésorier de la Ligue des droits de l’homme de Nanterre depuis la fin de l’année 2001). Un progressiste, il n’y eut donc pas d’amalgame… Huit morts ! Imaginez huit morts ailleurs avec un ancien militaire comme auteur, éventuellement même ancien candidat, on n’ose pas y penser. Surtout avant des présidentielles…

Il est intéressant de constater que ce militant, avant de passer à l’acte, militait pour les Verts. En effet, EELV (Europe-Écologie-Les Verts) opte pour un positionnement résolument négatif de la société actuelle. Les militants de l’écologie politique sont plus proches des théories millénaristes de la fin des temps que d’une société vitaliste. Le discours écologique est un discours pessimiste : d’ailleurs, il y a trop de monde sur la Terre, affirment-ils péremptoirement sans choquer d’ailleurs quiconque. Je vous rappelle tout de même que s’il y a trop de monde, c’est qu’il faut trouver des solutions pour en supprimer. Simple règle de calcul, la méthode importe peu. Il y a bien le malthusianisme mais c’est une solution à long terme.

Ainsi, les thèses défendues par l’égérie du dérèglement climatique, l’adolescente suédoise Greta Thunberg qui fait le tour du monde (aux frais de qui ?) sur le thème suivant : « Pourquoi devrions-nous étudier pour un futur qui n’existera bientôt plus, alors que personne ne fait rien pour le sauver ? » devraient nous interroger. C’est à partir de cette diatribe que notre mineure d’Europe du nord sécha l’école dès 2018. Effectivement, le chœur des écologistes se préoccupe plus de la fin des temps, de la fin du monde que des fins de mois difficiles. Le climat avant le social !

Cet aspect est l’apanage de ce type de mouvement, qui leurre un électorat, notamment jeune, pensant qu’il représente un mouvement ouvert, pacifique, en un mot, cool… C’est tout l’inverse, le mouvement écologique actuel, celui qui est manipulé par la gauche et l’extrême gauche, refuse notre système de société. L’aboutissement de cette pensée nihiliste de fin des temps n’est pas une hypothèse joyeuse.

Souvenez-vous des opérations de l’organisation internationale « pacifique » Greenpeace au cœur des centrales nucléaires, y compris –et surtout- en France. Depuis 10 ans, cette stratégie a un sens, celle de la catastrophe nucléaire. Car si ces faits délictueux (pénétrations non autorisés dans des lieux privés et mise en danger de la vie d’autrui) ont toujours été stoppés à temps par nos forces de l’ordre, le but n’en est pas moins clair, celui de créer une catastrophe mortelle au cœur d’un site, et par voie de conséquence, d’obtenir la fin de l’énergie nucléaire en France pour nous rendre dépendant, encore plus encore, de puissances étrangères.

Le mouvement écologique est un mouvement mortifère. Il dénonce la haine lorsqu’elle n’existe pas, pratiquant l’amalgame lorsqu’il s’agit de ses adversaires politiques alors qu’il représente le véritable danger politique en ce début de siècle.

Se servir de Lubrizol pour conquérir des mairies, se servir des dysfonctionnements industriels (causés par qui ?) pour plonger la France dans la pénombre, c’est le but ultime des dirigeants de ces types de mouvements.

Le mouvement Vegan, pseudopode du mouvement Vert, nous montre, s’il en était besoin, du peu d’intérêt que portent ces individus à l’humain, forme avariée -pour eux- des êtres vivants.

Commencer ce billet d’humeur par l’affaire Durn n’avait rien d’anodin. Il pensait probablement que la planète avait besoin d’un bon coup de balai ! Et qu’un bon « conseil démocratique de quartier » aurait plus de sens qu’un conseil municipal…