Michel LHOMME
L’attaque de deux mosquées à Christchurch, une ville de l’est de la Nouvelle-Zélande, a entraîné la mort de 49 personnes, faisant des dizaines de blessés graves. Le terroriste, tenant une caméra sur la tête et diffusant en direct l’attaque sur Facebook, s’est précipité à la mosquée Al-Noor avec une arme à feu, puis s’est enfui dans les rues en continuant de tirer sur les passants.
La diffusion en direct s’est arrêtée à quelques rues de là. Quelques minutes plus tard, une autre mosquée, celle de Linwood, a été la cible d’une autre attaque. La plupart des victimes ont néanmoins été signalées lors de la première attaque.
Les autorités locales ont annoncé que moins d’une heure après l’attaque, le principal suspect, un Australien âgé de 28 ans, avait été arrêté et que trois autres avaient également fait l’objet d’une enquête. Un des suspects a été remis en liberté à l’issue des enquêtes préliminaires.
On ignore si les assaillants des deux mosquées étaient les mêmes ou si cinq assaillants étaient impliqués. L’un des terroristes a réussi à s’échapper du pays quelques heures après vendredi midi. Le cinquième attaquant a fui en Israël avec l’aide de collaborateurs inconnus. Aucune réaction officielle n’a encore été faite par Tel-Aviv ou les autorités locales sur la question. Mais cette fuite vers Israël ne peut laisser indifférente. (https://intellectualobserver.com/the-fifth-suspect-of-christchurch-shootings-has-defected-to-israel/) On aurait pu croire en effet que le suspect se réfugierait au Vatican ou dans un monastère trappiste ou chez quelques intégristes mais non, Tel Aviv pour faire sans doute son Alya localement !
Bien que le principal suspect se soit présenté devant le tribunal le lendemain de l’attaque terroriste, les autorités locales n’ont fait aucune remarque au sujet de son ou ses partenaire (s) dans cet acte brutal.
La distance qui sépare les deux mosquées semble montrer que le terroriste n’avait aucune chance de se rendre à la deuxième mosquée s’il était seul. Il y a donc bien des complices mais surtout, l’opération semble militarisée et collective. En outre, compte tenu du fait que l’attaque était de nature terroriste, comme l’a affirmé le Premier ministre néo-zélandais, l’implication d’autres personnes ou d’autres pays semble hautement probable.
Le manifeste de Brenton Tarrant après lecture paraît une sorte de copier-coller de toute la panoplie super warrior du « suprémaciste Blanc ». Ce n’est donc ni un manifeste, ni un pamphlet mais une sorte de compilation comme en font régulièrement les rapporteurs des services secrets étrangers en particulier le Mossad. Nous avons donc ici un australien qui va en Nouvelle-Zélande pour tuer des Musulmans au nom de la France, après y avoir passé quelques journées de vacances, curieux parcours, curieux carnet de voyage ????