Michel LHOMME
Après avoir tiré au hasard sur la foule, apparemment avec un revolver, un peu avant 20h, près du marché de Noël de Strasbourg, le suspect été blessé par des soldats de la force Sentinelle. Chérif Chekatt a échappé deux fois aux recherches, et s’est enfui dans un mystérieux taxi qui a confirmé que l’homme était blessé. Il a alors disparu dans la nature. Il est actuellement le musulman à abattre.
Ce qu’on sait de Chérif Chekatt
On notera que la plupart des médias ne parlent que de C.C, langage des potes afin de dissimuler sans honte l’origine nord-africaine de l’individu qu’un agent de la DGSI a même qualifié de « client » lors d’un entretien sur France 24, ce mardi 12 décembre dans l’après midi. Chekatt est né à Strasbourg le 4 février 1989. Il a 29 ans et habite dans un immeuble populaire de Strasbourg, cité du Hohberg à Koenigshoffen, où l’on compte 13 noms à consonance arabe sur 31 à son adresse, et qui semble être connu pour être un repère d’islamistes bref de purs gens de chez nous et fiers laïcards barbus. Il est bien fiché S pour « radicalisation », un terme qui désigne les personnes qui veulent appliquer à la lettre les ordres du coran, le plus politique étant d’islamiser l’ensemble de la planète par ordre d’Allah. La marque noire au milieu de son front (voir photo) confirme cela car elle apparaît lorsqu’on pose le front sur le tapis de prière pendant de longues années et avec fanatisme dogmatique. Nous ne reviendrons pas sur le portrait de l’individu fait par Castagnette, le Ministre de l’Intérieur sauf pour préciser que Cherif avait été condamné en 2011 à deux ans de prison, dont six mois fermes, pour avoir agressé et blessé au visage un adolescent de 16 ans en le frappant avec un tesson de bouteille lors d’une rixe au centre commercial des Halles à Strasbourg. Il est donc délinquant depuis son plus jeune âge, pur produit du système éducatif de la tolérance de Blanquer. Son casier judiciaire a 27 mentions pour des délits commis en France, en Allemagne et en Suisse. Il était suivi « à bas bruit » pour prosélytisme islamique en prison, mais il n’aurait pas cherché à aller combattre en Syrie. Après l’attentat, Chérif Chekatt a tiré sur deux motards de la Police nationale en circulation après être descendu d’un mystérieux taxi dont on n’a vu aucun témoignage. (https://www.lemonde.fr/police-justice/live/2018/12/12/fusillade-a-strasbourg-en-direct-trois-morts-la-france-en-urgence-attentat_5396194_1653578.html)
Nous noterons donc qu’une fois de plus le nom de l’assassin ne fut pas diffusés alors qu’on le recherche, que tous les journalopes sur les plateaux évitent de prononcer le mot « islam » ou « islamique » comme si l’interprétation politico-religieuse d’un geste des musulmans était tabou. Après tout si la société française se radicalise pourquoi les musulmans n’auraient-ils pas le droit aussi d’être fiers d’eux-mêmes et de se penser radicaux ? Les médias officiels s’insurgent maintenant contre les thèses complotistes preuve qu’ils sont plus que jamais coupés du pays réel qui ne les croit plus et les regarde de moins en moins. Les merdias officiels participent ostensiblement maintenant à creuser un peu plus le fossé entre les élites auto-proclamées et les gens « d’en bas », avec forcément des conséquences à l’avenir, dont les Gilets Jaunes en réalité ne sont sans doute que les prémices.
Au lendemain des annonces de Macron qui ont à peine éteint la colère des Gilets jaunes qui prévoyaient, certes divisés, un acte V dans les rues de Paris samedi et alors que la gronde lycéenne se répand et que la cote de popularité du Président continue de descendre, un attentat terroriste qui secoue la France et la ville alsacienne mais surtout européenne de Strasbourg, cela semble effectivement du pain béni pour le pouvoir (mais Allah est grand et pense à tout !). Pour les esprits trop imaginatifs ce serait alors un coup monté de toutes pièces pour dissiper une contestation devenue hors contrôle. Cherif serait alors bien notre Sheriff, le mauvais immigré jouant le rôle de sauveur, notre petit roi mage de Noël.
Reste qu’au lendemain de cet attentat, le flou a perduré toute la journée sur les circonstances exactes de la « fusillade » avec même une rivalité ouverte entre procureurs celui de Strasbourg et celui de la lutte anti-terroriste à Paris. A l’inverse, des informations plus précises circulaient sur les médias étrangers (El Pais en Espagne et des sites internets radicaux israéliens). Ce qui surprend le plus par comparaison avec les médias français pourtant plus proches normalement de la source de l’info c’est que des éléments confidentiels relatifs à l’auteur présumé de cet attentat terroriste ont été divulgués à l’extérieur soit sur des comptes anonymes ou pire sur un site lié à un service de renseignement israélien comme le site IntelliTimes (https://twitter.com/IntelliTimes) très tôt dans la soirée d’hier, exactement mardi soir, à 22h51 (soit trois heures seulement après les faits et alors que les autorités françaises nageaient complètement dans la choucroute strasbourgeoise). Bien avant la presse officielle française, le site sioniste Dreuz (https://www.dreuz.info/2018/12/12/ce-quon-lon-sait-de-cherif-chekatt-le-suspect-de-lattentat-de-strasbourg/) était lui-aussi en mesure de publier une photo et l’identité du tueur présumé. Une question peut alors se poser : ce site est-il directement rattaché à Castagnette ou aux commanditaires ou sont-ils les mêmes ?
Nonobstant, à 8 h 42 ce matin, sur un plateau télévision, la Ministre de la Justice Nicole Belloubet n’avait plus peur cette fois-ci de l’amalgame en demandant aux gilets jaunes de cesser tous les blocages après l’attaque de Strasbourg. Le préfet du Bas-Rhin interdisait dans la foulée toute manifestation lycéenne alors que précisément une manifestation très violente avait secoué et rompu la veille les grilles d’un lycée de Strasbourg. En sus, une lettre officielle du syndicat de police sur les pressions exercées sur les fonctionnaires de police pour la mise en pratique de gardes à vue sans justification et le conseil de charger sans pitié sur les manifestants afin de tuer dans l’œuf le mouvement des gilets jaunes (https://france-police.org/2018/12/11/france-police-policiers-en-colere-saisit-madame-la-garde-des-sceaux-suite-aux-pressions-subies-par-certains-officiers-de-police-judiciaire-samedi-lors-de-la-manifestation-des-gilets-jaunes/).
Avouons que cela fait tout de même beaucoup et qu’il nous faudrait peut-être relire à la fois les Mains sales de Jean-Paul Sartre ou La Stratégie du choc de Naomi Klein : « Toute stratégie visant à exploiter une brèche, ouverte par un choc traumatique, mise lourdement sur l’élément de surprise. Par définition, l’état de choc est un moment marqué par un fort décalage entre les événements qui se précipitent et l’information dont on dispose pour les expliquer ». Soit exactement le moment que nous vivons en France comme révolution colorée et pays d’une attaque terroriste au calendrier décidément bien calé.
#strasbourg : L'intervention de Xavier Raufer provoque un malaise sur Cnews pic.twitter.com/YhNctKldrp
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) December 13, 2018