LA TOUTE-PUISSANCE DE LA DESINFORMATION

Par Bernard PLOUVIER

Si l’année 2022 est le millésime le plus voyant des surprises électorales, du métissage des assemblées politiciennes et des gouvernements en Europe, du danger de guerres intercontinentales, de la généralisation de la dinguerie d’un réchauffement climatique « dû à l’activité humaine », c’est que l’on assiste au triomphe de la désinformation mondiale quasi-instantanée.

Certes, l’on n’a pas attendu le Net pour mondialiser les gros mensonges, mais autrefois, cela prenait des siècles ou au moins des années.

NERON

Il aura fallu la conjonction de la haine de patriciens fortunés (tels messieurs Tacite et Suétone) et de celle des proto-chrétiens pour faire passer pour un monstre – et le premier Ante-Anti-Christ – l’Imperator et Princeps Senatus Néron, excellent administrateur qui dut réprimer une ou deux tentatives de putsch, mais n’a pas plus bouté le feu à une partie de Rome qu’il n’en a fait porter la responsabilité sur les chrétiens, même s’il était quelque peu un histrion à la vie privée chaotique, comme l’ont été tant de puissants depuis la plus haute Antiquité – ce brave David, roi de Judée, n’était pas non plus irréprochable, comme les sieurs Abraham Lincoln – probablement vérolé depuis ses vingt ans – ou Thomas Woodrow Wilson, le soi-disant « archange de la paix » et viveur fastueux de 1918-19 ! 

ABRAHAM LINCOLN

La Grande Guerre fut l’occasion d’un « bourrage de crânes » – les observateurs stupéfaits inventèrent l’expression à cette occasion – étendu à la quasi-totalité des populations alphabétisées, qui surpassa toutes les campagnes de mensonges et de calomnies des temps passés.

Les années 1930-45 furent l’occasion de campagnes ahurissantes prosoviétiques, antinipponnes et germanophobes, organisées par une presse fort typée, très argentée grâce à de généreux sponsors.

Les historiens suivirent le mouvement, au point que toute l’histoire du XXe siècle est entièrement à réécrire, pour tenter d’apporter un peu d’honnêteté rien que dans la présentation des faits réels… quant à la « vérité historique » – soit la vérité psychologique des grands, moyens et petits acteurs de l’époque -, elle ne pourra être entrevue que dans quelques siècles et, bien évidemment, de façon sommaire, dégageant encore quelques relents des mensonges et calomnies déversées par des professionnels de l’ordure.

En comparaison, nous sommes des privilégiés : nous assistons en direct, et pour la première fois dans l’histoire du soi-disant « chef d’œuvre de la création », à une expérience de mondialisation de la désinformation et son immédiate traduction en actes, par des populations de moutons, dont certains s’avèrent enragés – tels nos gentils écolo-crétins de France qui viennent de rosser plusieurs dizaines de membres des « forces de l’ordre » au nom de l’urgence qu’il y aurait à réduire les émissions de CO² ! 

ECOLO !

Guerres, émeutes, immigration-invasion, tout cela est la conséquence du plan immonde issu de la Volonté de Puissance – pas sûr que Nietzsche, qui n’était pas un amoureux du fric, aurait apprécié – de multimilliardaires en $ qui s’ennuient, fortune faite, et qui confondent la notion de toute-puissance économico-politique, avec la complicité des pantins hyper-payés des media, avec la pure Joie de nuire à autrui.

Cette collusion mafieuse n’a en soi rien de nouveau. Aux XIXe et XXe siècles, leurs prédécesseurs Rothschild, Sassoon, Morgan, Rockefeller etc. fomentaient la guerre un peu partout sur la planète pour booster leur fortune. Simplement, tout de nos jours va plus vite, car les super-puissants savent qu’ils peuvent compter sur un allié qui durera autant que l’humanité : la connerie humaine – si l’on préfère : l’esprit moutonnier, que les sociologues nomment « suivisme » et que Rabelais (prêtre et médecin) avait mis en scène dans l’épisode des « moutons de Panurge ».