Par Bernard PLOUVIER
Génial Président-Dictateur-Général surprend toujours son public. On croit venu le temps du retour vers la Macronnerie-version 2020-2022, mais voilà qu’à force de jouer au sale gosse mal élevé, son mouvement passe en Marche arrière : il nous ramène aux temps de la IIIe Ripoublique, un régime abject de sectarisme et d’une pourriture défiant toute concurrence dans notre histoire moderne.
En ce calamiteux juin, et dès ce jour de non-victoire électorale, notre Hercule de foire va être contraint de nouer de petites alliances pour obtenir son Parlement de godillots, prêts à voter tout et n’importe quoi, pourvu que tombent les menus profits du régime.
Refusant de traiter avec Jojo la Merluche – on peut le comprendre, encore qu’entre l’expression verbale celui qui « veut emm… les Français » et le rictus haineux du vieux gaucho, il y ait communion, sinon de pensée (ce serait leur donner trop d’importance), du moins de gouaille -, le jeune (enfin de moins en moins : ses pattes d’oie latéro-oculaires devraient intéresser un esthéticien ou un injecteur de Botox) Emmanuel va devoir expédier divers chasseurs-de-têtes pour détecter le député à petit charisme, capable de rameuter 10 députés à tout moment.
Avec 2 ou 3 ministres-surprise, voilà l’homme de Dame Brigitte requinqué – stricto sensu -, car nous, les membres du vulgum pecus, allons devoir encore supporter CINQ longues années ses frasques, ses gamineries, ses foucades, ses effets d’annonce et son immobilisme…
Car en dehors d’avoir fait exploser la dette et l’immigration extra-européenne, d’avoir provoqué la colère du menu peuple – et de l’avoir sauvagement réprimée -, il n’a fait que déclarer la guerre à un virus qui s’en f… et développer l’hystérie de 30 à 40 millions de crétins qui ont cru en une nouvelle peste, au point de recourir à un vaccin dont on commence à penser – du côté des vrais savants, ce qui exclut nos médicastres de plateaux-télé – qu’il est peut-être bourré d’effets secondaires à moyen et long termes.
Quand on joue à l’apprenti-sorcier, il arrive que les retours soient rudes. En langage guerrier, ça s’appelle une arme-boomerang.
Mais notre fringant artiste va continuer à parader – l’on peut supposer que, fatigué de s’exposer aux coups-bas de la politicaille française, il va surtout se produire à l’étranger – ça nous fera des vacances !
En tous cas, parvenir à se faire réélire après un mandat, non pas nul comme celui d’un vulgaire Hollande, mais hyper-négatif, ce fut un exploit. N’avoir à grappiller que quelques « députés jouissant d’amis » au lieu de devoir partager l’exercice du pouvoir avec l’arsouille, il fallait le faire. Chapeau bas, l’artiste !
En tous cas, Descartes est définitivement mort : c’était l’imbécile qui proclamait que « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ». Sûrement pas dans la France globalo-mondialiste ; mais une question se pose : est-ce encore la France ?