par Dionysos ANDRONIS
A propos de :
1. Une vie de combat de Robert DUN, éditions Crève-Tabous, Saint Etienne (Forez), 2000, pp.498

2. Nietzsche Hyperboréen de Olivier MEYER, éditions du Lore, 2011, France, pp.76

Nous présentons ces deux ouvrages ensemble pour une très bonne raison : ils traitent tous les deux de Friedrich Nietzsche.
Robert Dun (né Maurice Martin 1920-2002) fait partie des auteurs paganistes et nous avons déjà présenté hier son roman Le Grand Suicide. (https://metainfos.com/2022/05/08/leglise-linfame/)

Une vie de combat est une compilation d’articles publiés dans diverses revues françaises entre 1972 et 1998 est d’une lecture agréable et tourne autour du patrimoine du Grand Nietzsche.

Nous allons focalisé notre attention sur ses mots pour l’Afrique du Sud afin de faire le parallélisme avec le reste du monde. » les bagarres entre zoulous et bantous en Afrique du Sud ne sont que les résurgences d’un problème omniprésent en Afrique. Il est aisé de qualifier ce tribalisme de folie. Mais, s’il persiste, c’est qu’il a ses raisons. Nous, blancs myopes et prétentieux, ne les voyons pas » (op.cit., page 322). Nous savons tous que le pays arc-en-ciel est détruit aujourd’hui par les meurtres commis par des noirs sud-africains voulant venger le passé glorieux de l’apartheid. Ces assassins noirs sont poussés à agir ainsi par les commandes de politiciens gauchistes comme Ramaphosa.

Mais c’est le moment de reproduire la deuxième phrase de Robert Dun sur l’Afrique du Sud : « Saint-Loup, alors qu’il revenait d’Afrique du Sud, je lui demandai un jour : « Ce sera le combat du dernier carré, peut-être tiendront-ils? » Il me répondit : « Détrompe-toi, ils sont fichus ils sont chrétiens à un degré impensable. Cela ne pardonne pas » (op.cit., page 427).

Mais l’intellectuel contemporain Olivier Meyer (né en 1973) avait publié l’ouvrage figurant en deuxième position au début de notre article et il voit comme guérison à tous les malheurs frappant l’Afrique du Sud et les autres pays la résurrection de Dionysos par Nietzsche qui avait opposé le le dieu ancien au « dieu » chrétien.

« Il incarne la destruction créatrice, idée que l’on retrouve aussi et surtout dans le Dionysos dieu guerrier, juché sur un char tiré par des panthères, armé d’un thyrse, et imposant sa culture de la vigne » (op.cit.page 32). Meyer nous suggère : « Devenir dionysiaque, devenir dur, devenir un surhomme » (op.cit., page 59).

Ainsi, nous vous invitons à lire tous les ouvrages de Nietzsche afin de restaurer la vie orgiaque de Dionysos mais attention, cette fois ci avec les gens qui en valent la peine dans leur esprit.
