L’EUROPE DE DEMAIN ? POUR UN VRAI CONTRAT SOCIAL

Par Bernard PLOUVIER

Depuis les écrits de messieurs Platon, Aristote, Cicéron, Ambroise le Milanais, Thomas d’Aquin, Thomas Hobbes et ceux qui les ont paraphrasés sans utilité, l’on sait que l’État tire sa justification des bienfaits attendus par les citoyens. On peut d’ailleurs affirmer que le couple efficacité-bienfaisance fut même l’unique raison historique du regroupement des clans en cités, puis en grands États.

Que les espérances aient souvent été déçues est une autre évidence historique. Les déceptions proviennent ou de la folie des princes ou de leur incapacité, l’une et l’autre résultant d’un défaut de surveillance des « bons peuples », abusés par de dangereux démagogues, d’habiles rhéteurs ou terrorisés par des voyous.

Un État ne fonctionne mal que du fait des mauvais choix des administrateurs. Mais un peuple a le sort qu’il mérite : gloire, prospérité, terreur ou inefficacité sont le résultat de l’élan créateur ou de la veulerie des citoyens.     

Est citoyen celui dont le travail fait tourner la machine économique, celui dont les impôts directs et indirects, dont les taxes successorales et les éventuelles amendes fournissent les moyens de financement de l’État, pour conserver et accroître le Bien commun.

A contrario, qui ne fait rien pour enrichir le Bien commun, qui ne travaille pas et, tout particulièrement qui détruit une partie du Bien commun ne doivent pas jouir du noble titre de citoyen.

Les droits élémentaires de tout citoyen, dans n’importe quel État dont le Bien-être de la Nation est la finalité, sont :

  • Le Droit à la sécurité intérieure et extérieure
  • Le Droit à une justice équitable, strictement identique pour tous les citoyens
  • Le Droit à la libre circulation sur l’ensemble du domaine commun, sauf à respecter les exigences de la sécurité
  • Le Droit d’exprimer son avis et d’opiner sur les grands thèmes de la vie en communauté et sur la gestion du Bien commun, en respectant bien  évidemment la bienséance et en ne calomniant personne
  • Le Droit de jouir pleinement et de façon sûre des biens acquis par un labeur honnête ou hérités d’ancêtres, eux-mêmes honnêtes travailleurs.

Les citoyens sont en droit d’espérer que les grands commis de l’État et les élus s’occupent en priorité du respect de ces droits fondamentaux, acquis dès 1689 en Grande-Bretagne, en 1783 aux USA, puis, avec plus ou moins de restrictions selon les régimes ultérieurs, à partir de 1789 en France… Mais cessons enfin de rabâcher la soi-disant Révolution des Droits de l’homme des années 1789-98, qui furent une époque de tueries, de spoliations et de guerres de conquête.

Or de nos jours, partout en Europe occidentale et scandinave, la sécurité est défaillante. Les dénis de justice croissent. On ne compte plus les victimes condamnées pour s’être défendues, puisqu’on en est venu à nier le principe de la légitime défense, ni les authentiques canailles et crapules acquittées ou condamnées à des peines dérisoires, avec une notion de « circonstances atténuantes » pour les voyous provenant de l’immigration extra-européenne. Les quartiers et cités de non-droit, où le citoyen de souche européenne n’a pas vraiment intérêt à mettre les pieds se multiplient, atteignant en France le nombre ahurissant de deux milliers.

De même, on ne compte plus les Français de souche européenne poursuivis en justice, voire condamnés pour avoir simplement énoncé des faits réels, mais jugés « politiquement incorrects ».

Les cambriolages, les occupations illégales d’habitations temporairement inoccupées par leur légitime propriétaire, les escroqueries, notamment par le piratage d’informations numériques, ont battu des records ces dernières années.

Enfin, l’on doit signaler l’omniprésence du racisme anti-Blanc, quasi-légalisé dans l’administration publique et les « relations humaines » des entreprises privées au titre du principe anti-démocratique de la « discrimination positive ».

Apparemment, tout cela n’émeut guère nos « doux princes », accaparés par des occupations électorales dont on pourrait les débarrasser en décrétant la non-rééligibilité des élus du bon peuple… après tout, « les cimetières sont peuplés de gens indispensables » (Clémenceau dixit) !

Il ne tient qu’à nous, Européens de souche, de limoger les mauvais gestionnaires, les apprentis-dictateurs et les corrompus. Il ne tient qu’à nous de décider un changement de Constitution, en effaçant les tares de la Ve République qui agonise dans la gabegie, la corruption et l’inefficacité.

En jetant un regard rétrospectif sur l’ahurissante bande de guignols qui nous ont dirigés – ou ont fait semblant – depuis 1969, nous pouvons raisonnablement estimer que nous méritons mieux.