MACRON-INSECURITE

Par Bernard PLOUVIER

À toute époque, le bon peuple de France, pressuré d’impôts, dépourvu d’une pleine liberté d’expression – et cela s’est nettement aggravé sous la Ve Ripoublique -, effaré des ukases de ses Princes rarement compétents – et la Ve est sur ce point absolument « stupéfiante » – ses doux princes abusant de la cocaïne -, affubla ses despotes de surnoms, rarement flatteurs, mais souvent justes.

Durant la IIIe Ripoublique, on a connu Loubet-Panama, car ce roué protégeait les parlementaires corrompus, mouillés jusqu’à la chemise dans les scandales de l’affaire du Canal… projet inabouti, mais qui avait englouti bien des patrimoines de crétins français.

Sous la IVe, héritière de l’Épuration – que certains cosmopolites jugent « trop douce » !!! -, l’on osa se moquer de madame Coty, la traitant de « Madame Sans-Gaine », car elle était un peu enveloppée ; à quoi cette très honorable dame répondit : « Sans-Gaine peut-être, mais sans scandale ». De fait, la présidence précédente, celle du socialiste Vincent Auriol, avait préfiguré la Présidence de Mitterrand, étant saturée de trafics des proches du pouvoir et d’affaires de trahisons.

Tant il est vrai que la « Gôôôche française » est aussi pourrie que la « Droite ». Longtemps, les « gens de gauche » furent les commensaux d’une certaine finance – c’était une tradition héritée de Jaurès -, puis l’on en vint à fréquenter des voyous – du style Stavisky. Chaque accès aux apparences du pouvoir des Cartello-Front Populacier-Programme commun fut l’occasion de canailleries, de « suicides » bizarres, d’évasions de capitaux et de scandales de fesses en tous « genres ».

Avec Macron, l’on a débuté par l’affaire Benalla (abus de pouvoir, suspicion de trafics), l’on a enchaîné sur la répression féroce du ras-le-bol des petites gens et l’on termine par une dictature à motivations pseudo-médicales d’une inefficacité folle – comparez les résultats de Sire Je Sais Tout avec ceux des sages gouvernements de Suède et du Japon.

Or le principal reproche que l’on peut faire à Grand-Président-Dictateur-Général, soutenu par une foule d’aboyeurs de télévision et de radio, est autre !

Le seul véritable acquis des Temps modernes, ce fut la sécurité intérieure : on peut dire qu’en 1914, les bandes d’apaches des grandes villes et de brigands des campagnes avaient quasiment disparu.

Lors les années de gabegie Mitterrand-Chirac et dignes successeurs, l’on connut un regain de banditisme routier, qui fut très vite relégué au second plan des tristes ruminations des honnêtes gens par les exactions de voyous inutilement importés d’Afrique et du Proche-Orient… comme si nous n’avions déjà pas assez de canailles (voleurs à la tire, escrocs, racketteurs) et de crapules (prédateurs sexuel, assassins pour le plaisir ou trafiquants de drogue) autochtones ou immigrées de vieille date. À compter de 2014, l’on connut une nouvelle flambée de terrorisme djihadiste, moins ciblée que celle des années 1970-80 et d’autant plus meurtrière.

Or, sous la présidence Macron – jeune surdoué béni, sinon des dieux, du moins de l’audimat -, l’on s’aperçoit que la criminalité est permanente, c’est-à-dire quotidienne, dans une multitude de villes métropolitaines – même Brest, Nantes et Rennes, soit les grandes cités de la région la moins envahie d’immigrés extra-européens, sont devenues des zones où les voyous tuent au quotidien et ridiculisent ouvertement les « forces de l’ordre ».

La criminalité – et pas seulement la délinquance – commence même à fleurir dans les villages, désertés par une gendarmerie qui manifestement « s’en f… » ! Il est plus facile de verbaliser les dépassements de vitesse autorisée et – sauf à tomber sur une voiture pleine de « racailles » -, les pandores ne risquent rien.

Il paraît que les supporters d’un certain « Z… » et ceux de plus en plus déçus d’une certaine « M… » se focalisent sur l’immigration extra-européenne et l’insécurité. Et cela fait beugler de rage, cela fait vomir du sarcasme du côté des journaleux de la gamelle.

Or, ces préoccupations ne prouvent qu’une seule chose : le divorce entre l’autosatisfaction des clowns au pouvoir et de leurs faire-valoir et le peuple honnête et laborieux de France.

À l’évidence, ces Français, pères et mères de famille, sont infiniment plus observateurs, voire dotés d’une vraie conscience politique que le sieur Macron, l’homme du globalo-mondialisme – précisons : l’homme du brassage illégalement imposé des races, l’homme de l’économie globale, celle qui transforme la France en désert industriel, l’homme qui ne fait qu’appliquer les décisions prises à l’échelle intercontinentale par de super-décideurs qui n’ont rien, mais strictement rien de français, et se fichent éperdument de ce qui arrivera, dans un proche avenir, aux Français – comme aux Allemands, Belges, Néerlandais, Scandinaves etc.

En conclusion : si vous voulez vous retrouver au niveau de sécurité intérieure des Grandes Compagnies (XIVe – XVe siècles), des Chauffeurs (Révolution française), des bandes organisées (IIIe Ripoublique), VOTEZ MACRON, le roi de l’insécurité et de l’immigration strictement incontrôlée !  

Le plus grand des fils des hommes – délicieux poète utopiste – a dit : « C’est aux fruits que l’on reconnaît l’arbre ». C’est à ses œuvres, non à ses promesses ni à sa démagogie de plus en plus outrancière, qu’il faut juger Macron.