Par Bernard PLOUVIER
L’automne de l’An de disgrâce 2021 restera dans les annales de la Ve Ripoublique, agonisant dans la démence, la période des atteintes au secret de la confession et au secret médical. Et le plus grave, dans cette histoire folle, est l’indifférence des veaux français !
À propos de l’ignominie pédophile que nul ne peut effectivement admettre, le ministre de l’Intérieur et des Cultes a exigé du Président de la Conférence des évêques catholiques de France des « explications » sur le secret de la confession.
Certes, la maman de notre distingué ministre est d’origine étrangère, mais en principe tout le monde sait que l’unique avantage de confesser ses fautes à un prêtre catholique tient à l’inviolabilité du secret de ce dialogue entre prêtre et fidèle… et pour ceux qui croient en la divinité, le prêtre n’est qu’un intermédiaire entre le dieu-créateur et sa créature fautive.
Même à la grande époque de Combes la Haine, il ne serait jamais venu à l’esprit d’un sectaire radical-maçonnique de reprocher à un prêtre la pratique intégrale d’un sacrement religieux bien codifié et dont le principe est connu de tous, croyants ou non. Peut-être s’agit-il d’une notion incompréhensible à un ministre macronien ?
Certes, ceci ne concerne que les fidèles d’une religio depopulata, puisque le suicidaire Concile Vatican-II a désertifié les églises de France et vidé les séminaires. Mais il n’en reste pas moins qu’une « demande d’explications » de ce type sent furieusement l’intolérance et le mépris de la liberté religieuse… d’autant qu’en matière de pédophilie, on conseillerait au ministre de se pencher sur le cas de Mahomet et de son ultime épouse.
Il y a pire ! À la jonction des 2e et 3e décades d’octobre, le Parlement accepte l’ukase gouvernemental de levée du secret médical pour une pandémie que notre Génial Président-Dictateur Général a qualifiée d’état de guerre.
En France, seuls 1,6% des contaminés du coronavirus 2019 meurent – officiellement, mais de façon non vérifiée – dans le mois qui suit l’apparition de la maladie – et il s’agit toujours de grands malades et jamais d’enfants ni d’adolescents en bonne santé. C’est néanmoins à leur propos que Macron et son équipe lèvent le secret médical ! Comprenne qui pourra.
On peut rappeler à notre très jeune PDG que durant la Seconde Guerre mondiale, les médecins et chirurgiens français avaient reçu l’ordre de l’Occupant de déclarer les civils blessés par balle et qu’ils ne l’ont pas fait. En ce temps-là, on ne badinait pas avec le secret médical qui – il est bon de le rappeler – n’appartient qu’au malade et à lui seul et qu’hormis volonté exprimée par le malade, ce secret est inviolable en pays civilisé.
En moins d’un mois, Génial Dictateur et son équipe s’en sont pris à deux libertés fondamentales : la liberté de conscience et le fondement de la relation malade-soignant.
Si les Français laissent passer sans réagir ces deux attentats contre les libertés de l’individu, on doit craindre le pire dans un avenir proche.
Voter l’année prochaine devient un devoir : voter pour n’importe quel guignol de façon à éviter un second mandat au dictateur qui se croit omnipotent et omniscient, victime de vilains complotistes ou de débiles incapables de saisir l’immensité de ses talents, intelligence et réussites… tout cela sent furieusement le délire paranoïaque