Par Bernard PLOUVIER
Toujours et en tout lieu, il y eut des histrions anarchistes. Et ceux-là n’étaient guère redoutables.
En Occident, (presque) tout le monde se souvient des Hippies durant les Sixties, qui contestaient l’ordre social – si calme et si stable – au nom de leur trinité sainte : une musique tout en bémols, le couple alcool-tabac, enfin les stupéfiants (soit le cocktail décerveleur par excellence associant un ésotérisme fumeux, un pacifisme niais, le haschich et le LSD). Puis, les fils et filles à papa devinrent les bourgeois « gauche-caviar » ou « gauche foie gras-champagne » et les ex-abrutis moins friqués se reconvertirent dans l’écologie de pacotille.

En Chine, au 5e siècle avant notre ère – à un demi-siècle près, en plus ou en moins – sévît un lettré, amusé par l’absurdité de la condition humaine. Il écrivit un petit livre abscons, où il inscrivait tout et son contraire au fil de son imagination, en abusant des antithèses, ce qui prouve qu’on peut aimer l’absurde et n’avoir pas le sens des nuances, car rien n’est uniformément Blanc ou Noir.

Désabusé de tout, probablement avant même d’avoir entrepris quoi que ce soit d’utile pour la communauté où le hasard l’avait fait naître, il développa l’idéal du non-agir, ce qui – après tout – n’est pas si sot : pour un fainéant, pour un incapable, à quoi bon agir, si l’on est mauvais à tout !

On peut imaginer qu’en écrivant son Tao Tö king, il voulait simplement divertir quelques lettrés, aussi ennuyés de leur vie qu’il l’était de la sienne. Il aurait été probablement fort surpris – et amusé, ou peut-être irrité, sait-on jamais ? – d’apprendre que, durant 25 siècles, des générations de cuistres se pencheraient bovinement et doctement pour le labourer en tous sens, de façon à trouver non pas un, mais des centaines de profondes interprétations à ses espiègleries.
Durant un millénaire, les « taoistes » gyrovagues furent les vagabonds mi-brigands, mi-histrions de la Chine, avant que l’ordre mongol y misse bon ordre : on ne rigole pas, quand il s’agit de travailler pour l’empereur et son immense armée !
Aux XIIe–XIIIe siècles, en terres romanes et rhénanes, des étudiants en théologie se mêlèrent de faire les fous. Il y avait certes à l’époque des facultés de droit où l’on formait les futurs politiciens de l’entourage royal ou ducal et les juges, honnêtes ou non, et les établissements de médecine où l’on formait de doctes tueurs, toutes personnes trop imbues d’elles-mêmes et trop désireuses de « percer » pour s’amuser.

Aux étudiants en rupture d’école se mêlèrent des clercs tonsurés paillards et ivrognes et cela donna le mouvement des goliards, soit des godelureaux, habiles à manier le latin classique, le latin de cuisine, les grossièretés les plus sexuées et scatologiques, le tout pour divertir les gueux et les margottons, pour se faire payer chopine par les uns et culbuter les secondes. Il y avait même parfois des seigneurs et des abbés pour accueillir, un jour ou deux, une de ces bandes de ribauds. Puis papes et rois prirent l’habitude d’en avoir un exemplaire sous la main : leur « fol », alias leur « plaisant ».
Tout cela n’a jamais tiré à conséquence et a pu même fournir matière à littérature mineure et à musique – après tout, c’est aux goliards qu’on doit les Carmina Burana et Catulli et, mis en musique par un Carl Orff, c’est plus distrayant que les hymnes d’Hildegarde, la sainte patronne des lesbiennes… on parle de la vraie Hildegarde, abbesse de Bingen archi-détestée de tous, nonnes et prélats, telle qu’on la connaît par les chroniques de son époque, pas de l’Hildegarde aseptisée des historiens BCBG et des féministes de notre triste époque qui, certes, n’est pas un Siècle des Lumières.

Et l’on aurait pu citer la petite bande d’un gentil histrion sillonnant les chemins de Galilée aux alentours des années 29-31, si l’on préfère des années 782-784 AUC, si tant est que ces jeunes hommes aient su le comput romain antique, ou encore le remake d’un Jean Bernardone au début du XIIIe siècle, dans la région d’Assise.

À toute époque, l’on a connu des anarchistes au comportement d‘excités, gais – et non gays -, voire histrioniques, pas forcément débauchés, perturbant le repos mental des conformistes et contestant l’ordre établi, jusqu’à ce qu’un agent du pouvoir décide de « balayer cette racaille »… et lorsque cette réaction ne se produit pas, les fondements de la société s’évanouissent.
C’est très exactement ce qui se passe quand arrive au pouvoir un bouffon pervers, soit un démagogue creux et sonore, qui traîne sa folie et son désir de subversion à la tête d’un État.
La France fut longtemps la Terre des Arts, des Armes et des Lois. Puis elle rencontra son bouffon pervers et destructeur : Chirac !

Giscard, l’homme qui cautionna la Loi Veil sur l’avortement de complaisance et le Décret de regroupement familial des immigrés, n’était qu’un vaniteux imbécile. Il avait la tête rivée sur la « consommation intérieure » et ce grand bourgeois obsédé de fric honnêtement gagné était très sensible aux jérémiades des ducs de la grande distribution. Puisque les autochtones ne faisaient plus beaucoup d’enfants et qu’ils économisaient trop, on allait stimuler le commerce intérieur par des nouveaux-venus, issus de terres arriérées et d’autant plus avides de « consommer », le nouveau mot sacré de l’ère actuelle.
Mais, tapi dans l’ombre de Giscard à Courte Vue, il y avait Chirac le Pernicieux. Parce que cet homme ne s’aimait pas, il détestait son pays, son histoire et sa Nation. Par sa belle gueule et sa prestance de Don Juan de bistrot, par sa faconde et son sens de la publicité – il flattait le cul des vaches comme personne avant lui -, il gagna la sympathie profonde des crétins béats, qui adoraient ce grand gosse pervers, qui baffrait, souriait bêtement et taquinait la gueuse de luxe des ministères.

Or ces crétins firent une majorité électorale pour le plus pervers des bouffons à pouvoir de l’histoire de France. De 1995 à 2007 – et ses successeurs poursuivirent son Grand Œuvre -, il fit envahir cette France, qu’il détestait autant qu’il se haïssait lui-même, par des hordes d’Africains, puis de « réfugiés » venus de toutes les terres d’islam. Son but avoué était de faire de France une Terre Black Beur. Grâce aux débiles majoritaires, il y parvint. Depuis les années 2018 et sq., 35 à 40% des naissances « sont à risque drépanocytaire » : en termes simples, cela signifie que plus d’un bébé sur trois est issu d’un génome totalement ou partiellement noir africain.
Voilà ce qu’il en coûte à une Nation, qui fut grande autrefois lorsqu’elle était ethniquement homogène, de jouer à l’Idiot Collectif ! Et le bouffon pervers n’a même pas fini pendu à un réverbère, selon la Loi de Lynch, ni même fusillé par un peloton ou sommairement exécuté d’une balle dans la nuque façon KGB ou Chine communiste-capitaliste. Non ! Il est mort dément. Hélas, entre le début de sa psychose et sa démence terminale, il y eut trop d’ans et trop d’âneries et le bouffon pervers parvint à détruire en quatre décennies (le décret giscard-chirac ne date que de 1976) le fondement ethnique de la Nation française.
Chapeau bas pour l’électorat le plus CON de la Terre d’Europe ! Les descendants de ces crétins-électeurs seront réduits en esclavage par l’œuvre du champion de grand-pépé et grand-mémé !
De nos jours les « immigrés » sont surarmés et déchaînés, sentant leur victoire de plus en plus proche. Eux savent que le Grand Remplacement n’est pas « une lubie » condamnable par des magistrats au nom de la « lutte contre le racisme » ou « contre l’islamophobie ». Eux savent que leur nombre – envahisseurs et collaborateurs – croit de façon arithmétique : ils gagnent grâce à leur indice de fécondité bien plus que par les nouveaux arrivants, que les « vieux immigrés » combattront bientôt comme étant de dangereux concurrents, des « arrivistes » en quelque sorte !
Oui, Chirac va gagner et sa Ripoublique islamique de Franchaouia Black-Beur avec lui. À moins d’un sursaut de plus en plus improbable de la partie européenne et non-métissée de notre Nation.
Hélas, il faut craindre que – pour une fois – de Gaulle n’ait eu raison. Ce remarquable démagogue fut un mauvais chef : il fit toujours passer son ego avant l’intérêt de la Nation… et en 1944 comme en 1958, l’intérêt de la Nation passait par une union et une réconciliation, mais ce général-politicien ne fut jamais qu’un homme de guerre civile. Dans sa trop longue carrière, on peut imaginer que sur un point au moins il ait eu raison : les Français ne sont plus « qu’un peuple de veaux », et ce grand machiste oubliait les vaches !