SPECIAL REGIONALES : LE RN et les HAUTS-DE-FRANCE, UNE LISTE INTROUVABLE !

par André MURAWSKI, conseiller régional Hauts-de-France 

Depuis quelques semaines, plusieurs représentants de la presse m’ont demandé de commenter la campagne des élections régionales dans les Hauts-de-France pour le RN. Les listes ayant été rendues publiques et la campagne ayant officiellement commencée, je puis maintenant communiquer les éléments suivants : 

A l’issue d’une compétition gagnée d’avance face au président du groupe RN sortant au Conseil régional Philippe Eymery, le député du Nord, conseiller régional des Hauts-de-France, conseiller municipal de Denain, délégué départemental du RN pour le Nord et porte-parole du Rassemblement national, Sébastien Chenu a obtenu l’investiture du parti de Marine Le Pen. 

Une tête de liste au parcours politique itinérant. 

Le parcours politique de Sébastien Chenu est à la fois atypique et itinérant. Atypique en ce sens que, conjointement à ses engagements politiques successifs, le personnage a affiché une homosexualité militante. Ainsi, dans les années 2000, il a obtenu de Jean-Michel Baylet, alors président du PRG, l’exclusion de François Abadie qui avait « présenté l’homosexualité comme contraire à la morale[i]. » Mais c’est surtout sa qualité de co-fondateur du groupe de pression homosexuel GayLib qui a joué un rôle d’accélérateur de carrière pour cet « habitué des changements de tendance[ii] », passé du Parti républicain à l’UMP où il fut employé dans plusieurs cabinets, le plus souvent en qualité de chef-adjoint. Ecarté de l’UMP, Sébastien Chenu n’a pas hésité à se rapprocher de la socialiste Anne Hidalgo qui n’a pas donné de suite à ses offres de services. C’est alors qu’il s’est tourné vers le Front national où il fut introduit par Steeve Briois et Bruno Bilde, et où il fut d’abord employé comme assistant parlementaire de Dominique Bilde au Parlement européen[iii] avant d’être élu conseiller régional des Hauts-de-France, puis député du Nord et conseiller municipal de Denain. Pourtant, en 2014 encore, il avait clairement manifesté son opposition à toute alliance avec le Front national (« ni de près ni de loin, ni de discours ni d’approches »)[iv]

La constance du militant homosexuel tranche donc avec le vagabondage politique de l’homme passé du PR à l’UMP, puis ayant vainement tenté de se rapprocher du PS avant de rejoindre le FN. Ce papillonnage amène évidemment à s’interroger sur la force et la réalité de ses convictions, alors que le site internet dédié à sa campagne ne porte aucun programme, ni même aucun projet, à la connaissance du public[v]

Un entourage choisi sans discernement. 

La compétence d’un élu ne se mesure pas seulement à sa connaissance des dossiers ou à sa photogénie. Elle s’apprécie également à sa capacité à s’entourer de collègues et de collaborateurs efficaces. Pour ce qui concerne le recrutement, Monsieur Chenu semble avoir des lacunes assez graves, dont les conséquences pourraient tenir son image à plus ou moins long terme, et dont il ne semble pas tirer les enseignements.  

Au moment où le Front national tenait son congrès à Lille en 2018, un assistant parlementaire de Sébastien Chenu, Davy Rodriguez, a été impliqué dans une altercation avec un vigile à l’encontre duquel il aurait tenu des propos racistes (« espèce de nègre de merde »). Apparemment lui aussi adepte de l’itinérance politique, le collaborateur de Monsieur Chenu, « après un court passage au PS (…) a été au Parti de gauche, avant de rejoindre le FN à l’été 2015[vi]. » 

Un autre ancien attaché parlementaire de Monsieur Chenu attire l’attention. Elu conseiller municipal de Douchy-les-Mines, ville proche de Denain, Julien Franquet a vu ses comptes de campagnes invalidés par la CNCCFP[vii]. Surtout, l’individu est connu pour ses frasques. Ainsi, le Procureur de la République de Valenciennes a été saisi par le maire de Douchy-les-Mines pour des faits de « violence sur personne sur la voie publique » qui auraient eu lieu le 27 décembre 2020. La victime présumée, élue sur la liste RN, se serait ouverte à Sébastien Chenu des agissements présumés de Monsieur Franquet à son encontre. D’autres plaintes ont été déposées plus récemment, pour des faits datant du 14 mars 2021, des chefs de « destruction de bien destiné à l’utilité publique » et « d’injures publiques envers un particulier en raison de sa race, de sa religion ou de son origine ethnique » ainsi que de « menaces réitérées de violences[viii] ». Le 20 janvier 2020, sur sa page facebook, Monsieur Chenu a indiqué avoir demandé à Monsieur Franquet de le représenter, en compagnie d’un autre de ses collaborateurs, à la cérémonie des vœux du maire de Famars[ix]. Le second collaborateur figure en position éligible sur la liste de Monsieur Chenu.

Des fautes de management persistantes. 

Une campagne régionale efficace suppose non seulement des candidats implantés jouant le rôle de relais d’opinion, mais aussi des équipes militantes motivées et disponibles. Ici, plusieurs « maillons faibles » apparaissent nettement. 

Le premier tient dans les responsables locaux, et notamment dans le département de la Somme. Chacun connaît les déboires judiciaires de l’ancienne déléguée départementale, Patricia Chagnon, condamnée en première instance et en appel pour des faits de harcèlement moral[x]. Sans doute les faits remontent-ils à l’époque où elle travaillait pour l’Office de tourisme d’Abbeville. Mais les décisions de justice successives ont contribué à ternir l’image déjà passablement écornée de la conseillère régionale qui fut un des soutiens de Sébastien Chenu dans le conflit qui l’opposa à Philippe Eymery dès 2018, et dont l’autoritarisme sans nuances n’a pas peu contribué à transformer la fédération de la Somme en un vaste désert militant. La conséquence de cette fuite des militants a été d’exacerber les tensions au point que, sur les réseaux sociaux, certains mécontents sont allés jusqu’à menacer d’alerter les médias : « Du coup là je me retrouve à me faire pisser dessus juste pour quelques tweets qui ne plaisent pas à ce monsieur @sebchenu. Avez-vous peur pour votre campagne ? Parce que je n’ai pas encore contacté les médias hun[xi] » Dans ce cas précis, il semble que des jeunes gens avaient été rémunérés pour « militer » et que l’un d’entre eux réagissait de ne plus l’avoir été ensuite par Monsieur Chenu : « Tout commence d’un élu qui préfère payer des gens (ses militants ?) pour coller dans toute une région au lieu de payer les militants des secteurs concernés. J’appelle ça du favoritisme. C’est-à-dire que nous, militants picards, passons après d’autres militants plus « privilégiés[xii] ». » Cette situation est évidemment anormale quand on sait que le propre du militantisme est le bénévolat. 

A ces difficultés de management « local » il y a lieu d’ajouter la personnalité de la tête de liste qui ne témoigne pas toujours à ses collègues conseillers régionaux la considération qui s’impose. Dans un SMS échangé avec un élu sortant, le ton employé par Monsieur Chenu n’est pas vraiment diplomatique : « Ce comportement ne correspond pas à ce que je souhaite (…) je ne partirai pas avec des candidats qui jouent à cela[xiii] ». Comme Sébastien Chenu l’a déclaré lui-même : « Les gens pensent que je suis quelqu’un de gentil parce que je suis sympathique et avenant. Mais ils se trompent. Je suis très rancunier et je peux être méchant[xiv]. » 

Une liste introuvable. 

Depuis la loi NOTRé et la fusion des Régions Nord/Pas-de-Calais et Picardie, les listes déposées pour les élections régionales dans les Hauts-de-France doivent présenter 170 candidats : 76 dans le Nord, 44 dans le Pas-de-Calais, 25 dans l’Oise, 18 dans la Somme et 17 dans l’Aisne. Au moment de renouveler sa liste, chaque candidat tête de liste s’emploie – en principe – à valoriser les élus sortants dans une proportion suffisante pour bénéficier à la fois de leur expérience pour le mandat à venir, et des réseaux relationnels qu’ils ont constitué pendant la mandature et pour l’élection. Dans ces conditions, ce qu’il est convenu d’appeler « la prime aux sortants » joue un rôle non négligeable. Accessoirement, cela est aussi un indicateur de cohésion de l’équipe sortante. En principe, le taux de renouvellement est assez faible, de l’ordre d’un quart à un tiers, les têtes de liste sachant pouvoir s’appuyer sur les équipes sortantes.  

Ce n’est pourtant pas la configuration que présente la liste de Monsieur Chenu. Tandis que le président sortant, Xavier Bertrand, renouvelle sa liste à hauteur de 36 % de candidats nouveaux par rapport aux conseillers élus en 2015, son challenger, Sébastien Chenu, présente une liste renouvelée à presque 56 % ! Et encore ! Il faut prendre en considération le fait que tous les élus sortants candidats ne sont pas nécessairement en position éligible. Dans l’Aisne, là où Xavier Bertrand présente 77,8 % d’élus sortants, Sébastien Chenu n’en présente que 60 %. Dans le Pas-de-Calais, 72,4 % des élus sortants de Xavier Bertrand se représentent, contre 50 % de ceux du RN. Dans le Nord, la proportion est de 55,7 % pour Xavier Bertrand contre 33,3 % pour le RN. Mais c’est surtout dans la Somme que le turnover est évident, avec 63,6 % d’élus sortants reconduits par Xavier Bertrand contre 20 % pour Sébastien Chenu. En fait, il n’y a que dans l’Oise que la proportion est « normale » pour les deux listes : 66,7 % d’élus reconduits pour Xavier Bertrand et 71,4 % pour le RN. Les difficultés du RN dans la Somme sont donc confirmées par la composition de la liste, le seul candidat reconduit étant… Sébastien Chenu lui-même ! Et encore, dans un autre département ! 

Au reste, la liste de Monsieur Chenu présente quelques particularités. Dans le Nord, plusieurs candidats sont visiblement positionnés par le député. Ainsi de Régine Andrys, suppléante de Sébastien Chenu mais aussi attachée parlementaire de… Sébastien Chenu ! C’est également le cas d’Alexandre Dufosset, attaché parlementaire de Monsieur Chenu, ou d’Anaïs Varlet, attachée parlementaire de Monsieur Chenu. Autre attachée parlementaire, Océane Valentin, dont le site de l’Assemblée nationale nous apprend qu’elle est employée par… Sébastien Chenu ! Ce n’est plus la préférence nationale, c’est la préférence de cabinet parlementaire[xv] ! Les esprits soupçonneux se demanderont quand ces personnes trouveront le temps de se consacrer à leur travail parlementaire et à leur mandat régional… Sans parler des autres mandats éventuellement détenus, notamment au niveau municipal.

La liste Chenu présente aussi la particularité d’être un vase communiquant. Car on remarque un certain nombre de candidats « débauchés » d’autres partis. Ainsi de Christine Landru, ancienne adhérente de DLF. Ainsi de Rachida Sahraoui, précédemment élue sur la liste de Xavier Bertrand et passée du PRG à l’UDI et de l’UDI au RN ! Ainsi de Philippe Torre, passé de DLF au CNIP et du CNIP à la liste RN. Ce vagabondage politique des micro partis prête d’ailleurs à sourire quand on sait que le CNIP a accueilli de nombreux démissionnaires du RN, et qu’il participait à la coalition de droite menée par Xavier Bertrand en 2015. Et il y en a d’autres ! Au point que le moins que l’on puisse dire de certains colistiers de Monsieur Chenu est qu’ils présentent tout de même un côté un peu opportuniste. Après la Chambre introuvable de 1815, c’est plutôt d’une liste introuvable que l’on pourrait parler à propos de la liste RN de 2021 dans les Hauts-de-France !

Un financement difficile. 

On sait la mauvaise gestion du RN sous la présidence de Marine Le Pen, et les contraintes que les difficultés financières du parti imposent indirectement aux candidats. Monsieur Chenu ne semble pas échapper aux réalités. Ainsi, en plus de l’appel aux dons que font tous les candidats, Sébastien Chenu a été amené à recourir à l’emprunt auprès de personnes physiques, comme le montre la « convention de prêt » sommairement rédigée par le candidat Chenu. Outre que ce document indique l’adresse de l’élu qui ne semble pas domicilié à Denain dont il briguait pourtant la mairie, la convention est établie à un taux de 4 % l’an ! Le prêt est destiné à permettre au candidat « à faire face aux dépenses de la campagne électorale des élections régionales de 2021, région Hauts-de-France » et doit être remboursé au plus tard le 31 mars 2022. On tremble pour l’emprunteur comme pour les prêteurs si la situation sanitaire amenait le gouvernement à reporter de nouveau les élections. Quid alors du remboursement dans ces circonstances qu’aucune disposition contractuelle ne prend en considération ? 

Un programme inexistant. 

A l’occasion de la campagne de 2015, l’auteur de ces lignes a rédigé un plan d’action pour les lycées qui aurait permis à Marine Le Pen, en cas de victoire, de mettre en œuvre sans difficulté une politique dédiée aux EPLE de la nouvelle Région. D’autres candidats s’étaient alors attachés à rédiger des programmes dans d’autres domaines de compétences de la Région, l’ensemble constituant une base de gouvernance politique, administrative et financière régionale.

Moins d’un mois avant la date du premier tour des élections régionales, il faut bien admettre que Monsieur Chenu est silencieux à propos de son programme, ce qui est assez surprenant sachant qu’il est un des candidats qui est entré en campagne le plus tôt à bord du « Chenu bus » (sic). Le site internet du candidat ne présente rien[xvi]. Les deux seuls éléments qu’on a pu réunir consistent en sa décision de nommer un vice-président à la sécurité – qui n’est pas une compétence régionale – et de redistribuer « à ceux qui travaillent », 55 millions d’euros correspondant à la part variable de la taxe carburant ! Incapable de donner davantage de détails à la journaliste qui l’interrogeait, Monsieur Chenu s’est borné à dire « on est en train de la calculer », sans voir qu’une aide aux automobilistes appellera nécessairement une aide aux utilisateurs des transports en commun, et fera même peut-être naître une revendication chez ceux qui n’effectuent pas de déplacement puisqu’il prétend « aider le pouvoir d’achat » ce qui est différent d’aider au trajet domicile-travail. Amateurisme ou démagogie[xvii] ?  

Une campagne de récupérations politicardes. 

A défaut de programme chiffré et mesuré, Monsieur Chenu fait campagne tous azimuts. Plusieurs exemples en sont caractéristiques. 

Monsieur Chenu a évoqué la situation du domaine de Chantilly pour critiquer tant Emmanuel Macron que Xavier Bertrand[xviii]. Cela a entraîné une réaction de la direction du domaine qui a dénoncé « une instrumentalisation politique » et exposé des faits qui pourraient bien tourner à la confusion de Sébastien Chenu : « Nous avons toujours eu l’appui de la Région » a rappelé l’administrateur général du domaine. Fâché, Monsieur Chenu a laissé entendre qu’il pourrait porter plainte contre le domaine, ce qui est une étrange façon d’améliorer la situation d’un organisme qu’on prétendait aider. 

Autre tentative de récupération politique : l’éolien. Chacun le sait, le développement programmé de l’énergie éolienne fait naître des réticences souvent justifiées et le candidat sans programme le sait. Dès lors, Monsieur Chenu n’hésite pas à se faire le chantre du combat anti-éolien avec un insuccès cependant presque constant, les gens n’étant pas dupes de ce genre de manœuvre. Ainsi à Bourseville où la manipulation a été dénoncée auprès de la presse locale qui s’en est fait l’écho[xix]. D’autre part, Monsieur Chenu va devoir composer avec Philippe Torre qui, tête de liste dans l’Aisne, a adopté une position pour le moins ambigüe sur la question de l’éolien[xx]

Ces deux exemples, parce qu’ils ont été médiatisés, montrent que Monsieur Chenu ne fait pas campagne avec la retenue et la loyauté qu’on pourrait attendre chez une personne qui brigue la présidence d’une Région de 6 millions d’habitants. Surtout, lors des interviews, des questions précises mettent rapidement en évidence les lacunes du candidat dont la méconnaissance des problématiques régionales est criante. 

Un candidat finalement inconnu. 

Malgré ses nombreux cumuls, ou peut-être à cause d’eux, Monsieur Chenu n’est, paradoxalement, pas particulièrement connu dans les Hauts-de-France. Député du Nord, son activité parlementaire, déjà peu brillante, semble particulièrement ralentie depuis le début de l’année[xxi]. Conseiller régional, il n’a pas été absentéiste si l’on considère que signer la feuille de présence et repartir après une petite heure relève de l’assiduité. Mais, même après cinq ans, on ne relierait assurément pas un fort volume avec le recueil de ses interventions. Conseiller municipal de Denain, Monsieur Chenu a dû affronter trois démissions sur sa liste avant même l’installation du conseil municipal[xxii]. La fonction de porte-parole national du RN place certes le député-candidat sous les projecteurs… mais ne suffit pas. 

Ainsi, c’est lors d’une visite à Maubeuge, en compagnie de Marine Le Pen, que l’âpre vérité est apparue à Sébastien Chenu : il n’est, finalement, qu’assez médiocrement connu dans le département dont il est député. Que penser alors de sa notoriété véritable dans les autres départements composant la Région ? En tous cas, il est un adversaire que ne semble pas craindre Xavier Bertrand, qui se dit sûr de l’emporter au second tour face au RN[xxiii]

En complément critique et dans le délire trotskiste qui leur est propre :

https://www.mediapart.fr/journal/france/270521/hauts-de-france-les-faux-semblants-de-la-normalisation-du-rn

 NOTES :

[i]Faits & Documents n° 444, décembre 2017. 

[ii]Le Courrier picard, 12 décembre 2014. 

[iii]Faits & Documents n° 444, décembre 2017. 

[iv]Faits & Documents n° 444, décembre 2017. 

[v]https://chenu2021.fr/ 

[vi] https://www.leparisien.fr/politique/fn-chenu-propose-la-suspension-de-son-assistant-parlementaire-accuse-d-insulte-raciste-11-03-2018-7602108.php 

[vii] https://www.lavoixdunord.fr/976362/article/2021-04-06/vers-une-ineligibilite-de-julien-franquet-douchy-les-mines 

[viii] https://www.lobservateur.fr/faits-divers/faits-divers-valenciennois/2021/03/26/douchy-les-mines-lelu-rn-julien-franquet-en-pleine-tourmente/ 

[ix] Pièce n° 1. 

[x] https://premium.courrier-picard.fr/id155636/article/2021-01-11/le-chef-de-file-du-rn-dans-la-somme-condamnee-pour-harcelement 

[xi] Pièce n° 2. 

[xii] Pièce n° 3. 

[xiii] Sms transféré à l’auteur. 

[xiv] Sébastien Chenu, L’Express, 16 mars 2016. 

[xv] https://www.nosdeputes.fr/sebastien-chenu 

[xvi] Pièce n° 4. 

[xvii] Pièce n° 5. 

[xviii] https://www.leparisien.fr/oise-60/le-domaine-de-chantilly-ne-veut-pas-etre-instrumentalise-par-le-rassemblement-national-16-03-2021-8428773.php 

[xix] https://www.google.com/search?q=patricia+chagnon&rlz=1C1GCEA_enFR936FR936&source=lnms&tbm=nws&sa=X&ved=2ahUKEwjgqJqv_-LwAhUk0uAKHb0HB24Q_AUoAXoECAEQAw&biw=1920&bih=969 

[xx] https://abonne.lunion.fr/id257209/article/2021-05-15/sur-leolien-le-candidat-rn-se-defend-detre-une-girouette 

[xxi] https://www.nosdeputes.fr/sebastien-chenu 

[xxii] https://www.lobservateur.fr/valenciennois/valenciennes/2020/05/22/denain-deja-trois-demissions-au-rn-avant-linstallation-du-conseil-municipal/ 

[xxiii] https://www.lepoint.fr/politique/regionales-xavier-bertrand-certain-de-l-emporter-sur-le-rn-au-second-tour-03-05-2021-2424738_20.php