Par Bernard PLOUVIER
Lors des JO de Berlin, Adolf Hitler, authentique écologiste – que cela plaise ou non au lecteur indiffère totalement l’auteur : les faits parlent d’eux-mêmes – remet en son nom propre un petit chêne à transplanter dans le pays d’origine de chacun des 129 titulaires d’une médaille d’or.

Aux USA, ces chênes ont été « mis en quarantaine » ! Ailleurs, ils ont été transplantés immédiatement… en 2016, on en dénombrait encore 16, ayant résisté à la rage destructrice et à la haine.

En nos jours d’écologie militante, certains voudraient abattre celui placé en bordure d’un parking à Winterthur, au prétexte que quelques rappeurs et « jeunes » sectateurs de l’islam s’assemblent parfois sous les rameaux de cet arbre majestueux.

Drôle de destinée qu’ont eue ces arbres et leurs propriétaires. ( https://www.courrierinternational.com/breve/2009/07/24/un-repreneur-pour-le-chene-de-hitler) Jesse Owens est reparti avec quatre chênes en pot et le souvenir d’avoir été salué d’un geste admiratif par le Führer… et dès l’étape en Grande-Bretagne, il a retrouvé la ségrégation raciale : Blancs d’un côté, coloured men de l’autre. Dans le village olympique de Berlin, les vilains nazis avaient osé faire cohabiter les gentlemen US blancs avec les Negroes !

L’on dispose de nombreuses photographies montrant des athlètes allemands discutant avec des athlètes noirs, hindous ou asiatiques. En outre, le film Olympia de la belle Leni consacre infiniment plus de séquences à présenter les performances des athlètes colorés qu’à mettre en scène le Führer… le film est toujours accessible, beau, un peu longuet, mais très démonstratif.

Si vous croyez encore aux fariboles des blogs débiles du Net, lisez les Mémoires d’Owens, écrits avec le secours de Paul Neimark, publiés en 1978. Cet homme, traité avec respect dans le Reich maudit, a connu une vie des plus médiocres à son retour au gentil pays de Liberty for All, dirigé par le merveilleux FDR qui ne lui a même pas expédié un télégramme de félicitations… en 1960, un certain Cassius Clay a rejoué le même scenario : médaillé d’Or (Boxe, poids mi-lourds) aux JO de Rome, puis victime du racisme made in USA.

Que le vilain Führer ait été un raciste de la plus belle eau, c’est une évidence – encore qu’il faille relativiser un peu la chose : il respectait la culture chinoise antique ou l’ardeur guerrière des Turcs ottomans et des Nippons et, en 1943, il a commencé à saluer le courage des combattants de l’Armée Rouge -, mais il ne faudrait pas oublier que toute l’époque baignait dans un racisme institutionnalisé.
En notre année 2021, le racisme se porte encore fort bien dans certains lieux sinistrés de la planète. Le 1er mars 2021, la Cour Suprême d’Israël a créé la stupeur et la colère des milieux rabbiniques, et du marigot des partis religieux et conservateurs, en publiant son « Arrêt 8-1 », qui offre la citoyenneté israélienne à tout sujet pratiquant le judaïsme, quelles que soient sa race ou sa couleur de peau. À cette occasion, l’on a entendu deux discours opposés : celui des libéraux, axé sur la seule foi, et celui des racistes – du Likoud, du Parti de la Torah, d’Otzma Yehudit, du Sionisme religieux et d’autres organisations rabbiniques intégristes ou extrémistes -, hurlant leur haine d’une décision contraire au « pur héritage racial juif », ce qui est une grave erreur biologique et historique, puisque de multiples études génétiques ont démontré l’inanité de la prétention juive à former « une race pure », une « race à part ».
L’arbre de Winterthur avait été offert au plus célèbre des gymnastes suisses, Georg Miez dit « Kitty », né en 1904, qui a raflé huit médailles en quatre JO, de 1924 à 1936, étant médaillé d’or en 1936 pour les exercices au sol. C’était un antinazi fanatique, par ailleurs un homme de contact fort désagréable, généralement détesté des athlètes d’autres pays, mais qui a fort bien réussi dans sa carrière de propriétaire de salles de sports et de courts de tennis, de promoteur de vêtements sportifs… et il a même « écrit » des livres sur le thème : Sport et médecine ! L’antinazisme mène à tout.

Quant à voir des « jeunes », issus de cette immigration extra-européenne que des politiciens malhonnêtes ont imposée à l’Europe, se réunir sur un parking, c’est chose courante de la part d’individus rarement préoccupés d’études, ni surmenés par de longs horaires de travail. Cela ne signifie nullement que ces « jeunes », guère réputés pour leur culture générale, font de la réclame pour le Führer !
Cette immigration n’eût été « légale » que si elle avait été débutée APRÈS qu’un avis ait été sollicité par referendum auprès du souverain de chaque État : la Nation. Là où il n’y a pas eu de referendum sur ce sujet de société, qui revêt une importance majeure, l’immigration est illégitime et les politiciens qui l’ont autorisée sont des élus malhonnêtes, au moins au plan de l’éthique.
Pour en revenir à Winterthur (ou Winterthour), la seule ville de Suisse à exhiber « un chêne du Führer », ses 112 000 habitants n’ont pas trop à se plaindre : un taux de chômage à 2%, une statistique de violences où la ville arrive en 13e position des grandes villes de Suisse et en 14e position pour les vols (selon la Statistique policière de la criminalité en Suisse, rapport annuel de 2018).
On notera au passage que les « journalopes » de Vingt Minutes ont en réalité « transformé » nos gentils migrants du chêne d’Hitler en sympathisants d’extrême droite : https://www.20min.ch/fr/story/le-chene-hitlerien-doit-devenir-quelque-chose-de-positif-538357933733
Le chêne d’Hitler exercerait-il un rôle protecteur ? Car les chiffres de criminalité et de délinquance sont nettement plus élevés à Fribourg, Bâle, Neuchâtel, Lausanne, La Chaux-de-Fonds ou Zurich !
[Notons et surlignons au passage que chez les journalopes français, les gentils migrants qui prennent l’ombre le soir sous le chêne d’Hitler se sont mués et transformés en curieux sympathisants d’extrême droite qu’on suppose forcément à la lecture affreusement blancs, beau flagrant délit de manipulation et de désinformation d’un fait divers au nom du réflexe pavlovien de la bienveillance de la nouvelle déontologie journalistique française qui lui fait ailleurs changer et modifier tous les prénoms ! ; NdR]
( https://www.20min.ch/fr/story/le-chene-hitlerien-doit-devenir-quelque-chose-de-positif-538357933733)
En complément : le film complet de LENI RIEFENSTAHL