par ACHEM
Après un an de crise sanitaire, les français sont toujours dans le brouillard quant à la résolution de cette crise. Saoulés d’informations contradictoires orchestrées par les média qui entretiennent le buzz sur le sujet les Français ont la gueule de bois.

Celle-ci est accentuée par l’impression d’être infantilisé par un gouvernement qui lui-même semble perdu face à la crise. les décisions à l’emporte- pièce sans aucune justification et sans effet au total sur la crise ont fait flores la dernière année.
Aucune stratégie rationnelle ne se dégage pour reprendre la main et nous sortir enfin de de ce monde absurde et dépressif qui ronge le moral et l’avenir de notre pays.
Nous allons tenter dans cette étude de démêler l’aspect rationnel parmi le fatras d’émotionnel que nous subissons en permanence par l’ensemble des média depuis près d’un an. Tentons ainsi de passer du rôle de mouton qui subit à l’acteur qui réagit.

Etat des lieux:
- Aspect financier et humain
Aujourd’hui, des grands pans de l’activité en France sont à l’arrêt (restaurants, hôtels et connexes) ou très ralentis. Les capitaux investis dans ces secteurs TPE/PME vont passer par pertes et profits. Nos grandes entreprises sortiront affaiblies durablement et risquent d’être la proie de prédateurs internationaux à l’affût, en particulier les Chinois…
On peut constater visiblement une dépression collective des Français qui ne comprennent pas ou ne comprennent plus ce qui se passe. Ils ne voient pas le bout du tunnel et sentent viscéralement que les personnes qui doivent piloter le bateau France sont totalement impuissants à gérer et sortir de cette crise.
La seule réponse gouvernementale a été pour l’instant « Restez dans vos grottes et télé-travaillez » ! De mon point de vue, jamais une organisation n’a gagné quoi que ce soit en adoptant une attitude si passive face aux événements auxquels elle doit faire face.
2.2) Préparons-nous définitivement à la gestion de crises sanitaires :
Lorsqu’une crise globale survient dans une organisation (entreprise, groupe de personnes, pays) l’objectif est :
- D’identifier et d’isoler le phénomène.
- De maintenir, si on le peut, les fondamentaux d’activité de l’organisation en état de marche. Ceci afin de pouvoir relancer l’ensemble de l’activité dans le temps et ce le plus rapidement possible.
Nous en sommes très loin actuellement.
Nous avons vécu pendant près d’un siècle sans vraiment de crise sanitaire (épidémie). L’émotion et l’affolement visible des populations occidentales prouve leur grande ignorance de ces phénomènes parfaitement modélisables et prévisibles si tenté que les gouvernements ne cèdent pas aussi à la panique.
3) Les chiffres de la « pandémie » :

3.1) Les chiffres de base sur l’épidémie :
Au 12 janvier 2021, la covid aurait tué 68 802 personnes (Insee ). Ce chiffre rapporté au 67 Millions de Français donne un taux de mortalité de 0,10% ce qui est infinitésimal. Pour mémoire, la peste noire aurait tué 33% de la population Européenne.
29 pays dans le monde, regroupant 45,73% de la population mondiale concentrent 86,76% des décès de la covid. Leur taux moyen de décès / population donne un ratio de 0,05 %. Pour ces 29 pays, j’ai rajouté des entrées qualitatives (tab 1) : localisation, PIB/hab, âge médian de la population, confrontation récente avec une crise sanitaire. J’ai croisé ces quatre critères avec le ratio décès taux de mortalité/rapporté à la population totale (tab 1,2).
5 groupes de pays bien distincts se dégagent :
2 groupes totalement différents connaissent une forte pénétration du virus :
Lepremier regroupe (+ 0,10%) une grande partie de l’Europe de l’Ouest (centre et sud) et l’Amérique du Nord. Caractéristiques de ces pays : vieux pays riches à très riches, bien installés dans leur modèle de société qu’ils jugent au-dessus des autres. Leur agilité par rapport à des contingences extérieures non connues est faibles. Existence d’une forte proportion de personnes âgées qui alimente un secteur économique important amplifie la réaction émotionnelle de cette population à l’attaque virale. Aucune expérience de mémoire d’homme d’une confrontation avec un virus inconnu.
Le deuxième groupe (0,10%) regroupe les pays du Nord de l’Amérique du sud. Ils n’ont absolument pas les mêmes caractéristiques que le groupe précédent. Caractéristiques : pays plutôt jeunes ou moyen avec un PIB plutôt faible (système de santé faible à très faible) les critères que j’ai choisis ne sont pas franchement discriminants. Y aurait-il un facteur génétique spécifique ou un autre facteur ?
Après investigations, le facteur obésité jouerait un rôle important pour ces pays. Est-ce le seul facteur explicatif ?
Le troisième groupe avec une pénétration moyenne (0,05%). Ce groupe a les mêmes caractéristiques structurelles que le premier groupe, il regroupe les pays WE du Nord c’est à dire la Scandinavie, hors la Suède ; les Pays Bas et l’Allemagne ainsi que le Canada (NAM), la Russie et l’Ukraine. Relativement étonnant, pas de mesures exceptionnelles par rapport aux autres pays de la zone. Y aurait-il un facteur génétique favorable sur la souche de base ? Un facteur septentrional ? Il semble que les variants touchent beaucoup plus ces pays.
Le quatrième groupe à pénétration faible à très faible (0,03%). Groupe ayant un nombre de décès importants mais ceux-ci représentent une partie très faible de la population : pays du Moyen-Orient et d’Asie. Pays très jeunes, pauvre à très pauvre, avec un système de santé quasiment inexistant pour la plupart de la population. Seul point notable, certains de ces pays ont été confronté ces dernières années à des épidémies virales.

Cinquième groupe : les pays ne figurant pas dans cette liste. Ils représentent 55 % de la population mondiales et 13 % des décès font partie de ce groupe une grande partie des pays asiatiques, l’Afrique, l’Océanie, une grande partie du Moyen-Orient. Quelques pistes pour expliquer : une expérience de la gestion d’épidémie pour certains. Un faible volume de personnes âgées pour d’autres.
Au total => Pandémie ? Pas vraiment : épidémie pour certains type de pay
ANNEXE
Segmentation :
Tab 1
PIB/hab | tranche | âge median | tranche | région | libellé | ||
+ 50 K/an | très riche | + 40 ans | vieux | WE | europe ouest | ||
+ 35 k/an | Riche | + 35 ans | agée | EE | europe est | ||
+ 20 K / an | moyen | +30 ans | moyen | Asia | asie | ||
+15 K€ / an | pauvre | – 28 ans | jeune | NAM | Amérique du nord | ||
– de 10 k /an | très pauvre | SAM | Amérique du sud |
Tab 2
pénétration | libellé |
forte + | + de 0,10 % |
forte + | 0,10% |
moyenne | + de 0,05% |
faible | – de 0,05% |
très faible | – de 0,03% |
A suivre : Le cas particulier de la France.