ASTRA-ZENECA : LE LABO CONTRE LA LIBERTE

Par Franck BULEUX

Des populations entières s’interdisent la consommation de tel ou tel produit ou de tel ou tel service en fonction de son acceptabilité auprès de leur autorité religieuse ou supposée ainsi.

Dans les écoles primaires (puisque nous parlons souvent de l’ambiance communautariste qui règne dans l’enseignement), de jeunes enfants n’acceptent même plus de simples bonbons sous prétexte qu’ils sont composés d’ingrédients à base de viande de porc, de farine animale d’origine porcine. Les gélatines, fréquemment présentes dans les friandises, font l’objet d’un fort rejet (y compris d’ailleurs via une simple présomption de viande porcine, dite Haram). Discrètement d’ailleurs, le géant Haribo a publié, auprès de cette communauté, une liste de produits Halal. On respire. L’enfance des quartiers, plus soucieuse de lire la composition des produits que les manuels scolaires, était sauvée. Ainsi va la vie d’un pays soumis à des exigences extra-européennes.

Cet aspect communautariste parmi d’autres (qui sont innombrables en faveur de cette communauté) n’est pas le but de ce billet. Il sert seulement à mettre en perspectives, et en évidence, d’autres exigences, qui s’avèrent beaucoup moins respectées.

Aussi, les vaccins se développent sur notre territoire à la vitesse « grand V », c’est à la région, au département, à la commune qui parviendra au taux de vaccination le plus élevé. On établit même, chaque fin de semaine, des « vaccinodromes », forme de temples de la double injection. Certains vaccins, notamment celui développé par l’industriel international (pléonasme) installé en France, AstraZeneca, apparaît comme peu fiable et vient même d’être interdit, pour ses conséquences pathologiques graves, dans de nombreux États européens. Mais la France reste un client fidèle à une société, dont le dirigeant français Olivier Nataf a été formé à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), dont le site est un modèle de propagande en faveur du vaccin. Quant à son fondateur et toujours directeur, Pascal Boniface, il est souvent qualifié, notamment par le mensuel conservateur Causeur, d’ « islamo-gauchiste ».

Mais au-delà d’effets, que l’on considère comme « secondaires » pour ne pas effrayer le patient devenu client quasiment obligatoire des grandes firmes internationales, il existe un réel défaut d’information aux dépends du patient. Dans les EHPAD (établissements pour personnes âgées dépendantes), il s’agit bel et bien de chantage affectif : la visite de proches contre l’inoculation du vaccin. Et en deux doses, qui plus est ! Si Mauricette (prénom mis en exergue depuis la première vaccination) veut revoir, une dernière fois (?) ses enfants et petits-enfants, il faut tendre le bras.

Mais il me semblait que le citoyen avait le droit d’être informé sur les produits qu’il consommait. Aussi, un épicier qui vendrait un produit ayant dépassé la date limite de consommation (DLC) pourrait être signalé (on ne dit plus « dénoncé ») à la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes).

Alors, si les communautaristes forcenés peuvent s’interroger sur Haribo, si un client lambda peut, à juste titre, saisir un service étatique en cas de produit non consommable, pourquoi n’a-t-on pas la possibilité, le droit, d’émettre une simple critique sur la campagne vaccinale qui démarre, jusqu’à la rendre, n’en doutons pas, pour certaines catégories de populations, obligatoire ? Nous avons très bien compris qu’un passeport vaccinal permettra de travailler, de sortir, d’échanger, de vivre… Les autres n’auront plus qu’à se lamenter en savourant les conseils éclairés du ministre-docteur Véran à la télévision d’État le jeudi soir (le vendredi, il y a le week-end qui commence pour les élites).

En matière informative, il est, en effet, utile de rappeler que le vaccin développé par AstraZeneca emploie un vecteur adénoviral, c’est à dire qu’il utilise un autre virus (un adénovirus de chimpanzé). De plus, ce vaccin, promu par nos gouvernants (puisque les autres n’en veulent plus…) n’ est efficace qu’à hauteur de 60 % selon l’Agence européenne du médicament, tout en étant certes moins cher et plus facile à stocker que les deux précédents, ces deux caractéristiques semblant prioritaires dans l’esprit de Véran. Toutefois, deux doses sont nécessaires.

Pour en revenir au début de ce billet, qui se permettait d’indiquer le refus de consommateurs de certains produits en fonction de leurs contenus, il apparaît certain qu’au cours du processus de production de ce vaccin, les chercheurs se sont appuyés sur des cellules vivantes, les cellules HEK 293, qui sont une lignée cellulaire issue de cellules embryonnaires rénales d’un fœtus avorté en 1973. Avorté avant même la légalisation de l’avortement en France !

Et alors, me direz-vous ? Mais un citoyen a encore (vaguement) le droit de s’opposer à ce type de contraception extrême, non ? « On a au départ un fœtus avorté dont on a pris une cellule rénale que l’on a mis en culture », détaille Mgr Jacques Suaudeau, docteur en médecine et chirurgien, directeur scientifique de l’Académie pontificale pour la Vie jusqu’en 2015, membre du Comité d’éthique du Conseil de l’Europe et du Comité d’éthique de l’Unesco, directeur scientifique du Centre de bioéthique Jérôme-Lejeune. « Ces cellules, qui se sont multipliées, ont été divisées puis repiquées etc. ». C’est ce qu’on appelle les fameuses ‘lignées’. Aujourd’hui ces cellules se trouvent de manière assez courante dans le commerce. AstraZeneca a donc bien eu recours à des lignées cellulaires d’un fœtus avorté, mais, pour éviter toute accusation à visée complotiste, il est nécessaire de rappeler qu’aucune cellule de fœtus n’est présente dans le vaccin.

Le problème reste posé : pour certains (tout aussi respectables que ceux qui refusent la gélatine de porc), il est moralement inacceptable de recevoir des vaccins qui ont utilisé des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leurs recherches et processus de production. Bien évidemment, nos cadres religieux n’osent pas s’opposer frontalement au gouvernement, indiquant simplement en substance, que si d’autres possibilités n’existent pas, il est souhaitable, pour répondre à la pandémie, d’utiliser ce vaccin. Par défaut.

Avez-vous encore le droit de connaître ce que l’on nous impose (ou presque, pour être un « bon Français ») ? Avons-nous encore le droit de refuser un produit qui ne correspond pas à nos valeurs morales, culturelles ou religieuses ?

Ce qu’un enfant a le droit de refuser dans une cour de récréation est aujourd’hui refusé à un citoyen retraité, qui a bien mérité de la France. L’Europe est devenue un continent de cobayes pour laboratoires privés de scrupules, encouragés par des gouvernements qui utilisent la crise sanitaire comme prétexte à mettre fin à toute liberté (déplacement, réunion…). Il faut le savoir et le dénoncer. Le laboratoire AstraZenica, probablement un parmi d’autres, n’offre ni résultat probant, ni sécurité, ni éthique.