BONNE ANNEE 2021

La photo que nous avons mis en couverture a été prise en Italie et illustre bien l’esprit de ce premier janvier à savoir que 2020 s’en aille au plus vite ! Mais que fut 2020 ?

Rappelons-nous : durant les premiers mois de la pandémie, la France centralisée, autoritaire, administrative, peine à déstocker, à faire produire ou à faire livrer les masques de protection. Il se passe exactement la même chose aujourd’hui, l’Etat s’avère incapable de gérer de manière stricte la chaîne du froid exigée dans la distribution du vaccin (une thérapie nouvelle à ARN qui doit être conservé à -70°). Contrairement aux autres pays européens l’impréparation est manifeste, malgré les précédentes alertes. La bureaucratie des agences régionales de santé, des hiérarchies intermédiaires, la pléthore des fonctionnaires, des bureaux et des sous-bureaux fait barrage, ralentit, réticente et imbue de son petit pouvoir. Il faudrait licencier dans ce pays plus de la moitié des administratifs, qui osera enfin le faire (d’ailleurs, c’est aussi une demande pressante de l’UE concernant la France) ?  Les hôpitaux sont débordés et les médecins libéraux méprisés et malgré l’obsession des réunionites du lundi matin, véritable caricature du management administratif français rien n’a été réorganisé pour donner de la souplesse et de l’efficacité aux services de santé depuis des décennies (le numerus clausus, l’absence de liste de matériel obligatoire à conserver en permanence, la gestion du chiffre à l’hôpital, les budgets en baisse rabot sans tenir compte des particularités locales, le caporalisme de Paris, l’absence de moyens déplaçables, l’indigence relative de l’armée en renfort).

Les politiciens ont donc fait avant tout de la politique avant de faire du service public et de défendre l’intérêt général, autorisant par exemple de façon honteuse les élections municipales en mars puis changeant de cap drastiquement le soir même (souvenez-vous !) en instituant le confinement du jour au lendemain, tout en faisant dire par la porte-parole colorée en clown de la diversité grotesque que « les masques ne servent à rien », faute d’en avoir en quantité suffisante !

Les gens n’ont pas cru vraiment au danger pandémique et se sont retrouvés pendant les vacances d’été –mais là encore qui oserait toucher à l’esprit hédoniste ? – trop souvent dehors. Le 1er mai voit Marine Le Pen en femme voilée (un comble !) allait fleurir Jeanne d’Arc et une manif de la CGT se dérouler sans souci de la promiscuité, au contraire des pressions qu’il imposait aux « entreprises » où le même syndicat se disait inquiet pour les travailleurs sur les mesures de « distanciation sociale », terme particulièrement impropre (puisqu’il ne s’agit en réalité que de « distanciation physique ») mais terme, ô combien significatif d’une volonté inconsciente de la classe dirigeante de vouloir s’éloigner du peuple, des « classes dangereuses », des gilets jaunes des ronds-points sur lequel un philosophe s’autoproclamant depuis des lustres « humaniste kantien », ancien ministre de l’Education nationale avait appelé même à tirer.

L’économie, totalement dépendante de l’étranger, parce qu’elle a été délibérément vendue, bradée, torpillée au nom d’une désindustrialisation du pays programmé depuis plus de quarante ans en pâtit, l’état déplorant la non privatisation d’Aéroport de Paris, de la SNCF aujourd’hui invendables mais continuant de tout faire pour démanteler en ce moment même EDF. Seuls les agriculteurs travaillent comme si de rien n’était, approvisionnant les magasins. La bourse s’est effondrée, l’incertitude majeure est sur la suite : l’accumulation indéfinie de la dette. L’or monte, et même les riches – et d’ailleurs surtout eux ! – commencent à acheter du bitcoin, signe des temps d’inflation à venir ou de faillites bancaires prévisibles, la planche à billets devant bien s’arrêter un jour.

Une seule thématique quotidienne sur toutes les chaînes, le covid, seul le coronavirus ne semble subsister pour les informations et les journalopes  ou du moins ce qu’il en reste. Les pigistes payés au lance-pierre et travaillant depuis chez eux, ne vont même plus voir dans la rue ce qui s’y passe, ne vérifient plus rien d’autant que l’éducation nationale ne les a pas formés à lire les statistiques ou à faire des courbes. Les interviews se font par téléphone et côté télévision, pendant le confinement, faute d’argent, on a recyclé les vieilles séries, les vieux films des années 60 et 7O, les vieux documentaires.

D’autres jubilent : enfin la décroissance écolo est dans les faits, comme la démondialisation forcée – mais dans beaucoup d’assiettes, il n’y a ou il n’y aura bientôt plus rien à bouffer ! En effet, la pollution recule et les « vraies valeurs » (comme on dit) se révèlent : produits de première nécessité, agriculture et culture, livre, disque, vidéo, cultiver son jardin. Mais ce sont les valeurs des bobos macroniens enrichis par les start up ou les éoliennes, pas le quotidien misérable des parents isolés, des femmes seules avec enfant en appartement à Paris ou en banlieue avec trois ou quatre gosses à occuper !

Les adolescents ne vont plus à l’école, les étudiants sont sans amphi et  on a appris récemment qu’un sur trois a décidé au premier semestre d’arrêter ses études. Pour ceux des lycées professionnels, – souvent issus à cause du système français du collège unique des milieux les plus défavorisés – école d’hôtellerie ou menuiserie par exemple, les cours sont aussi à distance mais, pour la cuisine, pas simple de faire un stage ou de passer un examen, pas simple de fabriquer une table chez soi. Du coup, la rue avec ses trafics en tout genre, devant les yeux même des policiers qui n’en méritent même plus ce nom, en occupent beaucoup avec pour seuls exercices la musculation pour pouvoir demain casser du flic ou du « blanc ».

Alors, 2021, le monde sera-t-il différent après ? 

Il y aura évidemment des remises en cause, notamment sur les secteurs les plus indispensables : la santé, l’alimentation, les technologies de communication, l’énergie. Ces secteurs sont stratégiques et tout le monde convient maintenant que nous ne devons pas dépendre de l’extérieur, mais se pose alors la question de notre souveraineté, du souverainisme et de l’Union européenne qui, elle, demeure totalement inféodée au modèle libéral, atlantiste et à l’idéologie arc-en-ciel, briseuse de toute identité. Qui ose remettre en question l’Union Européenne telle qu’elle est conçue aujourd’hui et même son leitmotiv de l' »état de droit » si ce n’est les pays de l’Est et l’Autriche ? Et puis qui osera demander des comptes sur le covid à la Chine voire aussi à la France et à l’ex-premier ministre Villeneuve pour le transfert de technologies opérée au laboratoire de Wuhan avec les fortes réticences pourtant à l’époque du Ministère de la Défense ? Qui enquêtera sur la vente plus que douteuse par Paris de ce laboratoire de quatrième catégorie à Pékin ?

Quant au Président, Macron n’est en fait qu’un danseur africain, souvent en état de transe ou sous coke et qui dans la danse, semble apprécier surtout les grands écarts pour contenter tout le monde. Ainsi, il faudra être plus solidaire (extrême-gauche), plus souverain (extrême-droite), relocaliser (Les Républicains), augmenter les salaires de ceux qui sont « utiles à la société » (Parti socialiste), entreprendre de grands travaux pour le durable (écolos). Avec l’affranchissement de la limite des 3% du PIB pour la dette, tout devient possible, « quoiqu’il en coûte » ! Mais cela coûtera forcément alors qui paiera ? Les générations futures – ou une ponction brutale sur l’épargne par l’impôt un jour prochain. N’est-ce pas là la mauvaise nouvelle prédite pour 2021 dans son entretien à Brut. On vous spoliera, n’ayez crainte ! A moins que ce ne soit l’inflation, et la chute bancaire, mais on fera tout pour l’éviter donc on vous fera les poches !

Depuis trois présidents (Sarkozy, Hollande, Macron), ce ne sont donc qu’improvisations sur le tas, en urgence, avec retard, sur tous les sujets qui surgissent et en particulier le terrorisme, l’islamisation rampante du pays. En cause : l’idéologie arc-en-ciel du « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». Faute de remettre en cause le droit d’asile, le regroupement familial, d’organiser une véritable remigration collective, le pays perd définitivement de sa couleur. En Normandie, à Elbeuf très exactement, les musulmanes traditionnelles passent à la caisse des supermarchés en robes longues noires et foulard sur les cheveux, mais sans aucun masque sur le visage, montrant à l’envi qu’on ne se voile que pour niquer la République et les Français, pas par pudeur religieuse. En Île-de-France, c’est la promiscuité de masse par le transport bétaillère, un RER dans un état de propreté lamentable, réseau engorgé par la migration quotidienne banlieue-Paris avec des travaux interminables qui durent depuis des années sans grand résultat.

Alors que vous souhaitez ? Mais d’abord, réveillez-vous, décryptez ce qui se passe (ici, nous vous y aiderons), résistez, osez dire les vérités qui dérangent. Ne baissez ni les bras, ni la tête. Relevez-vous ! Réfléchissez ! Eteignez les infos en continu et lisez !

Je vous adresse donc à tous, mes voeux de santé et de prospérité à l’aube de cette année nouvelle, à tous ceux qui vous sont chers, avec beaucoup de petits bonheurs mais en n’oubliant jamais que le bonheur n’est pas d’avoir ce que l’on désire mais d’apprécier ce que l’on a.

Bonne année 2021 !