Par Bernard PLOUVIER, médecin honoraire des hôpitaux
Au XXe siècle, grâce au bon Joseph du Kremlin et à ses émules, dont les plus efficaces furent Mao Tu-sais-tout et le Fidel, devenu le milliardaire en $ de l’ile (ruinée) de Cuba, l’on savait au moins ce qu’était le totalitarisme.
Un dogme d’un crétinisme effarant, asséné à coups d’arrestations, de tueries ou de mort lente dans des bagnes. Une propagande tellement omniprésente, renforcée par la délation de tous envers tous, que la liberté de conscience que chacun croyait inaltérable – à la différence de la liberté d’expression, si rarement observée dans l’histoire humaine – en était profondément perturbée.
À force d’entendre jour et nuit les mêmes sottises et rien qu’elles, la quasi-totalité des penseurs libres finissaient par croire au moins un peu à ce dogme débile. D’autant que cela permettait de rester en vie et en liberté au moins provisoirement, jusqu’au prochain sursaut de folie meurtrière du potentat paranoïaque.
À l’ère de l’économie globale et de la mondialisation de la propagande, en une époque de censure presqu’immédiate et omniprésente sur les réseaux sociaux, la pensée unique touche au bas mot 95% des humains « connectés » aux media de masse (télé, radio, net et cinéma). Et pour obtenir ce brillant résultat, on ne terrorise plus, du moins au sens physique du terme.
Rares sont les pays où persiste la peine de mort – d’où la prolifération des terroristes d’Allah, car s’ils étaient assurés de rétorsions meurtrières sur leur famille, ces assassins qui utilisent l’alibi religieux pour exercer leur joie de nuire et leur délire criminel de sociopathes y réfléchiraient à deux fois avant de tuer… Allah est loin et hypothétique, tandis que l’épouse et les enfants, éventuellement le giton, sont des réalités tangibles.
Rares sont les pays où la police est omniprésente comme elle l’était dans les immondes dictatures marxistes – alors que les 40 000 membres des polices de sécurité nazies en 1940-45 étaient trop peu nombreux pour surveiller efficacement les populations du Reich et des pays occupés… un jour, même le plus sot des universitaires comprendra que le cinéma judéo-hollywoodien a quelque peu forcé la note et faussé les perspectives.
Nazisme et marxisme – sous ses nombreuses variantes – avaient instauré un monde totalitaire dur, plus impitoyable en terres rouges qu’en terres brunes – même si la propagande communiste, partout en Occident, voulut faire croire l’inverse !
De nos jours, s’est installé un totalitarisme mollasson – sauf en Chine où la dictature communiste coexiste avec l’économie libérale, ce qui annule un siècle de sottises sociologiques universitaires. Bien que mou, ce totalitarisme est néanmoins très puissant sur un point : la captation des cerveaux.
De fait, les flics – longtemps surmenés à force de traquer l’automobiliste et maintenant recyclés dans la surveillance du domicile des innombrables puissants (hommes et femmes d’argent ou des media et les sacro-saints « élus du peuple ») – s’intéressent peu à la traque des criminels et délinquants, d’ailleurs vaine puisque les magistrats refusent d’appliquer la loi envers ceux que leur défère l’action policière.
De loin en loin, les pandores tabassent le menu peuple venu grogner – d’une façon trop souvent grossière, imitant même le vandalisme de nos merveilleux immigrés exotiques – contre les abus des princes : impôts et taxes excessifs, disparition des infrastructures que tout citoyen est en droit d’attendre de l’État, canailleries innombrables des élus etc. Les « cognes » s’en donnent alors à cœur joie, eux qui ne peuvent plus casser du délinquant immigré de peur de l’accusation infamante : le « racisme ».
Mais ce délicat plaisir est trop rare. Le flic occidental manque d’exercice, n’étant pas au service d’un régime d’ordre comme l’étaient ses confrères aux temps bénis des Tsars soviétiques et des imitateurs de seconde zone en tous continents malades de la peste rouge.
Les puissants qui s’essaient à un totalitarisme newlook ont d’ailleurs mieux que le flic de base, certes gros et cogneur, mais ni photogénique ni cultivé. Le totalitarisme mou actuel a trouvé ses collaborateurs : des journalistes ignares, mais plus présentables et adeptes du psittacisme convainquant. Plus ils causent dans le poste, plus les vieillards sont effrayés et plus les consommateurs achètent ce qu’on leur ordonne d’acquérir et refusent ce qu’on leur ordonne de repousser.
Outre des journalistes, il y a des universitaires qui vendent de l’histoire aseptisée, plus fausse qu’une chanson de geste – d’autant qu’il est facile de truquer films et photographies, le grand art étant de présenter un vrai film d’actualités avec des commentaires tout-à-fait erronés.
2020 aura apporté son innovation. Des médecins, volontiers auréolés d’un titre professoral – souvent acquis par népotisme, copinage politique, ethnique ou maçonnique, voire par promotion canapé, ce que bien évidemment nul ne sait dans le « bon peuple » – ont désinformé des milliards d’individus sur une pandémie peu meurtrière et tuant selon le principe logique de la sélection naturelle : des vieillards et de grands malades (dont certains méconnaissaient leur maladie ou la négligeaient).
En cette fin d’année 2020, on ignore encore si l’on va ou non rendre obligatoires des vaccins créés dans la hâte, expérimentés sur quelques dizaines de milliers de volontaires sains (!!!), et dont tous les médecins savent qu’ils seront d’une efficacité aussi médiocre que le sont les vaccins antigrippaux.
Que des médecins se soient prêtés, par goût de la publicité, par espoir d’une décoration ou d’une sinécure dorée, témoigne de l’aveulissement profond de notre société. Même si le corps professoral médical des années 1960-2000 était en partie taré, on doute fort qu’il se serait prêté, avec une telle avidité de gloriole, aux palinodies télévisuelles de l’An 2020. Mais, il faut reconnaître que tout est médiocre, dévirilisé, féminisé dans notre Occident, même le totalitarisme !
