BAISE AVEC TON CHIEN, TA CHÈVRE OU TON COCHON MAIS surtout NE LEs PÉNÈTRE PAS !

par Javier RUIZ PORTELLA (traduit de l’espagnol par Michel Lhomme)

Ainsi en a décidé la Cour suprême du Canada en 2016 (http://www.slate.fr/story/119295/cour-supreme-canadienne-zoophilie), ce pays qui est le porte-étendard de la post-modernité et dont le président vient de s’agenouiller avec d’autres ethno-masochistes pour s’excuser d’être blanc et occidental.

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Ce sont maintenant devant les animaux que monsieur Trudeau et compagnie devront s’agenouiller, face à la gronde des animalistes devant une récente décision de la Cour suprême du Canada. L’outrage est curieux et, franchement, on n’y comprend plus rien. Mais si … voyons, si c’est vraiment pour le plaisir des que les juges ont adopté une résolution si libérale et si libertine ! En effet, quels étranges restes patriarcaux et anthropo-hégémoniques se cachent derrière ces animalistes qui veulent retirer le droit des animaux au plaisir complet et à l’expression multiple de leur libre érotisme? Protestent-ils parce que « nos amies les bêtes » fidèles, quoique toujours modérés, des hommes (et des femmes) ne pourront jouir qu’en ne pratiquant seulement que la fellation, le cunnilingus et la masturbation par les mains ou les sabots sans jamais pouvoir connaître le plaisir intime de la pénétration (on ne sait pas d’ailleurs si l’on parle de la pénétration vaginale ou anale) ?

C’est peut-être cela – que la pénétration ne soit pas permise, excluant ainsi en quelque sorte la possibilité de constituer une famille d’animaux anthropomorphes présidée par l’amour – qui a bouleversé les animalistes. Ce qui est clair en tout cas, c’est que les temps changent et sentent la barbarie, un mélange répugnant de puritanisme et de dégénérescence.

Dans le passé, c’était cette dégénérescence par laquelle, au nom du puritanisme, on condamnait à des peines infernales toute volupté entre humains qui n’était pas destinée à la procréation. Aujourd’hui, c’est la  dégénérescence entre les humains et les bêtes que l’on veut tenter d’atténuer par la demande puritaine de tout autoriser sexuellement dans les rapports homme/animal, sauf la pénétration

Nietzsche le disait déjà : la terre est devenue trop petite et c’est que elle que saute le dernier homme qui l’éclipse. « Nous avons inventé le bonheur », disent les derniers hommes, ils clignent des yeux … et sautent, mais s’il vous plaît, ne pénétrez pas votre chien ou sa chienne !

Illustrations : on aura reconnu celles de notre dessinateur du dimanche Jean de Bus (voir l’onglet « dessin »)

En couverture : chèvre sodomisée par un berger grec, lithographie de Paul Avril.