par Michel LHOMME
Quoiqu’on dise, la France était sans doute chauvine mais pas raciste et là encore contre tout ce que l’on veut nous faire croire, la France n’a pas cessé d’assimiler depuis la seconde guerre mondiale de nombreux groupes étrangers, algériens, marocains et tunisiens, pondichériens, africains et on les retrouve dans de nombreuses administrations, nos écoles, nos quartiers. Combien de Français ont-ils un jour ou l’autre délivré des certificats d’hébergement pour aider l’épicier arabe du coin, ou le voisin africain ? Le Français et disons-le tout de go contrairement à l’odieux britannique ou au grossier allemand est par principe ouvert aux cultures étrangères. Et puis, au fait, quid des entreprises ethniques qui se multiplient ? Trouve-t-on beaucoup de Français dans les restaurants vietnamiens ou les commerces tenus par les minorités ethniques autour de la gare du Nord ou de l’Est par exemple ? Quel est en effet la proportion de racisme dans l’embauche chez ces minorités et dans leurs échoppes et leurs entreprises ?

La France n’est pas raciste mais elle le devient et elle le devient par les antiracistes eux-mêmes. Nous y sommes en réalité depuis longtemps.

Paradoxalement, l’ « humanisme » s’est mué en un esprit raciste puisqu’il résume la culture à une couleur de peau. On parle ainsi et sans s’en offusquer délibérément de « culture blanche » et de « culture noire », ce qui est une marque d’imbécillité évidente. Quel est en effet le rapport culturel entre un chrétien noir d’Haïti et celle d’un sénégalais musulman en dehors de sa couleur de peau ? Les Français sont-ils identiques aux Russes ou aux Allemands sous prétexte qu’ils sont blancs ? Un Japonais sera probablement content d’apprendre qu’il fait partie de la culture jaune comme les Chinois ou les Mongols mais comment comparer un Japonais et un Chinois ? Il est quand même curieux de voir à quel niveau de simplisme et de stupidité l’idéologie de l’antiracisme a pu tomber pour produire de telles inepties réductrices mais surtout des principes essentialistes aux conséquences futures gravissimes puisque elles avalisent petit à petit en France le séparatisme, un apartheid français d’ailleurs en construction partout sur le territoire.

Ce qui se passe actuellement autour de l’affaire Traoré et de la génuflexion repentante du Ministre de l’Intérieur Castaner lâchant sa police aux fauves alors que partout sur le territoire l’ordre républicain est à peine respecté (et ce n’est même pas nous qui le disons mais Gérard Collomb un ancien ministre de l’Intérieur) est proprement impensable il y a quarante ans. Ce qui est proprement sidérant c’est l’état de colonisation culturelle à laquelle la France serait en 2020 parvenue, montrant que l’imaginaire d’une partie importante de la population française est aujourd’hui empoisonné par l’imaginaire culturel américain.
En effet, le communautarisme racial n’est que le fruit pourri de la colonisation culturelle américaine car ces références permanentes à la communauté sont de fait un contre sens face à l’organisation sociale de la France.

Car en France il n’y a qu’une seule communauté : la communauté française. Chaque citoyen est responsable de ses actes en tant que tels, ses droits et ses devoirs répondent uniquement à sa propre personne et à son propre comportement. Or, à partir du moment où vous réduisez un individu à son sexe, sa religion, sa couleur de peau, sa communauté imaginaire, vous entrez dans la spirale sans fin des guerres communautaires et vous créez une nouvelle société de caste où les droits des individus dépendent à nouveau de leur origine de naissance. On appelle cela l’essentialisation des individus et l’on sait historiquement – mais y-a-t-il encore des profs d’Histoire ? – où l’essentialisation peut mener.
On aura noté que les communautaristes commencent toujours par aduler telle ou telle culture, sa couleur et souvent son sexe (c’est par exemple le mythe sexuel de la « grosse bite » largement sous entendu dans les publicités – voir cette publicité sournoise présente sur les écrans en ce moment à la télévision pour la sexualité des seniors où l’on voit en fin de séquence et dans une image quelque peu floue une « vieille » allongée avec un black) mais cette adulation porte en elle nécessairement son revers : la haine, le germe du bouc émissaire.

L’adulation sans faille précède toujours l’arrivée du visage de haine. Regardez : avant la haine du « blanc », on a vu depuis trente ans l’autre, le « reubeu », le « blackos », glorifiés de façon absurde en particulier dans les feuilletons et les dramatiques télé, possédant génétiquement toute les qualités qui font défaut à la majorité perdue. La xénophilie délirante est déjà en soi extrêmement dangereuse non seulement parce qu’elle fabrique une injustice en donnant des droits particuliers à tel ou tel individu parce qu’il a une couleur de peau ou une particularité culturelle mais aussi parce qu’elle est en fait le prélude au second visage du bouc émissaire analysé par René Girard. Le second visage se nourrit de la rancœur, de la colère et de la haine. C’est le deuxième acte de l’antiracisme avant le troisième que je vous laisse deviner, la victimisation, l’apologie des injustices comme fantasmes.


Le communautarisme n’est rien d’autre qu’un racisme organisé, une séparation organisée des groupes humains sur le territoire au nom d’identités fantasmées.
A propos de la négation par exemple du racisme anti-blanc, vouloir coloriser le droit d’être ou non une victime comme le font certains relève véritablement du racisme puisqu’elle essentialise les blancs en disant qu’il ne saurait y avoir de racisme contre les blancs soi-disant pour des questions sociologiques. Mais c’est que les communautaristes cachent leurs vraies intentions, ils essaient d’obtenir des droits de naissances particuliers et ce, de manière totalement contraire aux principes de la nation française. Et ils ne comprennent pas qu’en essayant d’importer un modèle de société raciste en France, un racisme organisé comme nous le disions plus haut, ils ne font qu’attiser les ressentiments et les incompréhensions d’un peuple farouchement attaché -et peut-être même trop ! – à l’idée d’égalité.
Un enfant noir en France a exactement les mêmes droits qu’un blanc ni plus ni moins. Il a accès aux soins et à l’école gratuite. Il a en plus droit à d’innombrables aides de toutes sortes qui ne sont effectivement pas données en fonction de la couleur de peau, mais du statut social de l’individu. Là encore et quoiqu’on dise, la France est une des nations les plus généreuses qui soient et c’est ainsi qu’à l’opposé, les antiracistes croient être aux USA alors qu’ils vivent en France sauf que nous sommes aussi montés d’un cran en voyant que comme pour la noblesse du XVIII ème siècle, une partie de la population « blanche » ne croit même plus en elle-même et s’agenouille devant ce qui s’apparente à une belle manipulation. Car ne soyons pas naïfs, nous sommes aux Etats-Unis en pleine campagne électorale et nous savons bien que le phénomène de l’antiracisme tout comme celui de l’écologisme délirant ou du féminisme paranoïaque sont des produits idéologiques de la mondialisation et du gouvernement mondial en construction. (https://les7duquebec.net/archives/255603). L’Ambassade des Etats-Unis très présente en banlieue et c’est même son terrain de chasse privilégié, elle est donc loin d’être étrangère à tout ce qui s’y passe ces derniers temps. Ce n’est un secret pour personne que les lobbys noirs en France sont en partie financés et encouragés par les USA qui s’en servent de moyen d’expansion idéologique et culturel.
Avec donc en prime désormais, les « politiques » -ou disons la lie qui en reste!- qui se voient contraints de prendre des mesures tout aussi absurdes que le sujet pour calmer la hargne médiatique telle l’interdiction de la méthode de « prise par étranglement », ou de s’appuyer sur le cou ou la nuque d’une personne mais alors comment arrêteront-ils les délinquants les plus récalcitrants ? Mais c’est que tout simplement on ne les arrêtera plus : on les laissera courir !

Le ministre de l’Intérieur a également indiqué qu’il serait «parfaitement à l’aise» à l’idée de poser un genou à terre tout en ajoutant que « les manifestations ne sont pas autorisées dans les faits car il y a un décret du premier ministre dans le cadre de la deuxième phase du déconfinement qui interdit les rassemblements de plus de dix personnes. Mais je crois que l’émotion mondiale, qui est une émotion saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s’appliquent » (sic). Il est clair que quand un Ministre de l’Intérieur déserte ainsi le service de l’Etat et ne croit même plus en ses propres décrets sauf contre le peuple français (tout rassemblement des gilets jaunes ayant été immédiatement réprimé depuis la fin du confinement), la sanction à savoir l’insécurité galopante quasiment légalisée sera rude.

On comprend en tout cas ce que doit être le désarroi de la police et on s’étonne d’ailleurs que contrairement à la Belgique, les policiers français n’aient pas hier tourné physiquement le dos à leur Ministre. Comment peuvent-ils encore croire en leur fonction ?
En tout cas, et qu’on se le dise, nous ne serons jamais de ceux, les stupides, les décérébrés politiques qui osent encore dans certains rangs conservateurs crier « la police avec nous ! », une police qui non seulement ne nous a jamais fait de quartier mais qui finalement encaissent les coups de l’antiracisme idéologique sans broncher voire même en l’appuyant par la voie de ses syndicats et de sa hiérarchie.
Quoiqu’il arrive et nous anticipons des moments durs dans les quartiers difficiles pour les forces de l’ordre nous ne serons jamais de leur côté, quitte même à sourire au retour du boomerang après tant de lâchetés assumées, d’avilissement contre – allons disons-le! – les « blancs » réfractaires puisque c’est de mode de les vilipender ou de les éborgner !
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