Par Michel LHOMME
Face à la désinformation sur l’affaire Traoré, à la paresse des journalopes françaises et au soutien revendiqué par idéologie gauchiasse d’une famille connue de délinquants qui opère un parallélisme injustifié avec l’affaire George Lloyd aux Etats-Unis, en se bornant sur le seul « fait » racial qu’il s’agirait d’un Noir qui aurait été victime d’un policier blanc, il importe de remettre en toute honneteté les pendules à l’heure.
Le policier blanc, dans le cas de Floyd, est inculpé d’homicide volontaire, après l’avoir été d’homicide involontaire, le changement d’incrimination n’étant sans doute pas étranger aux pressions de la rue et des politiciens démocrates. Pour ce qui est de Traoré, les gendarmes sont poursuivis au titre de l’article 121-3, qui vise celui qui a causé « par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, la mort d’autrui » ; il est, de ce chef, passible de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 € d’amende.
Rappelons les faits. Le 19 juillet 2016, les gendarmes (et donc pas la police nationale) interviennent à Beaumont-sur-Oise pour interpeller Bagui Traoré, soupçonné d’extorsion de fonds avec violences. Dès le contrôle d’identité, Adama Traoré, son frère qui l’accompagne, s’enfuit et échappe aux membres des forces de l’ordre qu’il bouscule à plusieurs reprises. Quand il est enfin arrêté, les gendarmes jugent son comportement suspect, à cause de sa fuite devant eux, et le maintiennent au sol puis dans le fourgon, menotté, afin qu’il ne leur échappe plus. Adama Traoré décède à l’arrivée à la gendarmerie. Pas moins de trois expertises judiciaires en présence de toutes les parties, y compris donc celle de la famille Traoré avec leurs conseils, ont conclu à l’innocence des policiers.
Aujourd’hui, la famille nie la valeur probante de ces analyses en produisant une « expertise non contradictoire », (sans valeur) c’est-à-dire une expertise réalisée par une personne payée uniquement par la partie civile et à l’insu des gendarmes mis en cause. Chacun jugera de la valeur probante d’une « analyse » si convaincante… qu’on l’a dissimulée d’ailleurs aux autres parties.
Seuls les media la tiennent pour fiable.
Soulignons que personne ne reproche aux gendarmes d’avoir volontairement fait périr Adama Traoré. Le seul reproche est d’avoir commis un homicide par « maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement ».
Ce qui justifierait les manifestations et les émeutes serait qu’aucune sanction n’est prise contre les auteurs… pas encore jugés ! Et s’ils ne le sont toujours pas c’est que la partie civile, la famille, a depuis des années multiplié les demandes d’actes et autres manœuvres dilatoires, retardant d’autant l’action de la justice, sans compter, en plus, le “confinement”… des tribunaux. C’est cette famille qui ameute la presse et la population, particulièrement la sœur, Assa Traoré, mais aussi plus discrets, ses frères mais pourquoi de leur part une certaine discrétion ?
L’aîné, Bagui, a été condamné à huit mois de prison ferme, assortis d’une interdiction de séjour de deux ans dans la commune du Val d’Oise où réside sa famille. C’est pour cela que la police voulait l’interpeller, ce qui a entraîné la fuite de son frère Adama Traoré et sa mort. Youssouf Traoré le cadet, lui, est ressorti libre du tribunal, mais a écopé de six mois de prison, dont trois avec sursis. Pourquoi ces condamnations ? Pour menaces de mort, outrages et violences à l’encontre de huit gendarmes et policiers ; personne n’a évidemment protesté contre cette violence à l’égard de ces membres des forces de l’ordre…
En complément : https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Adama_Traor%C3%A9
Etats de service de la famille Traoré :
— Adama Traoré : 17 procédures pour vol, stupéfiants et viol de son codétenu. (seulement son casier de majeur).
— Yacouba Traoré : 18 mois fermes pour avoir tabassé celui qui a accusé de viol son frère et 3 ans fermes pour avoir passé à tabac un chauffeur de bus et mis le feu au véhicule.
— Samba Traoré : condamné à 4 ans dont 18 mois avec sursis pour violence avec arme.
— Bagui Traoré : condamné à 18 mois fermes pour violences et extorsions sur femmes vulnérables.
— Serene Traoré : condamné à 4 mois fermes pour outrages envers le maire de Beaumont-sur- Oise.
— Youssouf Traoré : condamné à 6 mois dont 3 avec sursis pour outrages et menaces de morts envers des policiers.
— Assa Traoré : 4 plaintes pour diffamation et actuellement appel à des manifestations interdites en plein covid 19.
A cela il faut ajouter des instructions judiciaires en cours de plusieurs frères dont Bagui pour détournements de fonds et escroqueries par le biais d’associations subventionnées par nos impôts.