(traduit de l’espagnol par Michel Lhomme)
- Qu’est-ce qu’une pandémie?
Fin mai 2020. Nous sommes au milieu de la phase de «désescalade» de la pseudo-pandémie Covid-19 et il devient de plus en plus évident que nous assistons à une opération de manipulation sociale sans précédent à l’échelle planétaire.
Maintenant, comment une telle supercherie, une supercherie colossale a-t-elle pu ainsi se dérouler sous notre nez? Notre raison et notre dignité se rebellent à chaque fois contre une telle insinuation mais nous sommes manipulés – nous le savons pourtant – avec de subtiles astuces psychologiques dans les supermarchés pour acheter certains produits avant les autres et bien plus que ce dont nous avons besoin. Nous savons que notre société regorge de ces astuces, peut-être nécessaires au bon fonctionnement d’un système économique basé sur le consumérisme. Cependant, comment admettre une tromperie massive dans quelque chose d’aussi grave que le Covid-19, soi-disant la pandémie la plus grave au monde depuis plus d’un siècle?
Et déjà là, dans la notion même de «pandémie», nous sommes tombés sur une première raison de douter. Il s’avère que, jusqu’en 2009, l’Organisation mondiale de la santé la définissait officiellement comme « l’infection produite par un agent infectieux, simultanée dans différents pays, avec une mortalité importante par rapport à la proportion de la population infectée ». Cependant, en 2009, pour des raisons qui n’ont jamais été clarifiées, l’exigence de «mortalité significative» a été supprimée de cette définition, ne laissant que l’exigence d’une large extension géographique. De toute évidence, c’est un concept beaucoup plus large du terme «pandémie» qui a été utilisé. Pourquoi ? On peut raisonnablement supposer qu’il importait de convertir l’épidémie en « pandémie » afin d’avoir un outil plus facile à utiliser politiquement, selon les plans stratégiques de l’OMS, de Big Pharma – le conglomérat des grandes sociétés pharmaceutiques – et des fondations comme Rockefeller ou celle de Bill et Melinda Gates.
Ainsi, comme nous le voyons, avec l’ancienne définition, la traditionnelle, la crise de Covid-19 n’aurait pas pu être officiellement classée comme une « pandémie », comme l’a fait pourtant l’OMS en mars 2020. La grippe « espagnole » mal nommée de 1918-1919, avec plus de 25 millions de victimes dans le monde – et on estime même le chiffre double – elle constituait une véritable pandémie à part entière. Certes, le Covid-19 est un vrai problème de santé, nous ne le nions pas mais, avec son faible taux de létalité par rapport à la population infectée, il ne s’agit en aucun cas d’une pandémie au sens classique du terme.

- La réalité n’est jamais qu’une construction sociale.
Or, ce «sens classique du terme» n’est pas le seul que les mots puissent avoir. Selon la théorie post-moderne du langage, si redevable à la sophistique grecque et aux hypothèses philosophiques d’un Richard Rorty, le langage reflète non seulement la réalité, mais la crée également. Comme nous le savons, selon les psychologues sociaux, la réalité en tant que telle n’existe pas, mais elle n’est qu’une «construction sociale». Est-il possible que même quelque chose d’apparemment aussi « objectif » et « réel » que la pandémie de Covid-19 soit une construction sociale, et même une création artificielle, provoquée intentionnellement?
Pour défendre cette thèse, qui en choquera beaucoup, nous pouvons commencer par nous tourner vers la « théorie par défaut de la vérité », développée par Timothy Levine, professeur de psychologie à l’Université de l’Alabama. Selon ses recherches, il existe un « biais de vérité » chez l’homme c’est-à-dire que dans tous les processus cognitifs, il y a l’acceptation non remise en doute, non critiquée que l’autre, qui me dit quelque chose, me dit forcément la vérité. Et cela ne constitue pas un symptôme de crédulité coupable et que nous devons critiquer sans nuances, car cette confiance fondamentale que les messages qui nous parviennent sont vrais constitue le fondement qui a rendu possible la société et la civilisation. Une méfiance permanente conduirait à une suspicion pernicieuse qui aurait avorté toute possibilité de coopération; et, sans coopération, nous retournerions à une sorte d’état hobbesien de la nature, à une guerre de tous contre tous qui nous plongerait dans une barbarie absolue.
Bien sûr, les psychologues et les spécialistes des sciences sociales du Tavistock Institute de Londres, l’une des réserves de matière grise de l’élite globaliste connaissent bien cette théorie. Une fois qu’il existe une «vérité officielle» sur un événement, cette version des événements, qui est en avance sur toutes les autres, a une très forte probabilité de gagner et de prévaloir: une véritable catastrophe doit se produire pour qu’elle ne le soit pas. Par exemple, on nous dit qu’un nouveau coronavirus est apparu sur un marché animal de Wuhan, que le virus s’est propagé rapidement dans le monde entier et que nous sommes en pleine pandémie. Il y a peut-être des informations qui nous ont été cachées – le gouvernement chinois n’est pas un exemple de transparence – mais, fondamentalement – nous pensons – les choses se sont déroulé comme indiqué. Ensuite, il y a de la place pour des modulations subjectives, comme dire que tout cette affaire du Covid-19 est une vengeance ou une défense légitime de Gaia contre les attaques humaines anti-écologiques, etc; mais – ils le savent à Tavistock – la majeure partie de la population, universitaire et non universitaire, ne quittera plus ce cadre mental, celui de la théorie officielle. Surtout si les grands médias de masse nous bombardent tous les jours et en continu d’informations sur le Covid-19 et font taire toute version alternative.
Nous devons croire et nous croyons alors à la réalité effective du monde. Le doute méthodique cartésien est bien un exercice théorique, mais il serait absolument pernicieux dans la vie quotidienne. Bien qu’ayant été formé à l’héliocentrisme copernicien, pour des raisons pratiques nous restons inconsciemment installés dans le géocentrisme aristotélicien et disons que « le soleil se couche » ou « qu’il vient de se lever ». Dans le monde social et politique, il y a toujours une version officielle des choses qui prévaut comme dominante: sur l’incident de Roswell, sur Alcásser, sur le 11 septembre. En tant que journaliste, vous savez que si vous sortez de cette version officielle, vous pouvez devenir un fléau et même les fondements de votre vie professionnelle peuvent trembler – voyez ce qui s’est passé avec nombre de journalistes courageux mis à la porte du jour au lendemain. La version officielle, celle répandue par les marionnettistes platoniciens, constitue toujours un refuge sûr. En son sein, en tant qu’écrivain – par exemple -, vous pouvez être ironique ou académique, sophistiqué ou informatif. Vous avez là encore une certaine marge de manœuvre et vous ne courrez aucun risque significatif tant que vous ne vous opposez pas de front à la version officielle

- Sur la place ambiguë du journalisme
C’est également le cas pour la pandémie Covid-19. Si vous êtes un journaliste officiel pour Le Monde ou Libération disons que vous savez que vous ne pouvez pas sortir du récit canonique, celui qui commence par une chauve-souris sur le marché de Wuhan. Puisque vous surfez beaucoup sur Internet, vous savez parfaitement ce qui se dit sur Bill Gates et le coronavirus via des sites alternatifs et sur les réseaux sociaux mais vous savez aussi que, pour vous, ce territoire est interdit à titre informatif. En tant que chroniqueur pour de tels médias, une référence ironique ou désobligeante à une théorie du complot peut apparaître dans votre article, peut-être en privé elle vous semble intéressante ou même plausible mais, en public, vous savez que, si vous leur donnez même un semblant de publicité, vous mettriez immédiatement votre prestige en jeu, et qui sait autre chose aussi comme votre carrière ou votre poste.

Il y a donc bien dans toutes les salles de rédaction du monde une certaine « loi du silence » que les médias imposent sur la question de la pandémie. Dans la plupart des jounraux, il y a de moins en moins d’informations sur la controverse entourant la crise de Covid-19 : on suppose d’emblée que le compte officiel – celui du marché de Wuhan, celui de la chauve-souris ou du pangolin – est déjà inamovible. Il devient de plus en plus difficile de commencer à discuter de ce qui semble déjà solidement établi comme «res judicata». En tant que journaliste, vous êtes conscient de l’énorme résistance que vous allez rencontrer et qu’en plus, si vous mettez en jeu des théories du complot comme Bill Gates, vous serez très vite associés à des médias populistes et complotistes, bref classés d’extrême-droite, (point Godwin).( …).

- Sur le chemin politique: de Marion Maréchal à Sara Cunial
Quant au paysage politique, la situation est assez décourageante. En ce qui concerne la sphère espagnole, il est certain que de nombreux députés et dirigeants nationaux de Vox regardent les programmes télévisés d‘El Toro (https://eltorotv.com/tv-en-directo) et, sont proches des analyses générales de Marion Maréchal et de son ISSEP, ils partagent en privé la conviction que le capitalisme transnational anglo-saxon la ploutocratie se cachent derrière le coronavirus pseudo-pandémique. Cependant, dans le contexte culturel espagnol actuel, il est très difficile de transférer cette conviction privée, disons, par exemple, à la tribune du Congrès.

En ce qui concerne la scène internationale, la situation ne semble pas meilleure. Les grands médias occidentaux ont imposé le récit officiel: cette soupe de chauve-souris, ce savoureux pangolin, ces Chinois qui utilisent la corne de rhinocéros comme aphrodisiaque et qui mangent tout … Les politiciens occidentaux ont accepté le récit canonique du Covid-19 et se limitent à résister aux effets économiques de la pandémie comme ils le peuvent. Certaines voix critiques s’élèvent mais en somme pas beaucoup. La Suède est restée libre, sans confinement (et il ne semble pas y avoir eu de catastrophe sanitaire). La Norvège n’a pas non plus ordonné d’assignation à résidence de la population. De son côté, le Bélarus de Loukachenko a suivi son propre chemin, avec de très légères précautions (et il ne semble pas que l’apocalypse y ait lieu non plus). Quant à la Belgique, dans ce pays chaotique et absurde, en crise permanente, la population a continué d’aller dans les parcs et a pris la pandémie comme une nuisance de plus, ajoutée à de nombreuses autres préexistantes – comme c’est inconfortable d’être belge! – et avec laquelle faire face avec un peu de prudence, assez de stoïcisme et beaucoup de sens d’humour (quel humoriste aurait su inventer les interdictions surréalistes des amis belges?). En dehors de l’Europe, un pays comme le Nicaragua de Daniel Ortega scandalise ses voisins civilisés du Costa Rica parce qu’il ne s’en remet apparemment qu’à Dieu et a continué sa vie normale au milieu de la supposée pandémie mondiale et ce, afin de ne pas ruiner complètement le pays et pour obtenir l’immunité de groupe souhaitée. Ce que Boris Johnson voulait et n’a finalement pas pu faire.
En ce qui concerne des voix politiques spécifiques, nous pouvons en citer certaines qui sortent du scénario officiel ennuyeux. Comme Nayib Bukele, président d’El Salvador, qui a déclaré sans équivoque sur Twitter que, bien que nous ne nous en rendions peut-être pas compte, la troisième guerre mondiale a déjà commencé (bien qu’il y ait un débat sur les réseaux quant à ce qu’il voulait dire). Comme John Magufuli, président de la Tanzanie, qui a publiquement remis en question la fiabilité des tests et invite la population à se rassembler lors d’événements majeurs tels que le sport, précisément pour entrer en contact avec le virus et se faire vacciner (les épidémiologistes suédois ne disent pas exactement ceci, mais ils ont suivi la même logique, celle de l’ « immunité collective » qui peut se défendre).
Et surtout, en tant que député italien du groupe mixte Sara Cunial, à ce jour la seule politique occidentale qui ait osé dénoncer au siège du Parlement que la pandémie de Covid-19 est, en réalité, une macro opération de guerre psychologique visant à provoquer des changements perturbateurs dans le monde, au service des élites ploutocratiques et des sociétés transnationales. Du mouvement Cinq Etoiles, parti dont elle a été expulsée pour ne pas avoir suivi la ligne officielle, Sara Cunial, diplômée en chimie industrielle, est devenue militante contre l’installation d’antennes 5G, très dangereuse pour la santé humaine, mais soit-disant indispensable pour le «monde post-Covid-19» conçu par l’élite mondialiste. Pour le moment, sa courageuse dénonciation au Parlement italien reste encore une simple voix isolée. [elle n’est pas totalement seule car un autre député italien l’a rejoint tout comme l’ancien ministre autrichien des affaires étrangères; NdT]. Espérons que cela cessera de l’être à l’avenir.

- Une date à la croisée des chemins: entre obéissance et rébellion
Et, pendant ce temps, la vie continue et l’histoire officielle prend racine. En Espagne [comme en France], nous discutons maintenant au sujet des masques (la sagesse populaire entendue sur les terrasses des bars a déjà analysé le sujet: « quand il n’y en avait pas, on disait qu’ils n’étaient pas nécessaires; maintenant qu’il y en a, on dit qu’ils sont essentiels. » Critères scientifiques placés au premier plan à chaque fois !). Quant à l’Elite qui a relâché le coronavirus à Wuhan et qui voyage dans ses jets privés entre Genève, Londres et New York, le plan se déroule très bien. Le Tavistock Institute a fait un bon travail de conception et d’analyse. La société humaine est en effet beaucoup plus modulable et orientable que nous ne le souhaiterions. Des expériences bien connues et classiques le démontrent: l’expérience Solomon Asch, l’expérience Stanley Milgram, l’expérience de la prison de Stanford; sans oublier les enseignements toujours fructueux de Skinner (n’oublions pas que le behaviorisme radical était la philosophie que Huxley envisageait comme la base théorique et pratique de son monde heureux). Et sans oublier l’effet Hawthorne non plus: les ouvriers d’usine en font plus lorsqu’ils sentent qu’ils sont observés et étudiés. Pour lequel, bien sûr, un grand observateur est nécessaire. Peut-être un grand frère. Peut-être, enfin, et pour le dire tout de suite, un Grand Maître et Seigneur. Mark Twain a déclaré qu ‘ »il est beaucoup plus facile de tromper les hommes que de les convaincre qu’ils ont été trompés ». Une grande vérité, certainement. Et pour tous ceux qui protestent actuellement ( beaucoup, s’habitent à vivre dans la grande déception du Covid-19 même si certains se battent pour que leurs concitoyens réagissent et prennent conscience de la supercherie, une bataille dans laquelle la défaite serait un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre.

Source : https://elmanifiesto.com/
