EN FRANCE COMME A MAYOTTE, L’ISLAM AVANT TOUT !

par Michel LHOMME

Le Conseil d’état a tranché sur la liberté religieuse. Mais pourquoi au juste ?

En fait, les évêques français, fils de pute patentés n’avaient que fort timidement protesté, ils n’avaient pas bougé le petit doigt pour faire rétablir, en utilisant au besoin la contrainte ou faire sonner les cloches pour défendre la liberté de culte. Le pouvoir attendait le 2 juin pour autoriser les fidèles à aller à la messe ; nos évêques avaient demandé le 29 mai, ce qui permettrait la messe de la Pentecôte le 31 mai. Castaner n’a pas dit oui mais sa date à lui, sa date cruciale comme ce qui explique la suspension du confinement à Mayotte, c’était le 24 mai bien sûr, la grande fête de l’Aïd-el-Fitr, scellant la fin du ramadan.

La peur , la vraie peur, ce n’était pas les catholiques – il n’y a plus que des vieux dans les églises et on les élimine doucement, ni vu, ni connu au rivotril ! – mais c’est celle des musulmans qui allaient hurlé à la discrimination car ils ne pourraient pas célébrer leur fête à la mosquée.

Mais il y a eu pire en lèche-baboucherie du pouvoir : dans plusieurs cités, à Lyon par exemple, certaines mosquées ont profité du confinement pour diffuser le chant du muezzin par haut-parleur. Seule Marine Le Pen, il faut bien le reconnaître, a réagi en parlant de « nuisance sonore » alors que ces appels à la prière sont bien là pour démontrer encore, cette fois à la place du port du niqab – qu’il serait peut-être bon d’ailleurs de rendre maintenant obligatoire comme simple mesure sanitaire (!) -, l’occupation coloniale des musulmans sur notre sol en bafouant ouvertement les principes de l’état laïc républicain.

Mais c’est que – au fait, le saviez-vous ?!- la France peut maintenant se vanter d’avoir la plus grande communauté musulmane d’Europe.

A Mayotte, en confinement tout le monde prépare l’Aîd déconfiné : magasins bondés, distanciation physique non respectée et visite scandaleuse de la Ministre des Outres-mer, la « socialiste » Annick Girardin. Elle refuse aujourd’hui de rencontrer toutes les délégations syndicales (police, hospitalier, enseignants) mais soutient ouvertement toutes les sorties de population en reconnaissant au passage le travail de metainfos.fr – nous l’en remercions ! – informant depuis le début que sur l’île, jamais le confinement n’avait été en vigueur.

GIRARDIN ET VOYNET, EX SOCIALISTE ET ECOLOGISTE, AU SERVICE DE LA DICTATURE ah quelle température ! Il faut chaud aux COMORES, hein !

Rappelons tout de même que nous sommes le seul pays d’Europe où l’exercice du culte a été interdit et ce, même dans des pays plus touchés que le nôtre, et très catholiques comme l’Italie ou l’Espagne où les fidèles ont toujours pu en effet aller à la messe. Là encore, pourquoi ? Parce que nous n’en avons pas besoin, assurait, il y a peu l’ancien voyou Christophe Castaner, s’improvisant maître de vie spirituelle et trahissant son mépris et son ignorance crasse en pontifiant en ces termes : « La prière se fait dans son rapport à celui qu’on accompagne et n’a pas forcément besoin de lieu de rassemblement. ».

Enfin et il faut aussi le souligner ce sont des laïcs engagés dans le camp catholique, des intégristes ou des traditionalistes (Bernard Antony, Jeanne Smits, Guillaume de Thieulloy) qui avaient pris l’initiative de saisir le Conseil d’État dans le cadre d’un référé-liberté.