Par Michel LHOMME
Selon le Global Times, Pékin devrait augmenter son arsenal nucléaire pour contrer les ambitions américaines en accroissant considérablement son stock d’ogives pour dissuader les États-Unis de poursuivre leurs ambitions stratégiques à l’étranger. La Chine réaffirme être une nation pacifique qui s’est engagée à ne jamais être la première à utiliser des armes nucléaires néanmoins Pékin doit projeter d’augmenter le nombre de ses têtes nucléaires jusqu’à 1 000 pour créer un puissant moyen de dissuasion destiné à « façonner les attitudes des élites américaines envers la Chine ». La Chine possède actuellement environ 300 ogives nucléaires. La Chine pense donc et sans doute à juste titre que le renforcement des capacités nucléaires de la Chine poussera une Amérique de plus en plus irrationnelle à garder sa distance avec elle.
Nonobstant, la Chine préparerait un exercice militaire simulant la conquête des îles Pratas. C’est l’agence de presse japonaise Kyodo News qui l’a dévoilé récemment en indiquant que l’Armée populaire de libération prévoyait d’organiser un exercice militaire de grande envergure autour du thème du débarquement sur les îles Pratas (Dongsha) dans les eaux de la mer de Chine méridionale, près de l’île de Hainan. Or, les îles Pratas sont actuellement placées sous l’administration de Taïwan. Kyodo News indique que la Chine possède une base militaire de la marine sur l’île de Hainan et les îles Pratas se situent sur le chemin obligé qui mène au Pacifique via le canal de Bashi. Cet emplacement explique la valeur stratégique des îles Pratas pour la Chine. Le ministère taïwanais de la Défense a indiqué immédiatement que l’armée taïwanaise se tient informée de la situation de l’armée chinoise et dispose d’un mécanisme de réponse et d’un plan d’assistance. Pour raisons de sécurité nationale, l’armée taïwanaise est en état d’alerte et renforcera la préparation au combat des îles taïwanaises, dont les îles Pratas ou l’île Taiping.
Un destroyer de l’US Navy est actuellement en transit dans le détroit de Taïwan. La Flotte du Pacifique des États-Unis a révélé sur sa page Facebook qu’il s’agissait de l’USS McCampbell (DDG-85), un destroyer de classe Arleigh Burke. C’est la sixième fois cette année qu’un navire de guerre américain passe dans le détroit de Taïwan et la deuxième fois pour le DDG-85.

Le Canada de son côté a été très préoccupé par le dernier exercice de l’armée russe, exercice effectué dans les conditions extrêmes du cercle polaire. Il s’agissait d’un exercice de combat mené par l’armée russe dans les conditions climatiques les plus extrêmes du cercle polaire et qui a révélé un degré de préparation et une maîtrise logistique hors du commun qui préoccupent les nations qui revendiquent leur souveraineté dans l’Arctique, dont le Canada. Lors de cette mission considérée comme un exploit par plusieurs observateurs et experts militaires, des troupes russes aéroportées ont été larguées à 10 000 mètres d’altitude sur l’archipel François-Joseph, un archipel russe situé en Haut-Arctique. À cette altitude, les parachutistes doivent être munis de masques, de réserves d’oxygène et de systèmes de navigation. Selon des informations publiées par le ministère russe de la Défense, une fois au sol, les troupes ont procédé à divers exercices de combat pendant au moins trois jours par un froid extrême dans des conditions désertiques. D’après Moscou, l’exercice mené avec succès le 25 avril dernier visait à mettre à l’épreuve les hommes et la nouvelle technologie de combat développée par la Russie pour combattre et évoluer dans des conditions de froid extrême. Le vice-ministre russe de la Défense, le lieutenant-général Yunus-Bek Yevkurov, a déclaré : « Nous sommes très heureux d’avoir pu participer à ces tests » en précisant qu’un largage de troupes à une telle altitude en Arctique était une première dans ce domaine. De l’avis de plusieurs experts, dont Andrea Charron, directrice du Centre d’études sur la défense et la sécurité de l’université du Manitoba, ce parachutage est en effet un exploit.
Au fait, elle sera où l’armée française sans matériel et munitions quand cela chauffera vraiment ? Se comportera-t-elle comme vient d’ailleurs de le faire la « Marine Nationale » française (représentante indirecte de l’UE…quand même !) qui a déguerpi récemment des eaux territoriales internationales du Pacifique au seul motif que cette présence gênait les autorités chinoises ?

Document annexe : https://www.les-crises.fr/quel-monde-apres-la-pandemie-reponse-a-la-nouvelle-anti-utopie-globaliste-dhenri-kissinger-par-alexei-pouchkov/