Par Michel LHOMME
On vient d’apprendre qu’un entrepôt a pris feu, ce lundi en Seine-Saint-Denis, tout près d’une usine de masques, dont la production devait démarrer cette semaine. L’incendie se serait déclaré vers 9 h 30, a expliqué à l’AFP le maire , Thierry Meignen, qui a vu de son bureau de l’Hôtel de ville une « grosse colonne de fumée noire ». « On a tous eu très peur, pensant que l’incendie venait de l’usine de masques », a-t-il ajouté. Le feu a pris dans un « entrepôt de 9 000 m2 » et n’a fait aucun blessé, juste des « dégâts matériels », a précisé à l’AFP la lieutenant-colonel Claire Boët de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris. 150 pompiers ont été dépêchés sur place pour maîtriser le sinistre. L’entrepôt incendié appartient à la société BMS qui y stockait du textile, du mobilier de bureau et des voitures, a ajouté le maire.
Le feu, dont l’origine n’était pas connue pour l’heure, était maîtrisé en fin de matinée et n’a pas touché la fabrique, ont précisé les pompiers. Une enquête a été ouverte, confiée au commissariat local, a indiqué le parquet de Bobigny qui s’est immédiatement empressé sans même attendre les résultats de laboratoire de déclarer qu’ « aucune cause criminelle n’apparaît évidente ».
Cette précision si prompte du parquet nous interpelle sur plusieurs points :
- un incendie à proximité d’une entreprise devenue stratégique n’oblige-t-il pas en effet à plus de prudence.
- les nombreux incendies relevés depuis un an en France (Notre-Dame de Paris bien sûr, mais aussi des usines sensibles comme Lubrizol en Normandie, les détériorations de l’usine de retraitement d’Achères, des immeubles sensibles à Lyon et ailleurs), curieux, curieux tout de même.
Enfin, on aura noté que puisque la bienséance interdit d’aller produire en Chine et bien ce sont les Chinois qui viendront en France !
L’usine de masques en question aurait en effet été construite en quelques semaines par un homme d’affaires chinois, Hsueh Sheng Wang, puis inaugurée jeudi par la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, (traite, transfuge de la droite et collabo en puissance !). L’usine chinoise payée donc par les impôts des contribuables franciliens devait démarrer sa production de masques FFP1 et FFP2 cette semaine. À terme, « un million » de masques doivent y être produits quotidiennement mais quoi plus aucun capitaliste français n’est capable de monter une usine, de fabriquer en France pour défendre son pays ?
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