IMMIGRATION :VIOLENCES A MAYOTTE ET A LA GARE DE LYON CENSURÉES PAR LES MÉDIAS OFFICIELS

Par Michel LHOMME

Coranovirus, 49-3, pour les médias français mais aussi tous les hommes politiques français et leurs commentateurs lèche-babouche en particulier de BFM WC et de France-Info, il a été facile d’occulter et de passer sous silence les affrontements violents qui se sont déroulés vendredi dernier en gare de Lyon comme les émeutes de Mayotte. Ces événénement gravissimes et prémonitoires traduisent l’échec patent de l’immigration de masse, autre effet de la mondialisation libérale, conjuguée à l’abandon du modèle d’intégration à la française, ce modèle républicain que depuis plus de trente ans la classe politique française s’est évertué à dépecer, à renier. Un tel abandon débouchera inévitablement sur une guerre civile hybride et quasi permanente, une situation incontrôlable pour les forces de l’ordre elle-même comme en atteste tous les jours la situation sur l’île de Mayotte où l’arrivée quotidienne d’illégaux, l’atteinte permanente au droit de propriété est entérinée par la préfecture elle-même qui se refuse carrément à appliquer les jugements des propriétaires spoliés au nom de la « préservation de l’ordre public ». Toutes les semaines, des établissements scolaires du cent unième département français ferment par le droit de retrait de ses professeurs ou du personnel de service faute de sécurité assurée des élèves et du corps enseignant. Mayotte a ainsi été l’objet la semaine dernière de mini-émeutes avec pillages dans le quartier de Kaweni où l’on a vu même les garde-mobiles reculer sur le terrain.

Certes à Mayotte, on est habitué à accueillir les illégaux, de plus en plus africains, à voir l’état distribuer de l’argent liquide dans les quartiers par l’intermédiaire cachée des associations humanitaires, à ne plus croire à aucune promesse. Alors que le lagon pourrait être fermé en quelques heures si volonté politique il y avait, la corvette militaire de surveillance prévue après le blocage de l’île en 2018 n’est toujours pas là (!) comme le seul hélicoptère de l’île toujours en panne, les radars ne fonctionnent pas, mais par contre de curieux conteneurs d’argent liquide en petite coupure, fait que nous avions déjà signalé (200 millions d’euros en janvier) débarquent discrètement sur le port de Longoni : circulation monétaire, caisse noire préfectorale, dessous de table aux Comores, alimentation financière des associations « humanitaires » ? La population d’un département ou d’un pays qui accueille ainsi des «réfugiés» par centaines de milliers chaque année, doit de fait s’accoutumer à voir se déployer sur son sol, la surchauffe de ses infrastructures publiques qui à Mayotte cédent d’ailleurs une à une régulièrement (vétusté de l’approvisionnement en eau, écoles et lycées surchargés, surpopulation dans certains secteurs).

Mais revenons donc sur les événéments graves et prémonitoires de vendredi dernier, cette fois ci dans la capitale française elle-même. Les Parisiens qui déambulaient dans le quartier de la gare de Lyon, vendredi 28 février en fin d’après-midi, n’en reviennent sans doute pas et ont dû se demander, ébaubis, à quoi rimait ce déchaînement de violence – incendies de voitures, de scooters et de poubelles – sur le sol français. C’est que des Congolais, opposants au régime du président Tchisekedy du Congo, ont jugé bon d’exprimer leur hostilité à la star congolaise Fally Ipupa, jugée trop proche du régime actuel, et qui se produisait au palais omnisports de Bercy. Les violences ont été si importantes que les forces de l’ordre ont annoncé avoir procédé à 37 interpellations et 54 verbalisations, violences incompréhensibles aux non-Congolais qui vivent en France qui sont ici dans le cas de Bercy le résultat de « conflits importés ». Ces conflits importés ne sont plus maintenant rares sur le sol français et ils paralysent de plus en plus toute politique internationale souveraine des états comme de l’Europe, voir par exemple le chantage d’Erdogan sur les réfugiés. Ces violences importées sont souvent le fait de populations fraîchement immigrées mais elles ne se produisent que quand un pays est faible, timoré, se déclare quasi officiellement lieu d’immigration, qu’il ne sélectionne pas les «réfugiés» qu’il accueille sur son sol et renonce même à tout effort d’intégration, à savoir le cas emblématique de l’Etat français. Ces violences intra-ethniques importées peuvent prendre la forme de conflits interethniques comme cette bagarre à l’arme blanche entre une cinquantaine de migrants qui a eu lieu ce vendredi aussi à Ouistreham, au moment même où les Congolais se déchaînaient à Paris et où les jeunes s’excitaient à Mayotte.

Il y a d’ailleurs plein d’autres conflits importés nous souligne Yves Mamou dans le Figaro du 3 mars : le sexisme et la violence faite aux femmes, l’homophobie, le nouvel antisémitisme qui propre en particulier à la culture musulmane se retrouvent transposés sine die en France sans que l’élite intellectuelle française ne pipe mot au nom du « vivre ensemble «  et de la bienveillance lâche et mortifère. Les milliers (on peut même parler maintenant de « millions ») de migrants, en provenance d’Asie, d’Afrique et du Moyen Orient, presque tous des hommes, n’entendront en effet jamais renoncer au rapport machiste qu’ils ont avec les femmes, au lynchage des homos d’autant que nombre d’occidentaux se comportent en réalité de plus en plus comme des « folles » ! Comme l’écrivait l’écrivain algérien Kamel Daoud, début 2016, «le réfugié ou l’immigré sauvera son corps mais ne va pas négocier sa culture avec autant de facilité, et cela, on l’oublie avec dédain. Sa culture est ce qui lui reste face au déracinement et au choc des nouvelles terres » et c’est ainsi que les Congolais de la Gare de Lyon, les migrants d’Ouistreham, les jeunes de Mayotte dénoncent de plus en plus ouvertement la société française sans que celle-ci n’ait rien à redire de peur d’être une fois de plus accusée de racisme.

On relèvera enfin le dysfonctionnement de nos services de renseignement mais aussi sanitaires car les manifestations congolaises contre le concert circulaient avec ses injonctions violentes sur les réseaux sociaux africains et qu’il aurait donc été facile – corano virus oblige- d’annuler ce rassemblement public sans même évoquer le risque de désordre public comme on le fit d’ailleurs irrationnellement dimanche pour le salon de l’Agriculture mais il est vrai qu’on… ne touche pas, on ne touche jamais aux immigrés en Franc, terre d’accueil mais surtout de soumission et de lâcheté!

Bus scolaire régulièrement caillassé à Mayotte :