par Michel LHOMME
L’affaire Benjamin Griveaux – Piotr Pavlenski est étonnante comme nous le révèle dans sa chronique hebdomadaire notre collaborateur Franck Buleux (https://metainfos.com/2020/02/24/la-vie-privee-des-hommes-publics/) car elle laisse aussi libre cours, et une fois de plus sans aucune pudeur, aux incohérences et contradictions de l’establishment politique macronien et du système tout court. En effet quand cela les touche personnellement, voilà que le droit d’asile n’a plus lieu d’être pour les politiciens de la bien-pensance, ni pour les réseaux sociaux affidés dont ils se servent pourtant abondamment pour salir leurs adversaires, voilà qu’il serait devenu de bon ton d’expluser, d’utliser le concept honni de « remigration ». Du coup on voit tout ce beau monde applaudir à qui mieux mieux Castaner évoquant l’expulsion possible et la suppression du droit d’asile à Piort Pavlenski. Ainsi, avec l’affaire Griveaux, c’est presque tout le discours du gouvernement sur l’asile et l’immigration qui s’effondre puisque les macroniens veulent subitement arrêter et expulser un réfugié qui a osé les toucher alors que quand les Français sont agressés ou égorgés (voir l’augmentation des agressions à l’arme blanche dans l’hexagone), il est interdit de citer l’origine des migrants et encore moins d’évoquer ne sertait-ce qu’une seconde leur retour nécessaire au pays. Les députés de la République en marche, de droite et autres centristes et socialistes restent en effet silencieux quand un jeune comme Timothy est poignardé par un clandestin afghan, qu’une septuagénaire est violée dans l’Oise par un clandestin libyen ou qu’une retraitée de 77 ans est agressée par un clandestin tunisien. On ne parle absolument pas de remettre en question leur carte de séjour ou leur droit d’asile mais lorsque des membres du système sont touchés, vite une loi, la remigration est devenue soudain légitime.
A noter que l’arriviste Olivier Véran nouveau ministre de la santé et lèche-babouche professionnel (https://www.medias-presse.info/olivier-veran-larrivee-dun-arriviste/117951/ ) en remplacement d’Agnès Buzyn, elle-même envoyée remplacer au pied levé Benjamin Griveaux dans la campagne pour les municipales à Paris en se défaussant s’est déjà illustré en politique pour ses prises de position en faveur du droit de vote des immigrés, des salles de shoot, du don de sang par les homosexuels et de la générosité toujours plus grande pour les “réfugiés”. Mardi dernier, il avait été l’invité de France Inter en raison de sa nomination et s’est notamment exprimé sur l’épidémie de Coronavirus, laissant échapper une phrase qui en dit long. Louant la façon dont la Chine gère cette crise sanitaire, le nouveau ministre a implicitement bien fait comprendre que si la France devait connaître une telle situation, il serait presque normal que les réseaux sociaux soient censurés et fermés : « La Chine a une capacité de réactivité. Elle a pris ses responsabilités en prenant des mesures de confinement très rapidement. Je ne suis pas sûr qu’il serait possible de réaliser ça dans un pays où les réseaux sociaux seraient ouverts » dit @olivierveran #le79Inter
En tout cas en voilà un qui a déjà tout compris des règles implicites du totalitarisme démocratique à la sauce En Marche
