par Jordi Garriga
Ce mardi 23 janvier, la présidente de la Communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso, à travers son compte Twitter @IdiazAyuso a déclaré, dans le cadre de la cérémonie qui s’est tenue à l’Assemblée de Madrid pour commémorer la Journée internationale de la mémoire de l’Holocauste et prévention du crime contre l’humanité : «Les lycéens de Madrid étudieront l’immense héritage juif inconnu en Espagne. Les juifs arrivèrent ici avant que les Romains ne nous transmettent leurs connaissances. Ils furent expulsés en 1492 mais en cessèrent jamais d’aimer leur terre; depuis 2015, ils ont la nationalité espagnole. »
Vérifions :
Les Juifs appellent l’Espagne « Sepharad » et beaucoup conservent en effet leur langue et leurs coutumes. Mais il y a plus: il y a aussi ceux qui gardent les clés des maisons de leurs ancêtres … Et c’est le danger. Viendra-t-il un jour où ils revendiqueront carrément la péninsule ibérique et leur « droit historique » à la posséder?
C’est ce qui s’est produit avec la Palestine, qui a été envahie par le mouvement sioniste de manière massive depuis 1948, après près de deux mille ans d’absence d’un État juif. Qui peut garantir que la même chose ne se produise pas avec l’Espagne?
Ces déclarations de servitude totale et de soumission à un peuple qui se croit « l’élu de Dieu » sont d’une immense irresponsabilité, en plus d’être un grand mensonge historique. Ce qu’elle dit de l’Antiquité sur la péninsule ibérique est complètement faux.
Le judaïsme était la religion de la région de Judée, située à l’autre bout de l’empire romain. Les gens d’autrefois vivaient la religiosité de façon communautaire: personne n’était fait de telle ou telle religion, mais il y était né, car ils la vivaient alors tous socialement à l’époque.
Il ne pouvait pas y avoir de Celtes ou de Juifs ibériques, c’est une absurdité complète. Les objets trouvés dans les fouilles sont simplement le produit du commerce: « la céramique n’est pas un gène ». C’est comme si j’avais ma télévision japonaise et qu’un archéologue en déduirait alors que j’étais japonais.
Ignorons donc les analphabètes, fussent-ils députés, dont le seul commerce est la démagogie politique et la soumission. La vérité ne les intéresse pas ni ne convient d’ailleurs à leurs arguties réductrices.