Par Michel HARMANT
L’écologie incombe principalement à l’homme qui utilise pour sa survie et son confort les outils permettant d’exploiter la matière et les forces de l’univers.
Ces améliorations de ses conditions de vie, appelées « progrès », visent à offrir à l’humanité l’énergie capable de remplacer la force humaine et animale en transformant la matière tout en produisant le minimum de déchets.
L’homme et le réchauffement climatique
Le raccourci imputant le «réchauffement climatique» à l’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère est un leurre banalisé par ceux qui prétendent gouverner le monde. Leur force médiatique ignore les propos réfléchis et éclairés susceptibles de contrarier leur idéologie ou leurs plans.
Pour disqualifier les avis importuns et fâcheux, il suffit d’amalgamer un peu de vérité, des approximations, voire des mensonges, des allusions culpabilisantes et des images choc.
L’opinion réagit plus sûrement à l’émotion portée par des idées fausses qu’à la démarche scientifique. Il est de bon ton d’accuser le progrès, de juger que «tout était mieux avant», que «tout va s’effondrer», que les inégalités ne font que croître…
Pourtant, les grandes épidémies, les famines, la misère, les inégalités reculent constamment, et même les guerres, bien qu’il en reste encore trop dans le monde.
Notre vanité dût-elle en souffrir, l’impact de l’activité humaine sur la température de l’atmosphère paraît insignifiant. La température de notre Terre dépend de nombreux facteurs, dont le plus important est l’activité électromagnétique cyclique du soleil, du plus court (11 ans) au plus long (92000 ans), décrit par Milankovitch.
Les grandes extinctions de la vie ont été provoquées par des combinaisons de ces cycles et par d’autres phénomènes naturels, liés à l’activité volcanique de la terre et aux impacts de bolides cosmiques de dimension variable (les petits sont ignorés, mais la terre reçoit chaque année environ 30 000 impacts).
La contribution humaine au changement climatique parait bien insignifiante en regard des phénomènes naturels. Rendre l’activité humaine responsable du réchauffement climatique et faire croire qu’un changement de comportement peut «sauver la planète» est une imposture intellectuelle.
Transition énergétique : vers quoi ?
La «transition énergétique» est un slogan profitable principalement aux promoteurs d’éoliennes, de panneaux photovoltaïques et de voitures électriques.
Ces « innovations » n’ont rien d’écologique mais le mimétisme favorise la répétition d’absurdités, sans les rendre vraies pour autant, sinon dans l’esprit du peuple.
Or, en démocratie, ce dernier a toujours raison. Il peut donc choisir de se tirer une balle dans le genou par ignorance. L’Histoire regorge de ces « erreurs » (purges staliniennes, Grand bond en avant de Mao, élections de tyrans comme Hitler,…).
Ecologie et écologie…
Loin des buts affichés dans leur propagande, les idéologues dominants ne font que nourrir des ambitions pécuniaires allant à contresens de l’écologie véritable. Et ils sont soutenus par les mises en scène médiatiques qui améliorent l’audimat.
L’écologie, la vraie, sera le fruit du travail des ingénieurs et des scientifiques qui mettent leur génie au service de l’humanité. Ils imaginent, conçoivent et mettent au point les produits et les procédés vertueux du futur. Leur travail est relayé par les entrepreneurs.
Au-delà des illusions véhiculées par le discours propagandiste officiel (la fausse écologie), c’est de travail, d’intelligence, et de développement industriel grâce à une énergie abondante et bon marché dont le nucléaire sera un pilier solide (la vraie écologie), dont l’humanité a le plus besoin.