par Michel LHOMME
Inimaginable en France mais il faut bien le faire à Mayotte, rafler en masse comme au Vel d’Hiv, pour cacher l’inaction totale de la lutte contre l’immigration clandestine en France. L’opération de lutte contre l’immigration clandestine de ce samedi 18 janvier a conduit les forces de l’ordre à poursuivre des clandestins présumés jusque dans les égouts et ce, sous les huées de réprobation légitime du public. Comme des rats et sans aucune humanité, la police aux frontières a lancé du gaz lacrymogène dans les conduits mais cela n’a pas poussé les Comoriens à sortir de « leur planque ». Ils auraient dû d’ailleurs chanté leur hymne national, ce que nous leur recommandons à chaque fois qu’ils sont en état d’arrestation pour rappeler à la France l’illégitimité de l’occupation de Mayotte eu égard au droit international dont elle se gargarise pourtant par ailleurs en particulier contre la Russie.

Ce même jour, une marche blanche était organisée à Passamainty, près de Mamoudzou à l’initiative du collectif du village agissant contre la délinquance et pour la paix sociale. L’objectif était de sensibiliser les autorités sur le problème de l’insécurité qui gangrène le village depuis plusieurs années. Les manifestants voulaient aussi inciter les villageois à porter plainte lorsqu’ils sont victimes d’actes de délinquance ou s’ils sont témoins d’un délit et inciter les parents à la responsabilisation.
Dans la semaine, quatre membres d’une brigade de délinquants dénommés « anti-Bac », (la BAB) ont été condamnés à des peines d’emprisonnement ferme. Ils avaient terrorisé un village en décembre dernier et leur chef était un anjouanais récidiviste et sans papier. Les quatre membres de la bande ont été jugés et incarcérés ce jeudi à l’issue de leur comparution. Tous ont été condamnés à de la prison ferme mais aucun n’a fait l’objet d’une interdiction duterritoire. https://www.facebook.com/mayottela1ere/videos/650382385420302/
Toujours ce samedi, au sud de l’île, une mosquée radicale a fait l’objet d’une procédure d’expulsion non pas des autorités qui, au contraire ont défendu et protégé la mosquée mais d’un collectif de citoyens en colère. On nous objectera peut-être que tous ces faits sont des exagérations mais lors de ces vœux, le premier message du préfet a bien été un message de fermeté en langue de bois : “L’année qui s’achève n’a pas réglé, loin de là, les problèmes auxquels nous sommes confrontés quotidiennement. Nous savons que la vie à Mayotte reste difficile et que nous devons encore fournir de très nombreux efforts pour améliorer durablement les choses” . En premier lieu, le préfet cible la sécurité et l’immigration clandestine :“Mayotte a trop souffert au cours des dix dernières années de cette pression migratoire qui a tout désorganisé, l’offre de soins, l’offre scolaire , la cohésion de l’île”. “Nous conduirons sans faiblir en 2020 la lutte contre l’immigration clandestine. Les résultats obtenus en 2019 sont bons , ils progresseront encore en 2020, je m’y engage devant vous”. Les chiffres des reconduites seront communiqués dans les semaines à venir, mais on sait déjà que la barre des 25 000 expulsions a été dépassées, et que l’objectif en décembre était de 27 000, certes un record absolu mais sans aucun plan stratégique derrière, avec sous la supervision du vice-président du Conseil d’Etat lui-même, venu en visite il y a quelques semaines, un soutien actif apporté aux associations de soutien aux immigrés comme la Cimade qui a passé cette semaine à expliquer dans les lycées comment obtenir ses papiers.
Sur les violences urbaines où même l’adjoint du général qui dirige les 500 gendarmes de l’île a été défiguré, le préfet a aussi rappelé que “les dernières semaines ont été rudes dans quelques quartiers confrontés à la violence de certains (…) Nous n’accepterons pas qu’une poignée de jeunes délinquants violents perturbent la vie sociale de l’île. Nous garderons en mémoire tous les outrages, toutes les violences, tous les excès (…) nous neutraliserons les plus violents et nous donnerons aux jeunes les plus fragiles et les plus manipulés des raisons d’espérer .”
Il faut pourtant se reporter à la presse comorienne (https://www.habarizacomores.com/2020/01/mayotte-ile-frappee-par-un-chomage.html ) pour lire les dernières statistiques alarmantes de la Gendarmerie Nationale sur Mayotte. Caillassages de gendarmes : + 338 %. Blessés avec des projectiles : + 750 %. Véhicules dégradés : + 786 %. Nonosbtant, on s’interroge vraiment sur le comportement des forces de l’ordre habiles à faire du zèle dans les égouts mais incapables de venir à bout en quelques heures de petits voyous déscolarisés et désoeuvrés de 12-15 ans sans parler du laxisme local d’une justice aux ordres prête à tout excuser pour ne pas faire de vagues.
Mais il est vrai que si Paris valait bien une messe, les 150 milliards de dollars qui seront investis dans les trente prochaines années à 450 km de là, pour exploiter le gaz du canal du Mozambique, vaut bien de sacrifier la tranquilité et l’intégrité du 101ème département pour ne pas faire de vagues avec le futur grand voisin comorien qui sera forcément le premier à profiter de la manne pétrolière du futur.