Par Mansour KAMARDINE, Député de Mayotte
Nous publions ci-après avec son autorisation le communiqué suivant du député républicain de Mayotte, Mansour Kamardine.
Retour d’une insécurité encore plus violente d’avant à Mayotte
Face au constat d’échec total de sa politique en matière de sécurité et de lutte contre l’immigration clandestine, le Gouvernement doit réagir immédiatement et avec la plus grande fermeté !
Le retour à Mayotte des phénomènes de bandes, qui écument les quartiers et se livrent à des actes de barbarie abominables, comme l’atteste les récents guet-apens dressés contre les forces de l’ordre et la résurgence des coupeurs de route, les attaques violentes de promeneurs à la campagne, les agressions sauvages de dimanche dernier (16 juin), lors desquelles 2 jeunes ont été mutilés à la machette, le surinage d’un élève à coups de couteau au sein même d’un collège hier (18 juin) et aujourd’hui même (19 juin) l’attaque à coups de bâtons d’un groupe de 50 collégiens accompagnés par leurs professeurs lors d’une sortie scolaire qui a fait un blessé grave parmi les élèves signent l’échec total de la politique du gouvernement en matière de sécurité et de lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte.
Depuis un an, je demande qu’on franchise d’autres paliers pour garantir la sécurité publique et la maîtrise des frontières. Depuis un an, je réclame un renforcement supplémentaire des forces de l’ordre en hommes et en moyens matériels. Depuis un an, je demande qu’on dote les forces de sécurité de moyens innovants. Depuis un an, je demande la mise en place d’une coordination avec l’armée, sur le modèle du plan Harpie de Guyane et que la permanence 24h/24h des moyens de sécurité sur terre et sur mer soit garantie.
Je demande également que le 1er des patrouilleurs outremer de nouvelle génération qui sortira des chantiers navals (projet Batismar) soit affecté à Mayotte avec comme port d’attache Mayotte.
Enfin, je demande la plus grande fermeté en matière de condamnation et d’expulsions, ainsi que le renforcement de nos dispositions législatives, concernant tous ceux qui causent des violences et qui n’ont pas vocation à rester sur le territoire national.
L’autorité et la fermeté de l’Etat en matière de sécurité ne se négocient pas, elles s’imposent.